montreuillois (./143) :
Je suis d'accord dans le fait que les repères s'apprennent tôt (et pas avec les coups on est d'accord).
Faut voir que, a très bonne éducation égale, y'a des cas, certes rares mais existants, qui en ont franchement besoins.
Nil (./149) :
Des délinquants "naturellement" délinquants, je n'en connais pas beaucoup.
Bha y'a des gens qui ont un tempérament naturel qui est quand même de faire toutes les conneries possibles

Nil (./149) :
ils peuvent bien avoir des écarts de conduite, peu de monde va s'en soucier sur un champ de bataille.
Heu si, mais on ne se soucie pas des mêmes écarts et pas de la même façon ( essaye de déserter ou fait une connerie importante pour ton camps.. ). Des codes sociaux différents quoi..
Nil (./153) :
Retour à la problème du "rôle de la ville", en particulier de la ville-dortoir, de la centralisation des activités sur de grands pôles, de la suppression d'une vie de proximité...
Fluff habituel de la gauche depuis 30 ans, avec le succès que l'on a connu.
Je pense vraiment que c'est une explication trop facile, et si pas complètement fausse, largement insuffisante..
( et dans ces 'cités dortoirs', y'a eut très longtemps une vie de proximité assez développé.. Je sais pas je pense que le sentiment que les gens ont – frustrés de la société de consommation sans aucun avenir personnel // content de jouir de bonnes conditions matériels et confiant dans l'avenir – est par exemple bien plus important. Evidemment, ça tombe pas du ciel, ce sentiment vient aussi du fonctionnement de la société, de son évolution, touça.. )
Y'a un truc que je pige pas bien sinon... les gosses de -10 ans peuvent avoir des traumatismes à cause de claques alors que ça leur fait rien de se foutre sur la gueule tous les jours à la récrée – et plus si affinités ?

Sinon petit j'avais compris la faille – que les adultes ont peur de frapper trop fort les enfants – puisque après une claque je disais 'même pas mal'

Plus grand avec ma mère j'ai trouvé plus marrant le 'ça va maman tu t'es pas fait mal à la main ?' avec sourir, mais bon les claques de filles, j'ai souvent kiffé, en particulier avec les petites-copines. Ce geste génial, ce renoncement absolu et cet aboutissement parfait, la cristallisation de l'amour et de la haine. Cet aveau d'impuissance aussi.
D'ailleurs ma meilleur nuit de baise, c'était après m'être pris une bonne claque. Vous voyez que c'est positif !