La Constitution euro.. ça fait peur !!! - Page 42

naPO
:

wendy > A ton age, t'es pro sarkozy ? Qu'est-ce que ce sera dans 15-20 ans ? De Villiers ? :/ </half-troll>

Elle a le droit de supporter qui elle veut...

Ah, parce que toi aussi ?

on est censé avoir honte de soutenir Sarkozy ?

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-655951,0.html

#vomi#

de toute façon pourquoi tu nous parles encore ? 40 pages a en discuter et on reste des cons.

Moumou
:

naPO
:

wendy > A ton age, t'es pro sarkozy ? Qu'est-ce que ce sera dans 15-20 ans ? De Villiers ? :/ </half-troll>

Elle a le droit de supporter qui elle veut...

Ah, parce que toi aussi ?

Bof, non, je me suis méfié dès ses débuts au gouvernement en 2002

c'est facile à dire après coup ça

personnelement je ne connais pas la Verité, j'essaye juste de comprendre
et je ne prend personne pour un con

quand a l'annalyse de Jean-Marie Colombani elle pose bonnes questions...

kuk :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-655951,0.html

à gerber...

encore un pro-oui, qui n'a rien compris... il part du principe que le non (ou le oui) avait une couleur politique, c'est FAUX

t'essaies de comprendre ? en montrant un lien vers un énième article ou on fait passer ceux qui votent non pour des xénophobes, des anti-européens, des gens ayant peur du changement, bref que de la merde qu'on entend depuis des mois ?

ben tu risques pas d'y arriver !

t'as pas tort...

Edit : Doppel cross

Je pense surtout qu'il n'a toujours rien compris. Ou alors qu'il n'a écouté que les discours d'extrême droite.
En tous cas, et indépendament de la prise de position relative au référendum, en refusant une remise en cause des médias et de la politique, je pense qu'une crise plus grave encore est en train de se profiler : en répondant à côté de la plaque sans cesse, en étant les premiers à créer une Europe mystifiée et éloignée des électeurs, les partis (et les médias), qu'ils soient de droite ou de gauche, sont en train de jouer le jeu des extrêmes. A croire que les dernières présidentielles, que les régionales, et que les prises de température de l'opinion n'ont rien fait.
Je suis extrêmement amèr de voir le paysage politique français, et je suis d'autant plus amèr qu'il est en train de faire un tremplin d'or au Front National.
Au lieu de prendre en compte l'avertissement des présidentielles, la droite a fait ce qu'elle a voulu, se discréditant.
Au lien de comprendre les régionales comme une sanction au gouvernement, la gauche en a fait une victoire personnelle, ne se sentant plus pisser. Les responsables se sont aussi détachés de la réalité de leur parti (Fabius comme Hollande) en oubliant qu'un parti politique n'est pas là pour imposer une opinion à ses partisans, mais au contraire pour mieux les représenter.
Et aujourd'hui encore, au lieu d'essayer de comprendre où les hommes politiques et les médias ont fait la faute, ils la rejettent sur l'électorat, le rendant encore plus enclin à se diriger les les extrêmes.
Or il faut bien s'en rendre compte, ce qui je critique au niveau européen est aussi ce que je critique au niveau national : il y a une fracture énorme entre nos dirigeants et les réalités de la vie. Ce qui guide "naturellement" vers une technocratie et le jeu de la politique pour la politique alors qu'elle ne devrait être que pour le peuple.
Si les prochaines élections de 2007 sont une redite de 2002, les principaux responsables ne seront pas les électeurs, qu'on se le dise, mais bel et bien les hommes politiques (autant intérieurs qu'européens) et les hautes sphères médiatiques qui, en lieu et place de se remettre en cause, auront remis les autres en cause.
Une sombre histoire de paille et de poutre, en somme.

Quand à la Constitution, je suis révolté (encore !) par l'article cité par kuk. Comme si on avait oublié l'adage "qui aime bien châtie bien". Si cette constitution a été refusée, ce n'est pas un acte destructeur, mais au contraire un acte pour faire grandir l'Europe. Qu'elle pleure et trépigne cinq minutes, qu'elle s'enferme dans sa chambre, et surtout qu'elle pense que c'est peut-être pour elle, pour "quand elle sera grande" qu'on a voté "non".

Il faut se rendre à une évidence : la "gauche caviar" s'est dangereusement droitisée.

tt a fait d'accord avec ta description de la politique fr

personnellement ça fait depuis le 6 mai 2002 que je crois a la politique du pire (j'aime pas le dire, ça fait vraiment troll toussa, ça y est il est jeune il est bourrin, mais bon je m'en fous après tout), dc j'attends bcp de 2007 ...

encore un pro-oui, qui n'a rien compris... il part du principe que le non (ou le oui) avait une couleur politique, c'est FAUX

Au contraire, il n'en à pas de précise et c'est justement c'est parce qu'il n'en à pas qu'il ne peut mener à rien.

