Quel hypocrite cet Eolas.
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou
very Le 29/02/2008 à 23:15 blabla un peu de mauvaise foi (on peut très bien faire voter révision_constit+ratification en un référendum ?), dailleurs la fin le dit bien.
Et non modifier la constitution pour dire 'j'abandonne possiblement presque toute ma souverainetée à l'europe', ce n'est pas du tout neutre (pour un souverainiste, le 'possiblement' est déjà innacceptable, la violation est déjà constitué. ) n'est pas juste une mesure technique indolore, et on pouvait très bien en effet la réviser une première fois juste pour retirer ce que l'on avait mis pour le TCE.
Ensuite éventuellement par référendum on aurait décidé du tce_2.0 et des modifs constitutionelles néccessaires.
En ce qui concerne la jérémiade médiatique, vu la quasi-censure (de fait) actuelle alors qu'il s'agit d'un des actes les plus incroybales depuis la début de la 5ém c'est fort...
C'est un coup classique des ouiistes cons que de décrdibiliser les nonistes (en disant que c'est le choix de LePen ou tout autre comparaison aussi élogieuse.) plutôt que de discuter...
En fait je crois que c'est un coup classique de l'establisement politico-médiatique, la fashisation des autres..
«Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - Sören Kierkegaard
La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.
Ca serait un véritable drame de supprimer l'UE.
En France le nombre de chomeurs risquerait de monter à plusieurs millions, et notre niveau de vie de redescendre au niveau de la Suisse.
Le continent européen privé des judicieuses politiques monétaires de l'UE, c'est le monde entier qui risquerait une crise financière et économique d'une intensité jamais vue depuis 1929.
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou
vince Le 04/10/2009 à 15:40 la solution proposée par hippo aurait l'avantage de détacher les chaines que chaque pays se sont mis entre eux autour des mains et des pieds...
Nil Le 04/10/2009 à 15:55 Bah le rêve Européen a été corrompu sur l'autel du Marché... même la convention de Bologne, qui a de bons côtés, est parasitée par ça... ça ne donne franchement pas envie de continuer sur cette pente. Soit l'UE mourra de sa propre perversion, enterrant tous les bons côtés que peut proposer une dynamique européenne, soit l'UE aura la clairvoyance de muter. Mais les 10 dernières années nous montrent qu'elle n'en a a priori pas la faculté.
very Le 04/10/2009 à 16:07 ouais c'est de la si-fi: les zélites ont pas la capacité mentale de muter
«Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - Sören Kierkegaard
La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.
vince Le 04/10/2009 à 16:10 sans doutes que si mais après, à supposer qu'il sagisse de la bonne mutation, encore faudrait il qu'ils le veuillent...
very Le 04/10/2009 à 16:32 vince > Ce que je veux dire, c'est que pour *vouloir* "la" bonne mutation:
-il faut déjà que cette mutation soit pensée comme une possibilité plausible. En l'état actuel de leur fonctionnement mental, de leurs croyances et préjugés, c'est impossible.
-il faut *voir* la réalité ( avoir une certaine perception du monde ) pour se rendre compte que le voie actuel n'est pas la bonne. En l'état actuel de leur vue et perception, c'est impossible.
-il faut être courageux. En l'état actuel de leur comportement, c'est très très improbable.
edit: cross
«Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - Sören Kierkegaard
La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.
Alors faut déjà virer 90% de nos politiciens qui reposent, pardon, siègent grassement à l'Elyssée...
Kochise

Si Dieu m'a de nouveau fait homme, cette fois il m'a pas raté : marcher sur l'eau et dupliquer les pains, ça marche p'us :/
Nil Le 04/10/2009 à 18:37 Oui et non... tu ne réponds pas à la remarque de Folco en fait...
Le système législatif européen fonctionne sur le principe des lobbies (de marché ou pas, il y a des lobbies écologiques qui font des propositions). C'est à dire que ce sont des groupes d'influence qui font d'une partie le travail qui est confié en France à des commissions, et d'une autre partie des propositions législatives qui vont transiter par les députés européens.
Un des problèmes de ce système est l'opacité de la démarche pré-législative : les influences des lobbies ne sont pas connues du peuple, il y a (à tort ou à raison) de ce fait (comme dès qu'il y a un brouillard opaque dans un fonctionnement) une très forte suspicion de malversations et de jeux d'influences sur les échanges entre élus et lobbies, et le lobby qui a le plus de moyens (en particulier au niveau de sa com') est celui qui a le plus de chance de trouver écho auprès des députés et du législateur. Il ne faut pas se leurrer, même si c'est moins organisé, ça fonctionne comme ça en France aussi (sauf que le côté humaniste français ne peut pas concevoir ça, donc qu'on le cache totalement).
L'autre problème (qui est, à mon sens, bien plus important) est que les députés (et autres élus) européens ne travaillent quasi plus qu'avec les lobbies et en oublient leurs électeurs. Il y a une distanciation réelle entre le terrain/les préoccupations du quotidien et la tête évaporée de l'UE qui pense qu'elle est plus intelligente que tout le monde et se la joue oligarchie isolée.

