Folco (./23057) :
Rommel (qui a participé, sisi, il en est même mort)
Nope. Il a été introduit dans les cercles conspirateurs mais n'a joué aucun rôle au moment du putsch.
D'ailleurs, l'aurait-il voulu qu'il n'aurait pas pu : en juillet 1944 Rommel est gravement blessé à la tête et hospitalisé.
était un anti-nazi de la première heure.
Bof, pas tant que ça.
Il n'était pas nazi, il ne faisait pas partie de cette génération qui suivaient Hitler fanatiquement. Avec ses compétences militaires ça lui a permis de se détacher du régime et de voir que le führer était fou.
Mais il a aussi été un authentique admirateur d'Hitler et a joué le jeu du régime pour atteindre les plus hautes responsabilités, il a décidé et profité de la propagande nazie autour de sa personne.
Les corps-francs, qui composèrent en majorité le corps des officiers durant la WW2, s'étaient toujours montrés anti-nazis.
Ça dépend. Les corps francs sont aussi l'ancêtre de la SA.
Dans l'entre deux guerre, les corps francs étaient des milices anti-républicaines et violentes. Après le putsch de Kapp (pendant lequel ils ont pris Berlin et contraint le gouvernement de Weimar à fuir, l'armée refusant d'intervenir) ils ont été dissous (1921) mais leurs membres se sont réunis en plusieurs nouveaux mouvements.
- Pas mal on rejoint la SA.
- Certains ont créé l'OC (une milice anti république pratiquant l'assassinat politique) et furent plus tard célébrés comme des héros par le régime nazi.
- Une majorité rejoint les Stahlhelm.
Les Stahlhelm étaient monarchistes et je suppose que c'est d'eux dont tu parles. Étant monarchistes, ils n'étaient pas nazis, et après leur prise de pouvoir les nazis les ont encadrés, intégré au Parti et finalement dissous.
Mais antinazis, les Stahlhelm? Faut le dire vite. Les SA sont leurs frères d'arme, ils sont issus des mêmes mouvements et partagent quasiment toutes leurs valeurs (violence politique, antiparlementarisme, antisémitisme, expansion à l'est de l'Allemagne...)
En 1931 ils rejoignent le NSDAP et le DNVP dans le front de Harzburg. En 1933 Seldte, l'un des deux fondateurs, est ministre de Hitler puis prend sa carte au Parti.
'fin bref comme antinazis on fait mieux.
Alors, je crois que tu vas un peu trop loin. Il y avait des anti-nazis déterminés dans ce complot, et de longue date.
Je suis d'accord sur le fait que la plupart des officiers n'étaient pas nazis. D'ailleurs les nazis détestaient ces vieilles familles aristocratiques prussiennes qui peuplaient l'armée.
Mais bon, au mieux ils étaient des antinazis mous et timides.
Canaris aussi, ancien cadet, putschiste, anti-nazi de la première heure.
C'est vrai. Canaris a beaucoup tenté, mais avec peu de résultats... trop seul.
il était le chef d'état nommé à la mort d'Hitler. D'ailleurs il en est mort.
Oui, et oui.
Ça n'empêche qu'il n'a pas participé au putsch.
Tu veux rire ???
Ludendorff et Hindenburg, chefs de l'État-major, établissent peu à peu un pouvoir absolu en Allemagne, au point que Guillaume II n'étaient plus là que pour arroser les fleurs. Ils mettent en place un culte de la personnalité, genre Hindenburg qui se fait construire une statue de douze mètres de haut à Berlin.
Plus la guerre avance, plus l'armée devient le seul pouvoir qui gouverne l'Allemagne.
En juillet 1917, ils obligent Bethmann-Hollweg à démissionner. Ils veulent choisir le prochain chancelier (mais échouent). Un peu plus tard ils s'octroient les pouvoirs de la chancellerie et négocient directement avec les partis politiques.
Plus tard, après la défaite, Ludendorff et Hindenburg se brouillent et le premier est renvoyé par Guillaume II, le pouvoir militaire s'effrite. Toutefois la population continue à faire corps derrière Hindenburg, il est vénéré et couvert d'honneurs, les allemands refusent l'idée que l'armée ait pu perdre.