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Du côté du ministère, on explique que les professeurs de technologie pourront participer à l'heure de renforcement en 6e. Une heure consacrée aux fondamentaux en maths ou en français. «Au nom de quoi un professeur de technologie pourrait assurer l'heure de soutien en français ou en maths ? interroge Sophie Vénétitay. Si moi, enseignante de SES, on me demandait du soutien dans une autre discipline que la mienne, ce serait une tromperie pour les élèves et leurs parents».

Ça commence à ressembler à un certain sketch des Inconnus...

Et en plus de ça ça participera à l'illettrisme technologique, donc à la techno-barbarie.
Surtout si tu prends en compte que c'est pas la quantité d'heures de maths (calcul?) et français, mais la qualité qui fait l'apprentissage.

Quand tu apprends à lire avec Ratus et que d'après les manuels "un pique-nique" et "se déshabiller" font partie des 1000 mots nouveaux à connaître en sixième (c'était le cas dans ma méthode de grammaire/orthographe en 94), tu vois bien qu'on part de tellement bas et avec si peu d'attentes que la quantité d'heures ne peut résulter qu'en des ânonnements...

Pour les maths je sais pas, mais j'ai tendance à penser que si tu enfonces pas au niveau du réflexe les bases du calcul mental et sans calto avant un moment c'est foutu d'avance, mais ça relève du primaire ça, pas du secondaire.

J’imagine que la prochaine étape est de vouloir supprimer la réalité.

Je suis tenté de dire qu'on y est déjà.

Ça ne va aller qu'en s'accroissant ce genre d'horreurs...

Pourquoi ?

Il n'y a aucune raison que la disparition de la discipline fasse machine arrière. En général rien ne bouge, l'institution aime détourner le regard.

Brunni (./1720) :
Pourquoi ?

Il y a de plus en plus d'islamistes en France, on continue d'en laisser venir de plus en plus et on ne fait rien pour endiguer le phénomène.
Il n'y a donc aucune raison que ça diminue.

Je suis bien contente d'être dans une zone tranquille, en pleine campagne. Même dans ma matière on étudie qqles sujets sensibles et les seuls que je risque de froiser sont la communauté LGBTetc de mon établissement car je m'en contre fiche de leurs histoires, un élève c'est un élève et quand il a des gros seins je dis "il" par reflexe.
Mais on parle d'Islamisme, des droits des femmes au Moyen-Orient et ça passe crème
Mais une collègue d'Histoire m'a dit quelle n'était plus très à l'aise quand elle parlait de certains sujets (depuis Patty).

flanker (./1722) :
Il y a de plus en plus d'islamistes en France, on continue d'en laisser venir de plus en plus et on ne fait rien pour endiguer le phénomène.
Il n'y a donc aucune raison que ça diminue.

C'est pas forcément un problème d'islamisme, en tout cas l'article ne l'indique pas. C'est d’ailleurs le cas d'une bonne partie des menace contre les enseignants.
Je pense que le problème de fond c'est surtout le manque de respect général envers l'école.

La menace de "finir comme Samuel Paty" c'est assez typique d'un MO allahiste, quand ils s'énervent ils menacent facilement de remake des attentats passés.

Uther (./1724) :

flanker (./1722) :
Il y a de plus en plus d'islamistes en France, on continue d'en laisser venir de plus en plus et on ne fait rien pour endiguer le phénomène.
Il n'y a donc aucune raison que ça diminue.

C'est pas forcément un problème d'islamisme, en tout cas l'article ne l'indique pas. C'est d’ailleurs le cas d'une bonne partie des menace contre les enseignants.
Je pense que le problème de fond c'est surtout le manque de respect général envers l'école.

En l'occurrence, l'assassinat de Patty est bien un problème d'islamisme, et le nombre de problèmes lié à l'islamisme ne fait qu'augmenter (à l'école ou en dehors, d'ailleurs). Après, bien sûr, l'école se couche de plus en plus pour ne pas faire de vague, mais c'est une mauvaise stratégie vu que le but avoué est d'aller toujours plus loin jusqu'à mettre en place la charia en France.
Cela dit, cela n'empêche pas qu'il y ait aussi un manque de respect général envers l'école, c'est certain.

Le plan d'islamisation est assumé et revendiqué par les Frères Muz d'ailleurs, c'est pour ça qu'ils ont participé au financement de la campagne "mon voile ma liberté" qui était affichée sur les locaux de l'UE à Bruxelles.
Et faire référence à des attentats musulmans c'est typique des islamistes.

Flanker> Y a 2 ans un collègue qui venait de Marseille m'avait dit que certains lycées privés de la ville avaient baissé les bras et laissé les ados dérouler le tapis de prière dans les toilettes à la récré et revenir à la bourre en cours parce qu'ils devaient finir leur salat...

L'assassinat de Samuel Patty est bien islamiste, pas de doute, mais il est tout a fait possible qu'un parent y ait fait référence juste pour le coté meurtre, sans être lui même islamiste, non pas que ça excuse quoi que ce soit.
Ce que je veut dire c'est que même si c'était le cas pour cet exemple précis, les violence envers les enseignants, ce n'est malheureusement pas juste un problème d'islamisme. C'est malheureusement une conséquence de la perte de confiance globale envers tout ce qui est institutionnel ou apparenté (politique, enseignants, police, médecins, ...).

