150

momotte (./143) :
./142> j'ai pas lu vos posts d'avant, mais une singularite circulaire (Kerr?) a peut-etre un horizon de forme toroidale,

Tiens ça serait rigolo ça cheeky
Mais en fait non, les deux horizons sont des sphères...

Plus le trou noir tourne vite, plus le rayon de la singularité est grand, et plus l'horizon intérieur se rapproche de l'horizon extérieur. S'il tourne assez vite, les deux horizons finissent par se confondre. Au delà de cette vitesse, il n'y a plus d'horizon du tout et la singularité est nue, mais en principe ce cas extrême ne devrait pas être physiquement possible


J'ai essayé de lire quelques trucs, je ne garantis pas une bonne compréhension, mais voilà ce qu'il en ressort :
- L'horizon extérieur (horizon des évènements) est un endroit où le genre des coordonnées (spatiale et temporelle) s'inverse.
- L'horizon intérieur (horizon de Cauchy) est un endroit où ce genre s'inverse à nouveau. (De même que l'horizon extérieur est l'endroit où la vitesse de libération atteint la vitesse limite c, l'horizon intérieur est l'endroit où un certain truc atteint c, mais j'ai pas compris le pourquoi du comment. Ce sont aussi les deux surfaces où le temps semble se geler, pour un observateur extérieur.)

- Si on plonge dans un trou noir statique, voilà ce qui se passe :
1) Loin du trou noir, on "voit" la singularité comme un objet spatial, qui se situe à tel endroit. (Enfin, on ne la "voit" pas, bien sûr, mais on ressent les effets du trou noir).
2) Une fois qu'on a passé l'horizon, la singularité cesse d'être dans une direction spatiale et se trouve dans une direction future. Autrement dit, on ne voit plus de singularité, tout ce qu'on ressent c'est que l'espace sur lequel on est assis est en train de se contracter, de se contracter... Jusqu'au moment où on est écrabouillé en un point : on a alors atteint la singularité.
Pendant toute cette phase, on peut bouger à droite à gauche si on veut, mais on est certain de ne jamais refranchir l'horizon dans l'autre sens, et on est certain qu'au bout d'un moment on sera écrabouillé en un point (= on atteindra forcément la singularité)

- Si on plonge dans un trou noir en rotation :
1) Le point 1 reste le même.
2) le point 2 reste le même.
3) Sauf qu'à un moment on va franchir l'horizon intérieur. C'est à dire qu'au bout d'un certain temps de contraction, qui semblait devoir se terminer inéluctablement par un point, paf, la singularité redevient un objet spatial qu'on peut voir, et qu'on peut même éviter si on a un bon vaisseau spatial. (Même si en pratique, ça doit être un endroit tellement violent qu'il n'y a guère de contrôle possible...)

Une fois dans cet espace intérieur, il se passe plein de trucs curieux.
Donc, comme déjà dit, la singularité est un cercle, elle est attractive si on l'approche sur le plan équatorial, et répulsive dans les autres directions.

Elle délimite un disque, de dimension 2, qui est en quelque sorte un "trou" dans l'espace : un bord de la variété espace-temps. Mais ça n'a pas de sens physiquement : on peut prolonger analytiquement la variété, et il y a un autre univers, symétrique, derrière ce disque.

Autrement dit, si on est dans l'univers n°k, et qu'on franchit le disque dans un sens, on se retrouve dans l'univers n°k+1. Si on le franchit dans l'autre sens, on se retrouve dans l'univers n°k-1. Il est d'ailleurs possible que les univers k-1 et k+1 soient les mêmes, et que la singularité ne connecte que deux univers.

Il existe des trajectoires où on rentre dans le trou noir, on franchit les deux horizons, on passe dans le cerceau de la singularité... puis on repasse deux horizons dans l'autre sens, et on se retrouve, hmm... sorti du complémentaire d'un trou noir, dans un autre univers? [Tout ça est une conséquence du calcul, mais n'a probablement pas de réalité physique, vu qu'on n'observe pas de trou blanc ?!]

Il existe aussi à l'intérieur de l'horizon de Cauchy, mais je ne sais pas comment, des trajectoires de genre "temps" fermées : c'est à dire qu'une particule peut revenir dans son propre passé.




