Madame, Monsieur,
Je vais vous raconter une histoire hallucinante.
Les radars de feu rouge provoquent jusqu’à sept fois plus d’accidents aux carrefours où ils installés !
Pourtant, les autorités refusent obstinément de les retirer...
Depuis cinq ans, un maire se bat contre les pouvoirs publics pour faire retirer ces radars qui provoquent des accidents dans sa commune.
Cette histoire, c'est celle des radars de feu rouge que l'Etat laisse délibérément en place alors qu'ils provoquent des accidents.
Ici, à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous recevons régulièrement des témoignages sur ces situations choquantes. Mais c'est à Linas, une commune de région parisienne, que les faits sont les plus accablants.
Depuis près de cinq ans, le maire François Pelletant mène une bataille acharnée contre l'Etat pour faire démonter des radars de feu rouge qui provoquent des accidents…
Tout a commencé quand, en 2010, les pouvoirs publics décident d'installer, sans lui demander son avis, des radars de feu rouge sur la Nationale 20 dans sa commune. Nous sommes sur une grande nationale à deux fois deux voies très fréquentée, et l'un des radars est installé en bas d'une descente.
Au départ, l'Etat lui parle d'un simple "test". Sauf que rapidement, le maire constate que les accidents se multiplient : les conducteurs n'ont pas assez de temps pour freiner, ils pilent…et c'est la collision !
François Pelletant fait les comptes. Les résultats sont flagrants :
*Avant l'installation du radar de feu : 6 accidents par an
*Après l'installation : 12 accidents par an. Deux fois plus qu'avant ! Sans parler de tous les accidents pour lesquels la police n'est pas appelée, et qui ne sont donc pas comptabilisés…
Il alerte alors les services de l'Etat, pensant qu'avec de tels éléments, l'histoire sera réglée rapidement, et qu'il pourra faire retirer les radars qui provoquent des accidents.
Pas de réponse. Malgré de multiples sollicitations, la préfecture fait la sourde oreille.
Le maire s'adresse alors à plusieurs reprises, aux ministères de l'Intérieur et des Transports... en vain. Il finit par déposer un recours auprès du tribunal administratif de Versailles. A ce jour, il attend toujours une hypothétique réponse…
Résultat : après cinq ans de combat, les radars de feu sont toujours là, et provoquent toujours autant d'accidents. Et malgré ça, les pouvoirs publics refusent toujours de les enlever.
C'est invraisemblable !
Il y a quelques semaines, je suis allée rencontrer le maire de Linas. Il ne sait plus quoi faire. Il a épuisé tous les recours administratifs. Pour éviter qu'un drame ne finisse par arriver, cet élu de la République en a même été réduit à se mettre hors la loi, en installant un panneau pour avertir les conducteurs du danger…
Cette situation révoltante ne peut plus durer !
C'est pourquoi nous avons décidé, avec l'équipe de la Ligue de Défense des Conducteurs, de lancer une grande pétition pour le soutenir dans son action, et faire enfin retirer ces radars qui provoquent des accidents.
S'il vous plaît, signez dès à présent notre pétition de soutien à François Pelletant, pour que les radars qui provoquent des accidents puissent être démontés.
Ca paraît être du simple bon sens, mais pourtant aujourd'hui, il faut se rendre à l'évidence : seule la pression d'un très grand nombre de citoyens pourra faire plier les pouvoirs publics, butés sur leur position.
Et après avoir constaté par moi-même à quel point le carrefour, avec les radars de feu rouge, est devenu dangereux, je peux vous dire qu'il y a urgence !
D'autant – et c'est le pire dans cette histoire - que le cas de Linas est loin d'être un cas isolé. Nous avons découvert de nombreux autres exemples partout en France :
-Brunoy (91) : jusqu'à sept fois plus d'accidents après le radar feu rouge ;
-Rouen (76) : en moyenne "un accident par semaine" selon un commerçant installé à côté du radar ;
-Saint-Chamas (13) : accidents "une à deux fois par semaine" selon un riverain.
Etc, etc…
En clair, ces radars – dont on nous avait dit qu'ils devaient protéger les carrefours – provoquent encore plus d'accidents. Jusqu'à sept fois plus ! Et malgré cela l'Etat les laisse en place...
Pourtant, les pouvoirs publics connaissent forcément le problème. Ces données, elles ne sont pas cachées.
Et en 2011, l’ancien secrétaire général de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière français avait lui-même déjà mis en garde les parlementaires sur l’inutilité et le danger provoqués par ce type de radars.
Alors, comment expliquer que les pouvoirs publics refusent obstinément de retirer des radars qui provoquent des accidents ?
Malheureusement, l'explication est bien simple : la rentabilité !
L'an dernier, ces radars ont taxé plus 85 millions d'euros aux conducteurs. Le plus actif d'entre eux, installé à Paris, a carrément rapporté à lui tout seul 1,4 million d'euros à l'Etat.
Il faut dire qu'à 135 € l'amende, ça grimpe vite ! Sans parler des quatre points en moins sur le permis…
Face à cette manne financière, il semble visiblement que l'Etat s'accommode sans trop de problème des accidents causés par ces radars…
Il veut même relancer une grande campagne d'installation de nouveaux radars de feu partout en France ! C'est le ministre Bernard Cazeneuve lui-même qu'il l'a annoncé au début de l'année.
C'est véritablement scandaleux !
C'est pourquoi je vous demande aujourd'hui, quel que soit l'endroit où vous habitez, de nous aider à soutenir le maire de Linas en signant la pétition de la Ligue de Défense des Conducteurs, pour réussir à obtenir le retrait des radars qui provoquent des accidents.
C'est très important : avec le cas de Linas, nous avons une chance inespérée de mettre à bas tous ces radars dangereux en France.
Le dossier que nous avons constitué avec le maire est solide, et il démontre de manière flagrante à quel point ces radars sont inutiles et dangereux.
Et si nous réussissons à faire démonter ces radars qui causent des accidents à Linas, cette première victoire nous permettra de faire jurisprudence, pour pouvoir ensuite lancer une grande action nationale contre tous ces radars inutiles, dangereux et injustes.
Mais pour cela, j'ai besoin de recueillir un maximum de signatures.
Avec le maire de Linas, François Pelletant, nous voulons pouvoir arriver dans le bureau du préfet de l'Essonne avec des dizaines de milliers de signatures à notre pétition !
GT Dangereux

je sais pas depuis que Fadest nous mets de la zik partout dans ses jeux l'univers a été ebranlé (LordKraken)