Je pense que ce qui pousse à motiver Moumou dans son raisonnement (qu'il me dise si je me trompe) c'est la peur que ne se produise la même chose qu'en 2002 avec ce qu'on pourrait appeler lla dispersion du potentiel électorat d'une mouvance politique donnée pour de plus petits partis (avec le sempiternel refrain "si l'on fait la somme de l'électorat de gauche, Jospin aurait été élu").
A mon sens, le problème n'est pas vraiment que l'électorat se soit dispersé mais plutôt que les grands partis ne représente plus l'espérance politique d'une majorité de gens pour les représenter au niveau national. Je ne vois pas pourquoi il faudrait remettre en cause le nombre de partis (si l'on n'a plus une certaine richesse à ce niveau, on risque d'avoir un paysage politique très terne, mine de rien, ce sont les petits partis qui poussent les grands à faire preuve d'un minimum de créativité) alors que le principal problème vient du fait que les français ne trouvent plus les grands partis représentatifs de leurs attentes.
J'ai longtemps pensé qu'il fallait avoir un nombre de signatures plus élevé (en particulier pour limiter la monté des extrêmes). Je me rends compte avec le temps que ça serait asphyxier la politique française aux blockbusters politiques et qu'on a besoin pour faire avancer le débat de contradicteurs parfois extrêmes (qu'ils soient de gauche ou de droite). Je n'ai certainement pas envie de voir un paysage politique aussi terne que celui des Etat-Unis qui a le choix entre la droite et l'extrême droite et qui font une course plus à l'électorat qu'aux idées politiques.