melbou (./336) :
Et les peines ne rigolent pas, un an de prison et 45000€ d'amende si c'est pour un motif religieux.
Et dire qu'avant la révolution on réclamait la suppression des peines de prison pour délits d'opinion/presse ^^C'est triste de voir où on en est...
Nil (./337) :
Le problème arrive lorsque la séparation des pouvoirs n'est plus effective, ou lorsque la machine législative asphyxie la machine judiciaire.
Ou lorsque l'appréciation des juges tourne liberticide. En effet, contrairement à ce que dit melbou, ce texte est très flou ( quand précisément porte-on "atteinte" à l'honneur etc.... VS quand est-ce que j'exerce mon droit constitutionnel de critiquer ce que bon me semble ? et quand est-ce qu'un fait est "avéré" ou "imputé" ? ... ) est très variable dans son appréciation historique. Par exemple maintenant les juges condamnent systématiquement des propos qui n'étaient jamais condamnés il y a 30 ans.
Ou pour faire encore plus parlant, il suffit de reprendre 1/10ém de ce que disaient les bouffeurs de curés de l'époque IIIém ripoublik et de mettre ça sur l'islam ou la judaisme => condamné direct.
Perso je trouve que l'on a déjà un gros problème législatif, non seulement les textes généraux sont vraiment trop liberticides (pas pour rien qu'on se fait condamner perpétuellement par la cedh etc. ), mais en plus on a ajouté des lois scandaleuses d'exceptions ( gayssot, taubira, etc. ). Pour finir il faut rajouter le politiquement correct et son auto-censure qui sévit dans les médias, lieux publics et bureaux, et on arrive probablement au pire état de liberté d'expression concrète qu'on ait jamais connu en France.... Mais bon la démocratie c'est génial c'est la liberté mangez-en hein !
Enfin je pense que pal0ouf a raison, l'essentiel n'est pas vraiment le droit mais l'ambiance, l'atmosphère de la société, les juges sur les questions morales sont en fait très suivistes (de toute manière y'a pas plus mouton qu'eux.... exemple historique véridique : ils ont TOUS SAUF UN prêté serment au maréchal Pétain /godwin ), de toute manière il ne peuvent évidemment pas condamner 60 millions de français, ce n'est pas vraiment le problème.