Nhut (./14) :
Va dire ça à n'importe qui dans la rue, il te répondra: "et ça changera quoi à mon quotidien que les pandas, les requins et les babouins disparaissent?" Ils préfèrent penser à eux plutôt qu'à une espèce de poisson qu'ils n'approcheront jamais de près. Et on peut pas leur en vouloir.
Je répondrais sans doute pareil, mais je suis peut-être trop "long terme". Rien ne dit que l'homme sera encore là dans 10'000 ans, ni même que d'autres espèces ne disparaitront pas d'elles même. Ce qu'on appelle "disparition d'espèce", nous le remarquons à notre échelle (temporelle) et nous sentons forcement coupables, mais elles arrivent d'elles même, c'est une sorte de sélection naturelle. On pense pouvoir s'y substituer et dominer la "nature" qui nous a créé, et donc de choisir quelle espèce peut vivre ou mourir. Je ne vois pas les défenseurs de ses espèces comme agir dans un intérêt réel à l'échelle humaine ou naturelle (en "gros" exemple, comme si sauver une espèce pouvait éviter la fonte des glaciers), mais plutôt comme des historiens refusant qu'on démolissent de vieux bâtiments pour conserver le patrimoine. De notre bÔ pays on s'indigne du braconage, de la chasse au panda, de la pêche à outrance, mais nous ne sommes pas à la place de ces "coupables" pour juger si ce qu'ils font est bon ou non (pour substituer à leurs besoins). Nous "occidentaux" sommes suffisamment riches pour nous permettre de jouer les défenseurs de la nature, mais cette richesse a été acquise en l'exploitant tant que possible, jusqu'à ce que nous en éprouvions les limites (scier la branche sur laquelle on est assise). Et tenter de revenir en arrière, c'est stupide, un peu comme la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées : à quel usage ?
Pour parler de
./1 sur les "contre exemples", le chien comme le cheval ont toujours été très considérés par l'homme car ce sont des espèces qui ont grandement contribuées à sa propre évolution (sociale, économique et technologique). Les chats, d'abord pris pour des dieux, ont été massacrés au Moyen-Âge car pris pour des compagnons de sorcières. Les races d'Europe auraient pu alors disparaitre si la peste n'étaient pas venues : les chats ont été recrutés comme tueurs de rats, principal vecteur de la maladie.
La sauvegarde des requins, ces derniers n'ont jamais été utiles à l'homme, personne ne s'en sent vraiment concerné, c'est vrai.

« Nous avons propagé sur Extranet une histoire fabriquée de toutes pièces selon laquelle une certaine disposition d'étoiles, vue depuis la planète d'origine des butariens, formaient le visage d'une déesse galarienne.
Sans chercher à vérifier ces informations, certains ont décrété que c'était la preuve de l'existence de la déesse. Ceux qui notaient le manque de preuves se faisaient attaquer. »
— Legion, geth trolleur à portée galactique