56070

Bah c'est pas vraiment nouveau le 95 E10 existait déjà, le 95 et j'avais déjà entendu parler de 5% d’éthanol et le 98 c'était pas très clair. Concernant le diesel, je n'ai pas de chaudière, je ne me suis pas renseigné embarrassed
Ce qui est pénible, c'est que concernant le futur E5, on ne connaît pas l'indice d'octane ? 95 ou 98 ? Que devient le 95(E5) ? (déjà en perte de vitesse :/)

56071

En tout cas les garagistes vont se frotter les mains : y'a une certaine proportion de gens qui va se planter de carburant, avec une petite facture à la clé tongue
avatar
Zeroblog

« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » — Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » — GT Turbo

56072

Les pompistes sont pas idiots, le logo apparaitra, au moins dans un premier temps, en plus de l'étiquetage habituel.
avatar

56073

56074

Adopter un code couleur sans forcer le changement de nom aurais été moins idiot je pense
avatar
Proud to be CAKE©®™


GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.

56075

56076

il a le droit de quitter le territoire avec l'instruction en cours ?
avatar
Webmaster du site Ti-FRv3 (et aussi de DevLynx)
Si moins de monde enculait le système, alors celui ci aurait plus de mal à nous sortir de si grosses merdes !
"L'erreur humaine est humaine"©Nil (2006) // topics/6238-moved-jamais-jaurais-pense-faire-ca

56077

Faut croire... parce que vu les contrôles dans l'Eurostar et sa gueule pas forcément anonyme, il ne serait pas passé sinon.
avatar

56078

Qui a dit qu’il a pris l’euro star? Vu la carrure il peux le faire à la nage grin
avatar
Proud to be CAKE©®™


GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.

56079

(c'est écrit dans l'article cheeky)

56080

Ok j’ai raté cette partie
avatar
Proud to be CAKE©®™


GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.

56081

^^

56082

Andrzej Sapkowski, auteur de The Witcher, réclame 14 millions d'euros à CD ProjektJeuxvideo.comComme le rapporte le site VG247, CD Projekt a reçu une demande de paiement de la part des avocats d'Andrzej Sapkowski, l'écrivain à l'origine de The Witcher 3. Le Polonais réclame un versement d'au minimum 60 millions de złotys, soit environ 14 millions d'euros, somme que l'entreprise refuse de paye...


Je suis assez fan des jeux, des livres, et globalement de l'univers de la série The Witcher pour mettre quelques détails ici :

Andrzej Sapkowski (que j'appelerai "l'auteur", parce que je n'arrive jamais à l'écrire correctement) a épaté tout le monde avec sa saga en Pologne qui a eu un énorme succès. En dépit d'une diffusion internationale, ça a été "bien mais bon y'en a d'autres" dans le monde. En Pologne, ça a tiré des comics, une série télé, des films... assez médiocres (sans gros moyens), mais voilà : la saga Le Sorceleur, c'est énorme là bas. Il faudrait imaginer ce que peut être Gaston Lagaffe chez nous par exemple.
Quand CDPR a l'idée de faire un jeu vidéo sur l'univers, l'auteur leur cède les droits pour moins de 10000$ plutôt qu'un pourcentage sur les ventes futures (ce qu'avait proposé CDPR). La raison est simple : l'auteur ne croit pas en les jeux vidéos (il l'a dit de nombreuses fois dans des interviews), qui sont une vulgaire distraction, comparé à la profondeur d'un (comprendre : "ses") livre. L'auteur est talentueux, mais c'est aussi un gros con. Ajoutons à cela que CDPR est une boîte qui est spécialisée dans l'adaptation/traduction de jeux étrangers pour le public polonais, ils ne font pas vraiment dans la conception pure. Ce n'est pas comme si Blizzard ou Bethesda avait frappé à la porte de l'auteur. Bref, il veut juste du pognon et ne participera pas à l'élaboration du jeu. Tout au plus donnera t-il son avis sur des artworks de développement. Lui ce qu'il veut avant tout, c'est du pognon. Vous avais-je dit qu'avant d'être auteur il était VRP ?