A mon grand étonnement, il y avait eu un reportage très intéressant sur les lobbies sur France Info, aux dernières élections. Ils interviewaient des gens qui disaient "nous, on prépare des textes de loi, et souvent, ils sont votés sans qu'une virgule ne soit changée". Et c'étaient des équipes envoyées par les plus grosses multi-nationales européennes. Trouducutant.
Nil Le 04/10/2009 à 18:42 Oui, et les députés disaient sans ciller qu'ils étaient très content que d'autres gens fassent leur boulot...
(Tiens ça me fait une raison de plus de détester europe écologie ; j'ai horreur de cette idée de pédagogie électorale)
Les droits inaliénables du troll :
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2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
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6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou
Ah mais débattre j'aime beaucoup. C'est pédagogie que je trouve douteux. Derrière il y a l'idée que les électeurs sont des enfants à qui il faut apprendre, et que les gouvernants ou le journalistes qui sont là pour enseigner détiennent la vérité. Il y a aussi l'idée que quand le vote déplaît aux dits gouvernants, c'est le résultat d'une erreur des électeurs-collégiens, et non d'un choix cohérent et justifié.
Alors que le pari de la démocratie est tout autre : l'électeur est majeur et vacciné, et il est sensé dans l'isoloir avoir un avis aussi légitime et autorisé que chacun de ses concitoyens. On peut ne pas croire à ce postulat, mais alors autant avoir le courage de ses opinions et prôner une oligarchie ou un vote censitaire, plutôt que d'infantiliser les électeurs.
Bon enfin bref tout cela est un point de vocabulaire mineur, mais c'est un symptome comme un autre de la crise de la démocratie. Je ne sais pas si à des époques davantage démocrates on aurait autant employé un tel vocable.
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou
Nil Le 04/10/2009 à 20:57 Sans infantiliser le lecteur, c'est comme tout... beaucoup de gens se désintéressent pendant une longue période de la façon dont le pays est organisé. Le jour où ils (et je m'inclue dans ce "ils" sur certains plans, d'ailleurs) ont envie de s'intéresser à ces mécanismes, ils se retrouvent dans une situations assez simple : soit se diriger vers les groupes qui ont un discours fondamentalement simpliste (le NPA, l'extrême droite et tout discours populiste, finalement), soit décider que tout ça n'est pas fait pour eux, soit avoir la chance d'être accompagné dans une compréhension ouverte de cet ensemble de choses.
Bien entendu, ce troisième point est dangereux pour deux raisons. D'abord, il peut être un leurre et aboutir à une situation proche du premier point (une "pédagogie" trop biaisée - une pédagogie a toujours un biais - peut mener à la manipulation et à faire faire des choix simplistes). Ensuite, il peut faire croire qu'on a compris et - de fait - ne pas donner le goût du débat.
Dans un idéal certain, cette pédagogie politique devrait permettre à l'électeur non d'être pris par la main pour rejoindre un groupe donné mais - et ce même si c'est initié un groupe - pour se poser la question de la place qu'il accorde à son engagement politique (au sens de la cité).
Le problème n'est pas tant le côté "pédagogique" que ce qu'on veut faire de cette pédagogie.
Je suis curieux de connaître ton éclairage sur ton opinion en tant qu'enseignant, en fait. Est-ce que tu penses vraiment que commencer par un "débat universel" n'exclut pas de fait une partie des gens ? (En fait, ça me fait penser au "collège unique" qui a été instauré par des gens que tu ne portes pas en haute estime, de mémoire ^)

Je ne suis pas d'accord. C'est en ne discernant pas que Hitler a été élu et que tout le monde a gobé la propagande Goebelsienne. La réflexion sur le pangermanisme et le culte du sang aurait évité ça. C'est sûr, si on ne réfléchit pas, on ne voit rien arriver.