Hé oui, comme ça les Français mangent dans les mains des capitaux privés, tellement mieux, qui récupèrent leur thune facile tandis qu'ils dansent sur les ruines du service public légendaire Français. La manipulation médiatique n'aurait pas pu mieux marcher.

Non, Uther, arrête de dribbler, les seuls à brandir ces attentats et qui ne soient pas musulmans c'est ceux qui font flotter la menace dans les discours politiques.
En cas de menace envers un individu c'est un réel indice allahiste.

Mais comme c'est le complotiste qui le dit c'est faux, l'Islam est une RATP, relis la sunna et tu verras que c'est un pur mensonge ça.

Et non c'est pas la perte de confiance envers l'institutionnel public, c'est que ces mêmes institutions ont muselé leurs grouillots (profs, guichetiers...) pour qu'ils encaissent à leur place la destruction intentionnelle des institutions publiques en vertu d'une conformité idéologique à la technocratie qui relève du cultisme.

Il y a plein de cas de menaces qui ne viennent pas d'islamistes, et ce n'est pas pour les défendre, loin de moi cette idée, c'est sans aucun doute une plaie qu'il faut traiter. Je dis juste qu'on ne peut pas ramener la violence sociétale uniquement à l'islamisme.

The_CUrE (./1730) :
Et non c'est pas la perte de confiance envers l'institutionnel public, c'est que ces mêmes institutions ont muselé leurs grouillots (profs, guichetiers...) pour qu'ils encaissent à leur place la destruction intentionnelle des institutions publiques en vertu d'une conformité idéologique à la technocratie qui relève du cultisme.

C"est pas incompatible avec ce que j'ai dit, une bonne partie de la perte de confiance est bien sûr une conséquence de la casse du service public imposée par les décisionnaires néo-libéraux. Rajouté à ça une promotion de l'individualisme qui va avec et on a une société de moins à l'écoute avec des gens qui croient qu'il peuvent exiger tout ce qu'ils veulent et n'ont pas peur de menacer les gens en première ligne d'un système qui ne fonctionne pas comme ils voudraient, sans tenir compte de si leurs revendication font sens pour quelqu'un d'autre que eux mêmes, ou si les personnes attaquées sont responsables de la situation.

Je voulais juste remettre les causes et conséquences dans le bon ordre.
La défiance des élèves ne vient d'ailleurs pas tant de la haine des institution publiques née de décennies de propagande néo-libérale que l'absence de discipline à l'école qui découle de cette idéologie.
Il FAUT saboter l'école pour la changer en marché privé libre de la formation continue.
Et je peux en témoigner par le terrain lui-même.

The_CUrE (./1732) :
Il FAUT saboter l'école pour la changer en marché privé libre de la formation continue.

Alors oui je vois l'idée néo-libérale derrière (si vous voulez éduquer votre gosse à l'église avec la ceinture, vous avez le choix, ou à l'inverse si vous voulez faire des cours en ligne depuis la maison, mais par défaut, c'est à dire pour ceux qui ne font pas de choix, il faudrait que l'école soit aussi inclusive -- ce qui est concrètement synonyme d'insipide -- que possible). Comment tu réponds à cet argument ?

Je me dois de te reprendre déjà sur un point: c'est pas néo-libéral de dire chacun va éduquer ses enfants comme il veut.
Néo-libéral c'est "l'État a comme unique rôle d'être apporteur d'affaires et amortisseur du privé, spécifiquement des acteurs financiers en priorité".
Changer l'école en marché de formation c'est s'assurer à terme que la finance va se faire des milliards en vendant des diplômes et formations sans réelle valeur en vérité.

Inclusif ne veut pas dire pour moi insipide, c'est une définition des termes qui s'appuie sur l'actuelle compréhension qu'inclusion = édulcoration totale pour ne choquer personne.
Cette édulcoration insipide vient d'une obsession du nivellement par le bas parce que le postulat c'est "individu = consommateur" -> "consommateur = client" -> "client = fragile à ne pas froisser".
Le système scolaire a toujours été inégalitaire, le privatiser ne fait que déporter le problème et l'accélérer en vérité via la sélection par les moyens.

On le voit dans le privé sous et hors contrat: y a des écoles chères pour l'élite et des moins chères pour accueillir les rejets.
Quant au hors-contrat tout est cher car non-subventionné, mais rien ne garantit rien, il y a ZÉRO garantie de quoi que ce soit dans le hors-contrat.