Pour la charge :


Un trou noir chargé a deux horizons aussi, une fois passé le second on voit une singularité spatiale. Par contre elle est ponctuelle, c'est moins exotique.
Je ne sais pas comment l'électromagnétisme est considéré par la relativité générale. C'est certain que la courbure de l'espace temps ne dépend que de la masse. Mais d'un autre côté, la relativité restreinte a été conçu pour résoudre le problème des équations de Maxwell (qui ne sont pas invariantes par les lois usuelles de transformation de repères, mais par les transformations de Lorentz). Donc l'électromagnétisme est intégré dans la relativité, c'est l'un des buts de la théorie.

Peut être que les deux horizons n'apparaissent que pour une particule chargée? (= en s'approchant à une distance minuscule de la singularité, la force électromagnétique devient du même ordre de grandeur que la gravitation et il se passe des choses?)
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151

Hippo: tu pourrais pas tout résumer ça en un mot ? ça serait plus simple cheeky
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GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
Stalin est l'élection de la langie.

152

je peux te résumer à partir de ce que j'ai compris : "Awesome !"
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153

Hippopotame (./150) :
Donc, comme déjà dit, la singularité est un cercle, elle est attractive si on l'approche sur le plan équatorial, et répulsive dans les autres directions.
Par « plan équatorial » tu entends plan de la singularité ?
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L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
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154

oui
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155

Pour le vaisseau spatial il aura intérêt à être solide, car il me semble également qu'il y a une frontière (ou est-ce le même horizon) au delà de laquelle aucune force ne pourrait retenir la cohérence de la matière tiraillée par le gradient gravitationnel.
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156

Au fait, il y a des particules qui peuvent être émises par la singularité, depuis les directions répulsives.
D'ailleurs elles peuvent être émises de façon tout à fait arbitraire, il n'y a rien de déterministe : décider de la matière émise revient à fixer une condition au bord quand on résout l'équation de la relativité générale.

Ce comportement arbitraire est peut être un signe qu'on atteint les limites de la théorie et que tout ça est un peu bidon (mais ça on le sait déjà quand on parle de singularité). Cet indéterminisme n'apparaît pas pour une singularité ponctuelle, qui est attractive depuis toutes les directions : dans ce cas, ce qui est arbitraire ce sont les particules tombées dedans dans le passé, ce qui n'entraîne pas de problème de causalité.
De plus s'il y a des lignes de temps fermées c'est aussi un problème de causalité.


./155>
Effectivement, ce qui est ennuyeux pour un bonhomme qui fait le grand plongeon, c'est le gradient plus que le champ gravitationnel lui même.
Si le gradient est trop fort, il est transformé en spaghetti par les forces de marée.

Mais trou noir n'est pas toujours synonyme de fort gradient. Le gradient est fort au voisinage de la singularité, mais si le trou noir est suffisamment gros, le gradient peut être raisonnable au niveau de l'horizon et tout va bien. (les trous noirs stellaires sont trop petits par contre)

Un énorme trou noir n'est pas la seule condition pour survivre : il faut aussi que le trou noir tourne super vite pour que l'horizon intérieur et la singularité ne soient pas microscopiques et qu'on puisse se jeter dedans (super vite = sans doute bien plus vite que toute situation physique réaliste).

En plus des dangers du champ gravitationnel, il faut aussi affronter près de l'horizon des niveaux de radiation déments, et des ondes gravitationnelles de grande ampleur (en tout cas si c'est un trou noir actif?)
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157

Et si tu devais dessiner un trou noir où tu placerais tous les éléments dont tu causes, ça donnerait quoi ? (J'ai besoin d'un dessin, moi tsss)

(momotte : couché !)
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158

(+1 pour le dessin, c'est pas faute d'y mettre de la bonne volonté pour essayer de comprendre mais je suis un poil largué là grin)
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159

Ben pourquoi pas essayer, mais c'est pas évident, faut que ça soit
1) en 4 dimensions
2) courbé
3) localement, avec la métrique de la relativité restreinte
Enfin j'essaierai peut être fear
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160

bah le pb c'est que l'espace temps ça se dessine pas trop (4d toussa)
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161

./159 : fais nous un gif animé oui
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162

Le problème aussi c'est qu'on peut supprimer des dimensions pour l'exemple (supposons que l'espace a seulement une ou deux dimensions...) mais ça marche mal pour représenter la singularité, qui est un cercle de dimension 1, et qui deviendrait... quoi?
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163

Tu veux pas plutôt sortir un DVD ?

