Zerosquare (./6395) :Je n'y vois absolument pas une part de vérité. L’asservissement au patron, c'est un problème différent qui n'est pas spécifique au sexe.
Y'a une part de vérité, je trouve. Je développerai si ça intéresse quelqu'un.
Brunni (./6401) :tu oublies plusieurs éléments là-dedans :
Sinon pour ton clash je peine à voir le problème tant que les taches ménagères sont partagées (la décision du type de couches appartient assez évidemment à celui qui fait la lessive et change le gosse...)
Uther (./6402) :Justement non. Il y a plusieurs liens entre les deux phénomènes.
Je n'y vois absolument pas une part de vérité, l’asservissement au patron, c'est un problème différent qui n'est pas spécifique au sexe.
C'est juste un sophisme habituel : mettre en exergue un problème pour ne pas parler d'un autre.
Zerosquare (./6404) :Sauf que c'est partir du postulat débile que l'idéal du féminisme c'est l'aliénation au patronat. Les hommes n'ont généralement pas non plus comme objectif de vie d'être soumis à un patron, même si c'est ce qui arrive souvent. Le féminisme demande a ce que les femmes ait les mêmes droit que les homme ce qui inclus les rôles de salariées mais aussi de patronnes ou d'indépendantes.
Du coup, c'est incohérent de prétendre que le premier système est une forme d'aliénation, et que le second est une forme d'émancipation. Or c'est pourtant ce qu'a fait le féminisme, en prétendant que les femmes allaient devenir libres en travaillant, et en glorifiant les femmes carriéristes.
Zerosquare (./6405) :Ça aussi c'est un sophisme assez courant, les féministes radicalisés sont principalement mis en valeur par les anti-féministes, pour lesquels ils constituent un superbe homme de paille.
Nil > on sait tous qu'il y a des féministes qui pensent différemment (je connais le discours d'Élisabeth Badinter, et je suis d'accord avec beaucoup de points). Mais leurs voix et leurs actions sont étouffées, en premier lieu par les féministes radicalisé(e)s.
Uther (./6406) :Non. Je ne parle pas de l'idéal, je parle du résultat concret. Parce que c'est ça qui compte au final.
Sauf que c'est partir du postulat débile que l'idéal du féminisme c'est l'aliénation au patronat.
Uther (./6406) :Non. Il suffit de lire la presse généraliste depuis quelques années pour en voir absolument partout. Les discours de féministes plus modéré(e)s ne sont souvent présents que parce qu'ils ont été dénoncés par des féministes plus radicaux.
Ça aussi c'est un sophisme assez courant, les féministes radicalisés sont principalement mis en valeur par les anti-féministes, pour lesquels ils constituent un superbe homme de paille.
Zerosquare (./6405) :Outre ce qu'a dit Uther, on ne peut pas dire que la voix d'Élisabeth Badinter soit étouffée... c'est, d'ailleurs, la couverture médiatique de son propos, sans contradiction aucune, qui a été reprochée aux journalistes (le discours de courants plus "radicaux" étant systématiquement réduit à certains happenings).
Nil > on sait tous qu'il y a des féministes qui pensent différemment (je connais le discours d'Élisabeth Badinter, et je suis d'accord avec beaucoup de points). Mais leurs voix et leurs actions sont étouffées, en premier lieu par les féministes radicalisé(e)s.
Nil (./6409) :Compare avec le nombre d'articles qui font la couverture sans contradiction aucune de féministes radicales. (Et de plein d'autres choses d'ailleurs, beaucoup d'articles relèvent plus du publi-rédactionnel que du journalisme).
c'est, d'ailleurs, la couverture médiatique de son propos, sans contradiction aucune, qui a été reprochée aux journalistes
Nil (./6409) :Je crois qu'on n'a pas la même définition de ce qui est radical.
(le discours de courants plus "radicaux" étant systématiquement réduit à certains happenings).
Zerosquare (./6407) :Pas d'accord, car les femmes qui travaillent ont le choix de leur métier, qui encore une fois peut-être patron ou indépendant. Et même si elles sont salariées, elles peuvent très bien préférer travailler pour un parton pendant leurs heures de travail pour être autonome le reste du temps.
Non. Je ne parle pas de l'idéal, je parle du résultat concret. Parce que c'est ça qui compte au final.
Uther (./6406) :On pourrait discuter de nos références, mais de toute façon, ça ne serait pas vraiment utile, vu qu'on est aussi dans un autre sophisme, qui est le ad hominem : parler des personnes plutôt que les idées. Je ne tient pas a mettre dans des cases tous les féministes qui sont bien trop variés pour ça. Je veux juste parler d'idées.
Non. Il suffit de lire la presse généraliste depuis quelques années pour en voir absolument partout. Les discours de féministes plus modéré(e)s ne sont souvent présents que parce qu'ils ont été dénoncés par des féministes plus radicaux.
Folco (./6408) :Non, vu que tous les féministes ne sont pas des femmes et que je ne pratique pas l'écriture inclusive.
Uther -> tu voulais dire femme de paille, je suppose ?
Uther (./6411) :Ah mais les femmes aussi avaient le choix de se marier ou pas. Il y a toujours eu des célibataires, des unions libres, des adultères... (coucou Nil !). Tu vas me répondre que la société poussait fortement les gens dans le modèle du mariage, mais je te répondrai que c'est justement exactement la même chose pour le modèle du salariat. Idem pour ce qui est de la liberté du choix : une femme pas très jolie et un peu âgée ne devait pas avoir beaucoup de pouvoir de choix pour se marier, tout comme un salarié avec un cursus pas très bon n'a pas beaucoup de choix quand le taux de chômage est élevé.