Le premier jeu sort, et c'est un succès. Pas un raz de marée, mais un bon succès pour autant pour un jeu très rafraichissant dans le style RPG occidental (de mémoire, c'était basé sur le moteur de Neverwinter Night). Personnellement, je l'ai fait à sa sortie, j'ai acheté les livres juste après ça.
CDPR chouchoute d'ailleurs son premier jeu, ce qui leur donnera rapidement une image de marque auprès des joueurs : ils sortent un an après une édition améliorée corrigeant de nombreux bugs, remasterisant les dialogues, nouvelles textures et models de PNJ, nouvelles quêtes, éditeur de niveau qu'utilisent les devs, améliorant des performances, musiques du jeu, artworks... non seulement le jeu est vendu au même prix qu'avant, mais les acheteurs de la précédente version peuvent télécharger le supplément gratuitement. Ils gagnent ainsi un côté "on s'investit sans compter pour nos joueurs" qu'ils ne perdront jamais jusqu'à présent.
C'est avec cette bonne première expérience que CDPR sort quelques années plus tard le deuxième jeu. Celui ci sort en plus sur consoles et propose, sur PC, de pouvoir importer ses sauvegardes du premier pour conserver les choix et matériels obtenus. Cela permet de toucher un public plus large, et le style est modernisé par rapport au premier volet, davantage dans la lignée d'un Mass Effect ou Dragon Age que Neverwinter Night. CDPR est maintenant un acteur reconnu, d'autant qu'entre-temps ils ont lancé GOG, leur Steam spécialisé dans les vieux jeux.
L'auteur, pour autant que j'en sache, ne pipe mot sur les ventes. En revanche, il est un brin vénèr que ses livres commencent à être reconnus à l'étranger... par le biais des jeux. J'insiste là dessus : ce type a un égo énorme, pour lui les livres sont le sommet de l'art du story-telling et les jeux vidéo sont tout en bas. Mais cela couvre quelque chose d'autre qui l'agace, et qui sera surtout dévoilé avec le troisième titre.

Car quand le troisième sort, là, c'est l'apocalypse. Le jeu est une pure merveille qui sublime l'univers de la série. Il va d'ailleurs chercher énormément de référence aux précédentes aventure du héros dans les livres, c'est un véritable hommage au matériau d'origine en tant qu'ultime épisode. Il faut avoir joué aux deux précédents jeux, et surtout avoir lu les livres, pour comprendre les milliers de références inclues là dedans.
Et pour l'auteur, c'est l'explosion : quand on parle de "The Witcher", on parle des jeux, avant de parler de ses livres. Ce support qu'il méprisait ouvertement a plus de succès, plus de clients que ce qu'il a créé. Il y a de quoi se sentir être le dindon de la farce tel Anthony Horowitz* voyant un nouvel Harry Potter au cinéma.

Voilà donc où nous en sommes donc, l'auteur essaie maintenant de prendre une grosse part du gâteau, part qu'il a refusé à l'origine parce qu'il ne pensait pas que le gâteau puisse être si gros. Pourtant les jeux et la sortie de la future série Netflix lui assurent que les ventes de ses livres s'envolent dans tous les pays.
Aussi, quand l'article annonce que les avocats de l'auteur expliquent à CDPR qu'un refus serait dommageable pour l'image de leur société... hm... non, non et trois fois non.
Quel gros con !


* Anthony Horowitz est un grand auteur de livres pour la jeunesse. Je me souviens surtout de lui avoir lu deux séries étant jeune : celle des Anciens qui, comme son nom l'indique, s'inspire dans l'ambiance de Lovecraft, et celle de l'école des sorciers.
Et, oui du coup, j'ai remarqué bien plus tard que Harry Potter a énormément de similitudes avec la série d'Horowitz, si ce n'est qu'Horowitz est un auteur "sombre" pour les enfants, racontant des histoires captivantes qui font peur... même les derniers Harry Potter n'étaient pas aussi dark.
Rowling a, par la suite, admis avoir beaucoup aimé les livres d'Horowitz, il y a une inspiration évidente, consciente ou inconsciente. Horowitz est cool avec ça, se disant que si ça a permis à des millions d'enfants d'aimer la lecture, tant mieux. Mais quand on songe qu'Harry Potter a rendu son auteur milliardaire... ça pique un peu les yeux.
Le héros est un garçon qui apprend, à ses 13 ans, qu'il est un sorcier. Il se rend à une école de magie dont ses parents (un obèse colérique et une grande maigre hystérique), lamentables, ne savent rien sur la réalité de l'enseignement, et se lit d'amitié dans le train avec deux futurs élèves, une fille particulièrement intelligente et un gros maladroit et pas vraiment à l'aise, juste pour donner une idée du début.
avatar
« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »

Legion, geth trolleur à portée galactique

56083

Meowcate (./56082) :