164

Bah tu peux faire comme en dessin technique : tu supprimes une dimension spatiale à chaque fois, en coupe. Mais en plus, tu fait un exemple à t et t+1 pour qu'on ait un aperçu de la dimension temps. Non ?
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165

Bonjour pour représenter une singularité qui devient successivement un lieu, puis un futur, puis de nouveau un lieu (et surement en plusieurs dimensions temporelles en forme de tore hypno). cheeky

166

Ha oui et ça pourrais même faire un trou de ver a ses heures perdues cheeky
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GCC4TI importe qui a problème en Autriche, pour l'UE plus et une encore de correspours nucléaire, ce n'est pas ytre d'instérier. L'état très même contraire, toujours reconstruire un pouvoir une choyer d'aucrée de compris le plus mite de genre, ce n'est pas moins)
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167

hm, interessant. mais je doute quand meme que d'un coup, quand tu passe l'horizon des evenements, paf, la singularite ne t'aparaisse plus comme a un endroit precis de l'espace, mais comme un endroit dans le futur.
ca me paraitrait plus logique que ca soit progressif.

"l'espace qui se contracte autour de toi", ca ne me parait etre qu'un effet secondaire du gradient gravitationnel, qui contracte l'espace.
l'espace est aussi contracte a l'exterieur de l'horizon des evenements. c'est juste que lorsque tu le depasses, ca devient de plus en plus "apparent", et la singularite peut justement etre vue comme une region ou l'espace est infiniment contracte (enfin, infiniment... facon de parler, apres on arrive, comme tu dis, a un point ou les theories donnent des resultats physiquement improbables... (ou en tout cas tres difficilement concevables) c'est peut-etre juste que la theorie en question n'est plus valable passe un certain point, c'est pareil dans plein de trucs. c'est comme les vieux trucs qui approximaient les radiations des corps noirs (dsl j'ai oublie le nom (des dits trucs, pas du "blackbody radiation" triso), qui petaient totalement en dehors d'un certain range de longueurs d'ondes, mais qui restaient valides pour des ranges proches du visible. certains facteurs secondaires d'habitude insignifiants peuvent evidemment devenir tres significatifs lorsqu'on considere les cas extremes.. bref, j'ai toujours ete un peu perplexe sur ces singularites, ou toute la masse du trou noir est soit-disant concentree dans un espace "infiniment petit"... mais pour le coup au sens mathematique du terme... (apres c'est aussi le risque de switcher en mode "maths pures" lorsqu'on arrive plus a visualiser un truc... ne faire confiance qu'aux formules, balancer quelques nombres, et arriver a des resultats mathematiquement corrects, mais physiquement aberrants...))

bref.
en gros, ce "switch" de type dimensions me parait un peu artificiel...
d'apres ce que j'avais compris (et ce que je comprends toujours apres avoir lu tes posts, mais je comprends peut-etre mal grin) on peut visualiser le phenomene des deux points de vues a la fois. (la singularite dans l'espace, et dans le futur)

c'est juste que tant qu'on n'a pas depasse l'horizon des evenements, elle sera _peut_etre_ dans le futur, alors que lorsqu'on l'a passe, elle va etre ineluctablement dans le futur, vu qu'on ne pourra de toutes facons pas ressortir, et de plus en plus difficile a localiser, vu l'augmentation demesuree du gradient gravitationnel.

c'est juste que, si on supposait que la singularite a une dimension non nulle, vu que l'espace-temps se contracte, du point de vue de la particule qui tombe (ou qui evolue, au choix grin) vers la singularite, la singularite "grossit".
si on suppose que c'est une vraie singularite, et qu'elle a une dimension nulle, il arrive un moment ou.. je sais pas, ca doit logiquement devenir "fuzzy", et ou on divise par zero et ou on est englobe par la singularite de facon indefinie trilove (j'aurais pas du boire autant de bieres ce soir #trihum#))

enfin bref, je sais pas si c'est valide comme raisonnement de voir "l'espace autour de toi qui se contracte", (enfin plutot, qui s'etend, vu que c'est toi qui te contractes grin enfin c'est tordu cheeky), jusqu'a ce que t'atteignes la singularite) juste comme un effet secondaire de la distortion qui a deja lieu, a une echelle moins grande, avant de traverser l'horizon des evenements.

bon et puis je suis un peu bourre, dsl si c'est pas tres lisible triso
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HURRRR !

168

en fait c'est pas terrible de penser a ca / parler de ca en ayant picole...

par contre avec des champis ca doit donner trilove
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HURRRR !