Pas d'accord, car les femmes qui travaillent ont le choix de leur métier, qui encore une fois peut-être patron ou indépendant. Et même si elles sont salariées, elles peuvent très bien préférer travailler pour un parton pendant leurs heures de travail pour être autonome le reste du temps.
Uther (./6406) :Y'a pas d'ad hominem : je n'ai pas cité de nom (à l'exception de Badinter dont Nil a parlé en premier, et uniquement pour illustrer un courant de pensée vu qu'elle le représente) ; au contraire, j'ai parlé d'opposition entre modération et radicalisme, ce qui concerne directement les idées. Je te trouve plutôt prompt à dégainer des accusations de sophismes sans apporter de preuve que ça en soit effectivement.
on est aussi dans un autre sophisme, qui est le ad hominem : parler des personnes plutôt que les idées.
Zerosquare (./6412) :Y'a pas a dire, on fréquente vraiment pas les même milieux, parce que c'est pas vraiment les écho que j'ai chez mes proches. Mes connaissances n'ont pas de pression particulières pour être salariés ou femmes au foyer. Cependant la plupart apprécient d'avoir l'autonomie que confère l'indépendance financière. Pouvoir quitter le patron sans quitter le mari et inversement, c'est un énorme gain de liberté pour la plupart des femmes.
Ah mais les femmes aussi avaient le choix de se marier ou pas. Il y a toujours eu des célibataires, des unions libres, des adultères... (coucou Nil !). Tu vas me répondre que la société poussait fortement les gens dans le modèle du mariage, mais je te répondrai que c'est justement exactement la même chose pour le modèle du salariat.
Zerosquare (./6412) :C'est vrai que le terme ad hominem n'est pas exact vu que tu rapportes le féminisme a un groupe (en le réduisant souvent à sa portion extrémiste) plutôt qu'a un nom en particulier. Mais le fond du problème est le même : on parle du groupe alors que ce qui est vraiment intéressant de débattre, c'est les idées.
Y'a pas d'ad hominem : je n'ai pas cité de nom (à l'exception de Badinter dont Nil a parlé en premier, et uniquement pour illustrer un courant de pensée vu qu'elle le représente) ; au contraire, j'ai parlé d'opposition entre modération et radicalisme, ce qui concerne directement les idées.
Uther (./6413) :Ça doit être ça
Y'a pas a dire on fréquente vraiment pas les même milieux.
Zerosquare (./6412) :Je m'en suis déjà expliqué : quand je parle de féminisme, je parle de celui qu'on voit, celui qui s'exprime dans les médias, celui qui fait pression pour obtenir ce qu'il veut. C'est la définition courante du mot. Et le nombre croissant de personnes qui ne se reconnaissent pas ou plus dans le féminisme parlent de ce féminisme-là.
tu rapporte le féminisme a un groupe en le réduisant souvent à sa portion extrémiste plutôt qu'a un nom en particulier, mais ça revient a attaquer le groupe plutôt que les idées.
Zerosquare (./6412) :
Ah mais les femmes aussi avaient le choix de se marier ou pas. Il y a toujours eu des célibataires, des unions libres, des adultères... (coucou Nil !). Tu vas me répondre que la société poussait fortement les gens dans le modèle du mariage, mais je te répondrai que c'est justement exactement la même chose pour le modèle du salariat. Idem pour ce qui est de la liberté du choix : une femme pas très jolie et un peu âgée ne devait pas avoir beaucoup de pouvoir de choix pour se marier, tout comme un salarié avec un cursus pas très bon n'a pas beaucoup de choix quand le taux de chômage est élevé.
Uther (./6413) :Je n'aurais pas mieux dit (et ce n'est toujours pas simple, aujourd'hui ; plusieurs exemples proches assez dramatiques dans mon entourage de femme coincée à cause de ça... pour certaines on l'apprend "trop tard" ; pour être totalement sincère j'ai aussi l'exemple d'un ami homme dans la même situation, cela dit... mais c'est l'exception).
Pouvoir quitter le patron sans quitter le mari et inversement, c'est un énorme gain de liberté pour la plupart des femmes.
Uther (./6406) :Une patronne ou indépendante est soumise au marché, et c'est en pas mal de sens encore plus contraignant qu'être sous un patron (ou un mari). Les entrepreneurs sont généralement ceux qui sont le plus "managés" et bossent le plus dur, ils ne le sont juste pas par une "personne".Zerosquare (./6404) :Sauf que c'est partir du postulat débile que l'idéal du féminisme c'est l'aliénation au patronat. Les hommes n'ont généralement pas non plus comme objectif de vie d'être soumis à un patron, même si c'est ce qui arrive souvent. Le féminisme demande a ce que les femmes ait les mêmes droit que les homme ce qui inclus les rôles de salariées mais aussi de patronnes ou d'indépendantes.
Du coup, c'est incohérent de prétendre que le premier système est une forme d'aliénation, et que le second est une forme d'émancipation. Or c'est pourtant ce qu'a fait le féminisme, en prétendant que les femmes allaient devenir libres en travaillant, et en glorifiant les femmes carriéristes.