./67>heu, donc les nouvelles espèces c'est Dieu qui les amènes sur Terre ?
Beaucoup de mutations petites mutations (~continue), ça finit par donner de très grosse variations, jusqu'a éventuellement des nouvelles espèces.
Sasume (./66) :
Je ne vois pas pourquoi dans ton monde virtuel infini où il n'y a aucune pression de sélection, les mutations qui se sont produites par hasard dans notre monde ne se produiraient pas non plus là-bas.
Questions de probabilités..
Avec une sélection, déjà, seules les mutations viables (une infime minorité) peuvent rester, et seules celles qui sont avantageuses sont propagés (enfin, à peu près ).
Donc par exemple, si tu fais une 'petite' mutation qui crée un oeil primitif (en gros ça donne un indice de luminosité), genre du tissu photosensible (enfin qqch comme ça), ça va etre gardé, et ensuite d'autres mutations vont améliorer ça peu à peu, ça finit par donner les yeux. C'est un exemple que je cite car on l'a beaucoup étudié ( à cause des créationistes qui pensaient que c'était impossible que le 'hasard' permette d'obtenir qqch d'aussi compliqué et croyaient-ils binaire ).
Bon donc si tu modélise ça de façon discrète, disons que t'a 100 étapes pour obtenir un oeil d'homme: a chaque étape sur chaque individu les mutations sont équiprobable, et pour faire simple t'en a une 'bonne', la seule que la sélecion va permettre de garder..
SI tu n'a aucune sélectioin et pour un gène donné et le même genre de mutations, alors si on a rélement une infinité d'individu on va bien obtenir les cas que l'on a obtenu au dessus (on a juste une énorme majorité de cas à la con), tu as raison. On aurait un 'arbre' qui engloberait le précédent....
Mais bon une infinité d'individu ça semble pas trop exister, et donc avec un nombre fini, ben t'aura a priori la même répartition cas_à_la_con/cas_utiles (loi des grand nombres, enfin.. ), et donc comme il y a des milliards de milliards de fois plus de cas_a_la_cn que de cas_utiles, c'est vraiment asser improbable que dans ce monde t'ai des trucs aussi particuliers que des vertébrés ou autre....
En somme on le sait bien en maths et en informatique: si ta population est la même, (si tu fais autant de random(.. ) le hasard 'guidé' te permet de trouver des bonnes solutions bien plus vite que le hasard simple, toujours équiréparti
Sasume (./66) :
On voit bien que évolution et sélection sont absolument indisociables..
Mouais, mais ça n'est plus ce que tu disais au début ("Il y a évolution par ce qu'il y a sélection, et sélection par ce qu'il y a évolution..."), et en plus ton argumentation est franchement digne de science & vie. Et tu n'as jamais été capable de contredire ce que j'ai écrit qui pourtant contrarie ce que tu as écrit.
Ben je n'ai jamais essayé de contredire ce que tu a dis, juste de préciser ma pensée pour te montrer qu'il n'y a pas de vraies contradictions.
La sélection vient bien du fait qu'il y a des entitées qui se bouffent les unes les autres avec ressources limitées, et l'évolution des mutation d'ADN.
Ce que je voulais dire, c'est que d'un point de vue un peu moins technique, l'un sans l'autre n'a pas vraiment de sens, ou vraiment plus le même.
Sinon, pour Science & vie... bon c'est juste que d'une part le sujet n'est pas a priori super technique (enfin, ce n'est pas absolument néccessaire de sortir des termes très techniques), de l'autre que volontairement j'essaye de dire qqch de compréhensible..
Ensuite les
expériences de pensé, en physique théorique, il le font tous...
Pour le fond, les plus grand spécialistes de l'évolution, les philosophes qui y ont un peu pensé, etc, se sont tous posés ce genre de question et passé par ce genre d'argumentation. Mais on est d'accord, c'est plus de la réflexion sur notre monde, notre univers, notre modèle physique, que de la pure science expérimentale. J'ai toujours pensé que l'épsitémologie était au moins aussi importante que la technique dans les sciences expérimentales..