Voilà donc où nous en sommes donc, l'auteur essaie maintenant de prendre une grosse part du gâteau, part qu'il a refusé à l'origine parce qu'il ne pensait pas que le gâteau puisse être si gros. Pourtant les jeux et la sortie de la future série Netflix lui assurent que les ventes de ses livres s'envolent dans tous les pays.
L'auteur a beau être (d'après ta description) un gros égocentré imbu de lui-même, il est légitime dans sa demande : lorsqu'un accord est passé entre un auteur et un tiers concernant une oeuvre de l'esprit, si les bénéfices tirés par le tiers de cet accord sont sans commune mesure avec l'accord initial, il y a des leviers juridiques pour le faire évoluer. Je pense (à vérifier) que le fait que la Pologne soit dans l'UE, et que toutes les parties soient polonaises fait qu'il (l'auteur) n'a pas trop de souci à se faire (peut-être par contre que sa demande sera jugée trop élevée).

C'est une situation qui est relativement fréquente, en particulier dans le monde de la musique pour les droits voisins (un orchestre monté pour une occasion particulière enregistre un morceau et les musiciens signent une cession de droits pour un montant dérisoire ; le titre enregistré devient le générique d'une série télévisée qui passe tous les jours sur une chaîne publique à une heure de forte audience, les musiciens demandent une révision du contrat).

À noter que ça aurait pu être bien plus compliqué si la boite avait été aux USA ; dans la mesure où les USA n'ont pas signé l'ensemble des accords de l'OMPI (en particulier ceux relatifs aux droits voisins), il faudrait se référer à l'accord de Marrakech sur les ADPIC (qui font partie des accords fondateurs de l'OMC au niveau de la propriété intellectuelle, et qui ne sont pas un accord de l'OMPI, ce qui change pas mal les choses).
avatar

56084

Je trouve que ce n'est pas vraiment comparable.

Les contrats concernant les droits artistiques précisent l'utilisation qui va être faite de l'œuvre. Si l'orchestre a cédé les droits pour l'édition d'un CD en 500 exemplaires par exemple, ce contrat ne couvre pas l'utilisation comme générique d'une émission de télévision à forte audience, et il est donc justifié d'établir un nouveau contrat.

Là, c'est quelqu'un qui a cédé ses droits pour faire des jeux vidéo, en disant "de toute façon ça se vendra pas". Ces droits ont été utilisé... pour faire des jeux vidéo. Qui se sont bien vendus. C'est être sacrément de mauvaise foi que de vouloir renégocier après coup, quand on n'a pas voulu croire à un projet et qu'on a laissé quelqu'un d'autre prendre des risques et investir de l'argent à sa place.
avatar
Zeroblog

« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » — Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » — GT Turbo

56085

Zerosquare (./56084) :

Là, c'est quelqu'un qui a cédé ses droits pour faire des jeux vidéo, en disant "de toute façon ça se vendra pas". Ces droits ont été utilisé... pour faire des jeux vidéo. Qui se sont bien vendus. C'est être sacrément de mauvaise foi que de vouloir renégocier après coup, quand on n'a pas voulu croire à un projet et qu'on a laissé quelqu'un d'autre prendre des risques et investir de l'argent à sa place.
La première partie de l'argumentation ne sert à rien en terme d'argumentation juridique, pour le coup (ce n'est pas parce que tu estimes quelque chose que la boite doit en profiter). Et pour la seconde partie, en fait, c'est même plutôt l'inverse : la boite, ayant moins de droits à reverser au début, a eu plus de fonds à consacrer à d'autres choses (la prise de risque n'est pas prise en compte dans la question du reversement des droits d'auteur/droits voisins).

Les protections autour des droits voisins sert entre autre à protéger ce genre de situations : un auteur n'est pas un commercial. Par contre, ce qui est étrange, c'est que son éditeur/son agent n'ait pas eu son mot à dire (typiquement, dans ce genre de cas, c'est l'éditeur qui gère les négociations, sauf s'il s'agit d'un petit éditeur qui n'a qu'un contrat d'édition simple sans exclusivité sur l'univers).
avatar

56086

La situation de Sapkowski est peut-être particulière : il a commencé la saga par des histoires courtes publiées dans un magazine de fantasy. Elles ont été ensuite regroupées en livres avant qu'il ne commence sa saga.
Comme je l'ai dit, la saga était déjà énormément connue en Pologne. Il est possible que cela ait apporté assez de poids à l'auteur pour gérer les droits de ses créations quand sont venus les adaptations ciné et série.
Et pour rappel, le type est un ex VRP, il doit toucher sa bille concernant la vente et les négociations de contrat. Il a sans doute fait en sorte de garder la mainmise sur les produits dérivés. Georges Lucas avait fait cela très bien avec Star Wars avant même que le premier film ne paraisse, anticipant la folie du merchandising.

