Godzil (./1944) :Indépendant du reste du poste parce que j'ai pas tout suivi le débat et pour répondre à ce que tu disais plus haut, je ne suis pas d'accord avec ça. On fait plein de conneries dans la vie, il faut les assumer, pas se retourner sur les gens qui l'ont rendue possible. C'est le principe de responsabilité.
Ce n'est pas parce que 5min plus tôt il était consentit qu'il l'est forcement après.
Nil (./1957) :Et entre un singe et une biche ? (je ne vois pas trop l'intérêt de préciser honnêtement )
(valable aussi entre deux gars, deux femmes, ou f/g en rôles inversés par exemple avec un objet)
squalyl (./1963) :gl with that
ce que tu décris est une tromperie et je pense que c'est également condamnable.
pal0uf (./1939) :Je devrais pas, mais j'ai ri
Il peut glisser, aussi. Par exemple si tu débandes d'un coup quand elle se met à parler. Ca arrive.
Nhut (./1968) :Bah tu peux le faire tant qu'il n'a pas passé le comptoir et que tu n'as pas payé Et c'est comme pour le sexe : ça fera chier le gars, mais il se le mettra derrière l'oreille.
Essayez de faire ça au MacDo tiens: "un gros menu GigMac SVP", "voilà monsieur", "ah non j'ai changé d'avis j'en veux plus, au revoir".
very (./1961) :Godzil a tout a fait résumé la chose : tu appelles un viol quelque chose qui est une tromperie. Qui n'est aujourd'hui pénalement pas répréhensible et qui peut avoir des incidences pour le père, c'est clair ; s'il y a quelque chose à changer, c'est au niveau de la loi sur la parentalité, pas au niveau de la définition d'un viol ou d'une agression sexuelle...
du coup, puisque vous confondez tous une modalité d'un acte, si une femme affirme faussement à son partenaire qu'elle est sous contraception, c'est un viol de l'homme par la femme ?
Nil (./1971) :C'est bien ce que je dis: tu peux tout à fait respecter la décision d'une personne tout en la trouvant détestable pour ça.Nhut (./1968) :Bah tu peux le faire tant qu'il n'a pas passé le comptoir et que tu n'as pas payé Et c'est comme pour le sexe : ça fera chier le gars, mais il se le mettra derrière l'oreille.
Essayez de faire ça au MacDo tiens: "un gros menu GigMac SVP", "voilà monsieur", "ah non j'ai changé d'avis j'en veux plus, au revoir".
Nil (./1971) :
tu appelles un viol quelque chose qui est une tromperie
pal0uf (./1974) :Sauf que non vu qu'a priori, elle a dit "non" lorsqu'elle a senti/vu qu'il n'y avait plus de capote (donc refus du consentement). Toute la différence est dans la notion de consentement au regard de la loi.
C'est exactement ça. De même pour le type qui enlève sa capote : la femme était tout à fait consentante pour avoir une relation sexuelle. Mais elle a été trompée sur les modalités. L'exemple de very est très bien, mieux que le mien (la tromperie du vagin plus large que prévu - exemple charmant s'il en est mais peut-être pas aussi parlant). La femme qui ment sur sa contraception est une comparaison pertinente et explicite : tout le monde comprend bien que malgré la tromperie pouvant avoir des conséquences très graves (hiv ou gamin), dans les deux cas on est en présence d'adultes qui consentent à l'acte sexuel.
pal0uf (./1977) :Aujourd'hui, on ne sait pas ce qui s'est passé parce qu'Assange (qui est loin d'être un saint par ailleurs) refuse son procès. Il a des raisons (autres) de le faire, j'en conviens, mais en l'absence de procès (et même en l'absence de son audition), c'est difficile d'avancer quoi que ce soit (dans une sens comme dans l'autre).
Vous parlez aussi comme si l'homme avait un moment contraint la femme de continuer après sa prise de conscience du rapport non protégé. Ce n'est pas le cas.
Nil (./1978) :C'est plus compliqué. Assange a accepté de s'expliquer sur son affaire à la condition qu'il ne soit pas extradé aux USA, ce qui n'a pas pu lui être accordé.
Aujourd'hui, on ne sait pas ce qui s'est passé parce qu'Assange (qui est loin d'être un saint par ailleurs) refuse son procès. Il a des raisons (autres) de le faire, j'en conviens, mais en l'absence de procès (et même en l'absence de son audition), c'est difficile d'avancer quoi que ce soit (dans une sens comme dans l'autre).