On verra d'ici là... d'autres événements suffisament révélateurs devraient intervenir d'ici là... (niveau économique, niveau internat...)

Comme si on avait oublié l'adage "qui aime bien châtie bien". Si cette constitution a été refusée, ce n'est pas un acte destructeur, mais au contraire un acte pour faire grandir l'Europe. Qu'elle pleure et trépigne cinq minutes, qu'elle s'enferme dans sa chambre, et surtout qu'elle pense que c'est peut-être pour elle, pour "quand elle sera grande" qu'on a voté "non".

t'écris bien toi ;p en signature

ça résume bien la situation...

Nil> #megacrayon#

heu vous avez vraiment lus l'article pour écrire ça ????

nil : (je l'avais pas précisé, mais je préfère que ce soit clair )

kuk :
heu vous avez vraiment lus l'article pour écrire ça ????

oui, en entier (ie les deux pages)

quand a l'annalyse de Jean-Marie Colombani elle pose bonnes questions...

Oui oui on a compris, c'est le refrain habituel :



1) Le passivisme absolu :
- "L'Union européenne n'y est pas pour grand-chose."
- "La compétition internationale est une donnée dont aucun pays ne peut s'abstraire,"
- "la seule Europe possible"
- Il faut se "convertir à la réalité européenne" (ça fait penser à ce texte d'Alain Minc qui parle du "cercle de la raison")
- Il faut "cesser de se bercer d'illusion"

Comme l'écrivait Todd il y a quelques années : "Cette pensée zéro se contente de hurler l'inévitabilité de ce qui est ou de ce qui advient. Aux Etats Unis, elle clame l'inéluctabilité de l'ultralibéralisme. En France, celle de la monnaie unique et du libre-échange. Elle est Pangloss dans le Candide de Voltaire : tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Ni le catholicisme, ni le protestantisme, ni le radical-socialisme, ni le gaullisme, ni le bolchevisme, ni le fascisme, ni même le libéralisme du XIXème siècle n'avaient osé proposer au monde une pareille frénésie panglossienne d'acceptation de tout ce qui arrive. Le trait central unificateur de la pensée zéro est une glorification de l'impuissance, une célébration active de la passivité que l'on doit désigner par un terme spécifique : le passivisme."




2) Quant à ceux qui croient encore en quelque chose, ce sont des "nationalistes", "xénophobes", "dogmatiques", "nostalgiques", "cyniques", "démagogues", "protectionnistes", qui ont "peur du changement", des "protestataires tous azimuts", des "crispés", des "anti-européens", qui ont "mêlé leurs voix" avec Le Pen(*), des gens "attachés à ce que rien ne change", "repliés sur une conception étroite de l'intérêt national", etc, etc, et encore je ne relève pas tout.




3) Le texte du TCE lui même n'a aucune importance pour Colombani. Ce qui compte, c'est d'être hype.
- "les termes dans lesquels il est rédigé ont moins d'importance que l'attrait de ce qu'il promet."
- "cette Europe qui barre l'horizon, qui dérange les habitudes, qui impose des changements."
Que le texte puisse être mauvais est une idée qui ne saurait lui traverser l'esprit une seule seconde.



4) Quels sont les rares passages du texte qui ne sont pas des incantations? Pas grand chose.
Il affirme que le chomage "relève bien davantage d'une plus ou moins mauvaise alchimie nationale" que de la politique européenne.
C'est tout à fait faux! Il est admis qu'une large partie du chômage français (mettons 1 million de chomeurs) est dû à la politiquemonétaire : la politique du franc fort, puis de l'euro fort, et les objectifs de la BCE.





(*) Ce que Colombani ignore, c'est que les partisans du oui ont mêlé leurs voix à celle de Robert MICHOU (dans le Bas-Rhin), un gros salaud raciste qui bat sa femme et qui n'aime pas ses voisins.


(edit : super cross)

Nil & Hippo

alors pourquoi répondre a coté ?

crayon hippo aussi...

kuk :
alors pourquoi répondre a coté ?

dis nous ce que tu as compris dans son article partisant, ça m'intéresse...

Aussi, étant donné la France est un des plus grands contributeurs de l'UE, je pense que les citoyens, à force de voir (ou de croire c'est selon) qu'on paye pour l'autre et qu'en échange ils ne reçoivent rien de notable de la part de Bruxelles, ça a dû les frustrer... (sauf pour les agriculteurs, PACàdonf)

c'est mentionné dans l'article quand il parle de la position du mouvement ATTAC