Il y avait à l'époque cette image qui circulait parmi les fans qui connaissaient le bonhomme et me faisait beaucoup rire.

a6VqvwA_460s.jpg
avatar
« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »

Legion, geth trolleur à portée galactique

56087

Je peux comprendre que l'auteur ne croyait pas au succès du jeu, le marché polonais du jeu vidéo est déplorable. GOG combat ce fonctionnement et la saga de jeux "The Witcher" va dans ce sens de fort belle façon.
Pourvu qu'un arrangement soit trouvé sans pénaliser les deux parties car le boulot de CD Projekt et de l'auteur mérite de perdurer.

56088

On peut quand même compter également Techland en Pologne désormais, pour Call of Juavez, Dead Island et Dying Light pour l'heure smile
avatar
« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »

Legion, geth trolleur à portée galactique

56089

Nil (./56085) :
La première partie de l'argumentation ne sert à rien en terme d'argumentation juridique, pour le coup.
Et pourtant si !

Il y a une différence importante entre un auteur qui cède ses droits pour une somme dérisoire à un éditeur peu scrupuleux parce qu'il est inexpérimenté, et un auteur chevronné qui estime qu'une œuvre dérivée n'aura pas de succès commercial.
Un juge se montera certainement plus compatissant à l'égard du premier (ça peut aller jusqu'à l'annulation pure et simple du contrat, si les conditions sont jugées vraiment abusives) qu'à l'égard du second.

Par ailleurs, si le jeu avait fait un flop, est-ce que le studio aurait pu dire "finalement, remboursez-nous X % du prix d'achat des droits, ça a moins bien marché que ce qu'on avait prévu" ?
La réponse est bien évidemment non. Donc il n'y a pas de raison que ça fonctionne en sens contraire non plus.
avatar
Zeroblog

« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » — Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » — GT Turbo

56090

Zerosquare (./56089) :
Par ailleurs, si le jeu avait fait un flop, est-ce que le studio aurait pu dire "finalement, remboursez-nous X % du prix d'achat des droits, ça a moins bien marché que ce qu'on avait prévu" ?
Sauf qu'à la base, l'auteur ne demande rien, on vient le voir pour ça, donc ça n'est pas vraiment comparable.

Zerosquare (./56089) :

Il y a une différence importante entre un auteur qui cède ses droits pour une somme dérisoire à un éditeur peu scrupuleux parce qu'il est inexpérimenté, et un auteur chevronné qui estime qu'une œuvre dérivée n'aura pas de succès commercial.
Un juge se montera certainement plus compatissant à l'égard du premier (ça peut aller jusqu'à l'annulation pure et simple du contrat, si les conditions sont jugées vraiment abusives) qu'à l'égard du second.
Sauf qu'on ne sait pas ce qui s'est dit entre les deux parties.
Sans compter que la justice va trancher sur un préjudice dans un cadre légal précis. Si tu demandes à quelqu'un de te tirer dessus, même s'il y a un contrat, la personne peut être poursuivie et condamnée pour homicide même si tu as clamé sur tout les toits que tu voulais prendre une balle.
avatar

56091

Nil (./56090) :
Sauf qu'à la base, l'auteur ne demande rien, on vient le voir pour ça, donc ça n'est pas vraiment comparable.
Qu'est-ce que ça change ?
Un contrat est un contrat ; il faut que les deux parties soient d'accord entre elles pour qu'il y ait signature, donc savoir quelle partie a initié les discussions n'a aucune importance.

