Le pire c'est que j'ai pas de réponse toute faite

En fait, pour ce que dit Yoshi, je suis parfaitement d'accord (c'est que que j'ai tant lu en fait

)
Pour la solution, j'en ai pas à vous proposer, ou plutôt, j'en ai à titre personnel mais ça plaira à personne

Aller, je vous la fait en grand, mais qu'une seule fois, profitez-en pour rigoler, ça se reproduira pas

En fait, la société actuelle s'est débarassée de deux choses : la religion, et le pouvoir monarchique héréditaire tenu de Dieu et reposant sur les épaules de son lieutenant (le roi).
Le modèle du pouvoir de l'Ancien Régime tient ainsi :
- tout être à son âme à sauver, pour ne pas se damner
- pour se sauver, le roi doit comme tout le monde remplir les devoirs de son état, qui est de gouverner son peuple dans la justice et la prospérité spirituelle, morale et matérielle
- ainsi, le roi ne doit pas gouverner par intérêt personnel, mais dans l'idéal fixé par Dieu (je rappelle que la Monarchie Française est de droit divin, cf baptême de Clovis, Saint Rémi toussa), donc pour l'intérêt exclusif de son peuple
- l'intérêt du peuple passant avant l'intérêt particuliers de certains hommes d'affaire, les rois ont plusieurs fois effacé d'un coup de plume une dette qui aurait plongé le pays entier dans la misère : triomphe de l'intérêt général sur l'intérêt particulier. (aujourd'hui en Grèce, le pouvoir-fantoche assassine son peuple (c'est Médecins sans Frontière qui soigne maintenant un tiers des Grecs) pour l'enrichissement maximal de quelques particuliers).
Aujourd'hui :
- chacun fait se qu'il veut, seul les lois sont limitantes, mais la morale n'existe plus
- la morale ayant été jetée aux orties, et l'homme n'étant pas naturellement bon (désolé Rousseau, mais j'y crois pas ><), chacun est libre de poursuivre son intérêt personnel, au détriment complet de l'intérêt général
- les politiciens utilisent donc le pouvoir pour servir leur propres intérêts et non ceux des gouvernés (btw : vous vous êtes jamais demandé pourquoi 100% des politiciens sont fortunés ?)
- l'appât de l'argent et des honneurs n'étant plus limité par la morale, et ayant de fait perdu son côté honteux dans l'excès, les-dits politiciens sont achetés par tout ce que le monde compte de financiers et d'hommes d'affaire
- au final, les politiciens sont tenus de diverses manières, mais avant tout par l'argent, les honneurs et les plaisirs, par ceux que le devant de la scène n'intéresse pas, mais qui tirent les ficelles de la politiques grâce aux généreuses rétributions attribuées aux politiciens zélés (mais pourquoi tous les "hauts-fonctionnaires", tout spécialement ceux des impôts, sont recyclés dans les conseils d'administration dess trusts internationaux ? Auraient-ils servi leurs intérêts avec zèle ? Et pourquoi apprends-t-on que telle ministre est une ancienne de telle industrie, pour laquelle elle est, heureux hasard, en train de faire sur mesure des lois aux petits oignons ?)
- il ne faut certainement pas s'attendre à une sortie naturelle de la crise et à un redressement naturel de notre économie. La Grèce est en train de le prouver, Chypre aussi, l'Espagne aussi, et c'est certainement que le début. On a même plus la maitrise de nos frontières, de notre argent (nos intérêts financiers sont dans les mains de banques PRIVÉES, même plus de l'état

), de notre travail (lois sur les travailleurs de la zone UE expat dans un autre pays UE), de notre justice. Bref, nos politiques ont abandonné 100% des pouvoirs régaliens. Peut-on compter sur eux pour nous défendre ou servir nos intérêts ? #joker#
Bref, le modèle monarchique a dérivé (Renaissance, Roi-Soleil toussa) et a payé de son existence. Béni soit le temps du Moyen-âge. Le modèle libéral (ou communiste, c'est kif) actuel est une dictature économiques, dirigée par ceux dont on ne sait pas les noms, et animés par une bande de pantins, qui derrière leurs belles promesses, n'utilisent leurs pouvoir que pour s'en foutre un maximum dans les poches à nos frais.
Comme dit la signature de je-sais-plus-qui sur le forum :
Les ministres ne sont que des commis chargés d'exécuter les ordres des grands banquiers, des pantins dont la Haute Banque tire les ficelles. Alexandre Millerand, président du conseil des ministres...
Voilà, c'est un chef de gouvernement qui parle...
Et voilà, hormis la dernière phrase, c'est pas du bouquin, c'est du moi. Je vous donne 10 minutes pour rigoler.