Le système scolaire est inégalitaire parce que d'une part tout le monde n'a pas le même vécu, passif ni n'a les même moyens, d'autre part il n'est pas en l'état possible d'avoir autant de pédagogies que de profils d'élèves (ou alors il faudrait tout refonder, mais ça c'est pour le moment inimaginable), mais un système scolaire qu'on rend insipide n'est pas forcément inclusif; à l'heure actuelle le programme est à la fois insipide, pas inclusif et par moments idéologiquement plus qu'orienté, adapter les épreuves aux dyslexiques ou dyspraxiques sans jamais travailler à des ateliers pour qu'ils sachent se débrouiller malgré leurs difficultés reste excluant, ça revient à leur coller une étiquette "éclopé: ne me jetez pas de pierres svp", mais une fois sorti de l'école c'est l'abattoir.
L'école ne transmet plus de capacités ni n'assure d'être à l'avenir compétent, elle se contente d'évaluer des conformités à des listes à points.

Donc la questions de l'inclusion est hors sujet. Une école inclusive peut parfaitement nourrir la curiosité et instruire efficacement.

En un sens, l'école du par cœur appliqué était plus inclusive car tout le monde y était peigné pareil, et surtout elle se focalisait non pas sur le "bien-être" et "l'épanouissement" des "apprenants" (termes jamais définis car cela permet d'en faire ce qu'on veut) mais sur le développement de réflexes cognitifs, et il faut reconnaître que même les cancres de l'école pré-68 savaient lire, écrire et compter, donc le minimum pour se démerder.
Aujourd'hui c'est perdu.

Je vais pas maintenant raconter ce qui me semblerait nécessaire pour réformer l'école parce que c'est trop long et qu'il me semble que ça n'intéressera que moi, mais il faut oublier les vocables d'inclusion et tous les paradigmes modernes pour partit d'un constat simple: que doit faire l'école, que doit-elle transmettre, à quoi doit-elle préparer?

Et si ce que tu voulais dire c'est que l'école "par défaut" devrait être tout autant une espèce de McDo éducatif où chacun se fait son menu à la carte... Alors non je ne peux pas répondre à cet "argumentaire" parce que pour moi ce n'en est pas un, c'est une déclaration d'idéologie, une idéologie que je conspue.
Parce que vouloir une école comme ça c'est vouloir la mort de l'école au profit du marché de la formation à la carte, et quand on regarde l'état de la chose à l'heure actuelle, c'est aussi fiable qu'acheter sur AliExpress, y a à boire et à manger et on ne sait ce que ça vaut qu'après coup quand la garantie expire (à la livraison en somme, je caricature évidemment).

The_CUrE (./1734) :
...Je vais pas maintenant raconter ce qui me semblerait nécessaire pour réformer l'école parce que c'est trop long et qu'il me semble que ça n'intéressera que moi...

Je pense au contraire que ça serait intéressant !

Ça va être long, faut que je réorganise en ordre clair parce qu'il y a énormément de choses à revoir et surtout le faire dans l'ordre, de la maternelle à la terminale.
D'autant que j'ai 2 sections de lycées à discuter, le techno (au moins ST2S et STMG puisque je connais ces sections) et le général (enfin ce qu'il en reste en fait maintenant).

Uther (./1731) :
Il y a plein de cas de menaces qui ne viennent pas d'islamistes, et ce n'est pas pour les défendre, loin de moi cette idée, c'est sans aucun doute une plaie qu'il faut traiter. Je dis juste qu'on ne peut pas ramener la violence sociétale uniquement à l'islamisme.

Nous sommes d'accord ; je dis juste que la pression portée par les islamistes va continuer à s'accroître dans les prochaines années, dans tous les domaines.

C'est plus que probable, y a un réel plan des FMuz pour coloniser l'Europe de l'Ouest.

Selon des révélations de Mediapart (article payant) publiées le 12 avril, "une autre structure a touché plus de 300 000 euros alors qu'elle venait d'être créée et n'avait aucune activité connue". Il s'agit de l'association Reconstruire le commun. Ses statuts ont été enregistrés le 29 octobre 2020, soit treize jours après l'assassinat de Samuel Paty. Ils ont été déposés en préfecture le 14 février 2021, c'est-à-dire deux mois avant le lancement de l'appel à candidatures pour le fonds Marianne, le 20 avril 2021.

Le site d'information affirme que Reconstruire le commun a "diffusé des contenus politiques à l'encontre d'opposants d'Emmanuel Macron pendant les campagnes présidentielle et législatives". L'association a publié 57 vidéos sur YouTube, de janvier 2022 à août 2022. Elle y attaque frontalement des adversaires politiques du président de la République. Or, il est interdit d'utiliser des moyens publics afin d'influencer le résultat d'une élection.

Ils ont vraiment honte de rien... :/

Dans la catégorie "enfoncement de portes ouvertes à la hache à deux mains" :

The most effective—but unpopular—way to raise happy kids, says Ivy League child psychologist
CNBC

The key to raising a happy child is to allow them to be unhappy.

It might sound counter-intuitive, but it’s highly effective, says Tovah Klein, a child psychologist and author of the book “How Toddlers Thrive.”

“We all think the way to raise our children to be happy is to make them happy. But in truth, children know how to be happy, to find joy. It is not an all-the-time feeling,” Klein, director of the Barnard College Center for Toddler Development, tells CNBC Make It. Barnard is an undergraduate women’s college of Columbia University.