
Nil > Concernant les déserts médicaux il me semble que ta région est plutôt bien lotie ? (en tout cas, mieux que les autres ^^)
http://www.lemonde.fr/sante/visuel/2017/03/30/la-france-des-deserts-medicaux_5103486_1651302.html
http://www.lemonde.fr/sante/visuel/2017/03/30/la-france-des-deserts-medicaux_5103486_1651302.html
Arvi89 (./3116) :Sauf que, si tu remontes le fil, j'explique justement que le coup de gueule suite à cette affiche est à prendre dans un contexte global du rapport au corps de la femme par le monde médical, son si.
Je trouverais ça pertinent si on parlais de gynéco, or là on parle de cancer du sein, donc non.
Pen^2 (./3118) :Il y a beaucoup de médecins, mais par rapport au nombre de patients ça n'est pas suffisant (il y a le même problème dans toutes les grandes agglos). Que ce soit avec les spécialistes (y compris, donc, les gynécos), mais aussi avec les généralistes. Par rapport à d'autres zones, on est effectivement dans la "meilleure" tranche, mais ça ne signifie pas que ce soit suffisant pour autant.
(Concernant la pénurie de médecins dans ta région ça me surprend un peu, je croyais que c'était surpeuplé ?)
Pen^2 (./3118) :Pas forcément, une auscultation peut être juste externe, interne visuelle, interne avec frottis, avec palpation... et ça ne coûte rien de dire "attention, je vais écarter", "attention, je vais entrer". Mais ça n'est pas fait (et le geste est parfois fait sans ménagement). Quand il y a une pathologie en plus, alors qu'il y a des protocoles qui peuvent être suivis (utilisation de matériel adapté ou de gel anesthésiant), tu peux être sûr que ce n'est pas respecté.
Mmmm, je ne suis pas témoin mais quand tu es sur la table d'examen je pense que tu sais à quoi t'attendre ?
Pen^2 (./3118) :Non, ce sont les statistiques régulièrement remontées par les études. Mais ce n'est pas parce que quelque chose est su et connu que c'est appliqué (il a fallu par exemple près de 20 ans pour qu'il y ait un recours moins systématique à l'épisiotomie pour les accouchements, alors qu'il était su et reconnu que c'était un geste inutile dans la très grande majorité des cas, qui créait beaucoup de complications par la suite, et qui n'avait pour objectif que de faciliter le travail de l'obstétricien - et encore, il y a encore des praticiens/des établissements où les statistiques restent mauvaises sans raison).
C'est ce qu'on lit sur tweeter mais concrètement, qui juge que c'est nécessaire ? La patiente ?
squalyl (./3122) :
la raison l'a emporté
http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/11/21/le-premier-ministre-edouard-philippe-decide-de-bannir-l-ecriture-inclusive-des-textes-officiels_5218122_823448.html
Pen^2 (./3127) :(il s'en fout Kevin, le français n'est pas sa langue hein
Pourquoi, il est pour ?
Sérieusement, la proximité je n'ai rien contre, c'est élégant, mais l'écriture inclusive, au delà du débat du sexisme, c'est juste une approche dégueulasse. Il faut vraiment ne pas aimer sa langue pour utiliser ça...
Pen^2 (./3127) :Il n'est certainement pas pour une interdiction en tout cas.
Pourquoi, il est pour ?
Mettre en œuvre une politique résolue de féminisation des titres et des textes officiels.et vous remarquerez aussi que tous ces livrets utilisent eux-mêmes la notation inclusive ("salarié·e·s", "travailleur·euse·s" etc.).
During the pageant, Acevedo said that 70 percent of women in the country are victims of street harassment.C'est quand même assez incohérent de dénoncer le harcèlement d'un côté, et d'organiser un concours qui considère les femmes comme des bêtes de foire de l'autre (parce que bon, ils ont beau dire "ouais mais elles sont intelligentes aussi", personne ne regarde un concours de beauté pour écouter les dissertations des candidates sur le fait que la guerre c'est pas bien).