Zerosquare (./56089) :
Si tu demandes à quelqu'un de te tirer dessus, même s'il y a un contrat, la personne peut être poursuivie et condamnée pour homicide même si tu as clamé sur tout les toits que tu voulais prendre une balle.
Sauf que ça n'a rien à voir. Dans le cas que tu évoques, l'objet du contrat est illégal, donc il n'a dès le départ aucune valeur juridique.
avatar
Zeroblog

« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » — Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » — GT Turbo

56092

L'ironie est sans doute que Sapkowski a probablement bien choisi à l'origine. Aucun gros studio (comprendre : hors Pologne) ne s'intéressait à faire un jeu sur son univers. CDPR arrive, mais n'a pas de gros moyens. Un pourcentage sur les ventes ? il est difficile de se dire si le jeu se vendra en fait.
Le problème est que, sauf erreur de ma part, CDPR est venu proposer un nouveau contrat . Je ne sais pas pourquoi, mais on sait qu'ils sont très fans de l'univers : peut-être qu'au vue des ventes, et ce qu'ils préparaient pour le deuxième volet, ils ont voulu que l'auteur gagne davantage pour son travail ? mais ce dernier est resté sur ses positions.
Mine de rien, on peut ajouter à ces trois jeux nu jeu de cartes (Gwent) qui est devenu assez populaire, et un pseudo-MOBA mobile qui semblait bien fait mais a fermé après un an (faute d'audience ?). Je me demande quel type de contrat a pu être fait pour qu'il suffise à couvrir "toute" utilisation de l'univers dans les créations de CDPR.
avatar
« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »

Legion, geth trolleur à portée galactique

56093

Zerosquare (./56091) :

Un contrat est un contrat ; il faut que les deux parties soient d'accord entre elles pour qu'il y ait signature, donc savoir quelle partie a initié les discussions n'a aucune importance.
Pour cette partie, je répondais juste au fait que la boite pouvait arguer qu'elle avait fait des investissements pour rien (ou avec un mauvais retour). Le risque de l'investissement, c'est l'investisseur qui le fait, pas l'auteur qu'on vient chercher pour ça, d'où le fait que la réflexivité que tu proposes ne peut pas se justifier.

Sinon, si le contrat est clairement au désavantage d'une partie (par exemple lorsqu'un prix affiché est clairement erroné lors d'une transaction) ou si l'exécution du contrat se fait dans un cadre contraire au droit, il y a toujours moyen légal de corriger le contrat.

Meowcate (./56092) :
Je me demande quel type de contrat a pu être fait pour qu'il suffise à couvrir "toute" utilisation de l'univers dans les créations de CDPR.
Il suffit d'un contrat qui limite l'utilisation de l'univers dans le temps (en particulier les noms des personnages et des lieux) et c'est réglé. C'est comme ça que la Warner officie pour ses adaptations (et qui fait que ça peut aller jusqu'à poser des problèmes à certains auteurs qui se retrouvent à devoir demander à Warner l'autorisation de publier une suite). J.K. Rowling a relativement bien négocié la chose (en protégeant en particulier l'accord qu'elle avait avec Bloomsbury pour toute la partie production littéraire), mais ça a été moins bien réussi pour l'univers de Tolkien (où New Line Cinema a fait un énorme travail pour interdire tout ce qui avait été édité ou diffusé sans autorisation explicite, en particulier en ligne, avec une stricte gestion des droits)
Tiens, d'ailleurs je ne connaissais pas cette anecdote rigolote :
Les films que vous ne verrez jamais: «Le Seigneur des anneaux» avec les BeatlesSlate.frLe roman fleuve de J.R.R. Tolkien a causé bien des soucis aux cinéastes qui ont imaginé, pendant cinquante ans, de nombreux stratagèmes plus ou moins heureux pour en venir à bout. L'un d'eux impliquait le plus célèbre quatuor de Liverpool.
avatar

56094

Le problème est que, sauf erreur de ma part, CDPR est venu proposer un nouveau contrat . Je ne sais pas pourquoi, mais on sait qu'ils sont très fans de l'univers : peut-être qu'au vue des ventes, et ce qu'ils préparaient pour le deuxième volet, ils ont voulu que l'auteur gagne davantage pour son travail ? mais ce dernier est resté sur ses positions.

Si c'est vrai, ca ne va pas jouer du tout en la faveur de l'auteur.
avatar
Proud to be CAKE©®™


GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.

56095

56096

Ca se tente
avatar
Proud to be CAKE©®™


GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.

56097

56098

Est-ce le PDG d'Air France qui est qualifié de produit canadien toxique ?
avatar
<<< Kernel Extremis©®™ >>> et Inventeur de la différence administratif/judiciaire ! (©Yoshi Noir)

<Vertyos> un poil plus mais elle suce bien quand même la mienne ^^
<Sabrina`> tinkiete flan c juste qu'ils sont jaloux que je te trouve aussi appétissant

56099

(trisotfl)

56100

(grin)
avatar
Zeroblog

« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » — Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » — GT Turbo