169

momotte (./167) :
c'est comme les vieux trucs qui approximaient les radiations des corps noirs (dsl j'ai oublie le nom)
Faut lire poster le plus tard possible, c'est écrit là embarrassed

Euh sinon c'est pas très logique de commencer par dire que c'est un peu artificiel, que c'est sûrement les limites de la théorie et tout, puis de parler de la singularité comme si c'était un objet physique grin (sinon le fait que la singularité est peut-être dans le futur tant qu'on n'a pas passé l'horizon, ben oui, tout simplement parce qu'on peut le passer, cet horizon cheeky ; et oui le fait qu'elle est inéluctablement dans le futur une fois qu'on est à l'intérieur c'est ce qu'expliquait hippo pour un trou noir qui ne tourne pas... mais par contre ça ne veut rien dire qu'elle est difficile à localiser, la singularité a une définition mathématique, elle se situe dans une région donnée de l'espace-temps, et je ne vois pas trop le rapport avec le gradient gravitationnel confus)
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Sally (./169) :
momotte (./167) :
c'est comme les vieux trucs qui approximaient les radiations des corps noirs (dsl j'ai oublie le nom)
Faut lire poster le plus tard possible, c'est écrit là embarrassed


vous parlez de ca dans plptp? trifus


(sinon le fait que la singularité est peut-être dans le futur tant qu'on n'a pas passé l'horizon, ben oui, tout simplement parce qu'on peut le passer, cet horizon cheeky ; et oui le fait qu'elle est inéluctablement dans le futur une fois qu'on est à l'intérieur c'est ce qu'expliquait hippo pour un trou noir qui ne tourne pas... mais par contre ça ne veut rien dire qu'elle est difficile à localiser, la singularité a une définition mathématique, elle se situe dans une région donnée de l'espace-temps, et je ne vois pas trop le rapport avec le gradient gravitationnel confus)


je parlais de ca:

- L'horizon extérieur (horizon des évènements) est un endroit où le genre des coordonnées (spatiale et temporelle) s'inverse.
[...]
2) Une fois qu'on a passé l'horizon, la singularité cesse d'être dans une direction spatiale et se trouve dans une direction future. Autrement dit, on ne voit plus de singularité, tout ce qu'on ressent c'est que l'espace sur lequel on est assis est en train de se contracter, de se contracter... Jusqu'au moment où on est écrabouillé en un point : on a alors atteint la singularité.


et le rapport avec le gradiant gravitationnel, c'est juste: "tout ce qu'on ressent c'est que l'espace sur lequel on est assis est en train de se contracter, de se contracter... Jusqu'au moment où on est écrabouillé en un point : on a alors atteint la singularité.", ce qui est deja le cas avant le changement de genre de coordonnees.

et justement "le genre des coordonnees s'inverse", ca me parait juste etre une representation artificielle d'un phenomene continu qui peut etre vu des deux facons a la fois. (dans les deux genres de coordonnees, si tu preferes)
la dite impression de contraction, c'est juste parceque tu te rapproches du centre du trou, ou se situe la singularite. -> donc la ou le gradient gravitationnel augmente -> la ou l'espace se contracte de plus en plus.
pas juste "tu passes l'horizon et paf tout d'un coup la singularite n'a plus de localisation en coordonnees spatiales, mais en coordonnees temporelles"

bref, tout ca me parait tout ce qu'il y a de plus normal et continu, l'histoire de changement subit lorsqu'on passe l'horizon des evenements est assez.. "trifus"
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HURRRR !

171

Bon alors j'ai essayé de faire quelques dessins cheeky (uniquement pour le trou noir statique, parce que c'est facile de dessiner une singularité qui est un point cheeky j'essaierai peut être de représenter le trou noir de Kerr demain...)


Alors d'abord il faut parler de l'espace temps tel que le décrit la relativité.

Pour simplifier je suppose qu'il n'y a qu'une dimension d'espace, donc l'espace temps peut être représenté par un dessin en dimension 2.






Avant Einstein, on se représentait l'espace temps comme ça :

nqGa

Il y a un axe (absolu) de temps, un axe (absolu d'espace).
Une particule qui se trouve en A voit autour d'elle une "tranche d'espace" (c'est la fine ligne bleue). Au dessus de cette tranche d'espace, il y a l'univers futur : c'est là qu'elle peut aller. En dessous, il y a l'univers passé (c'est là d'où elle vient).
L'ensemble des points où elle s'est trouvé à telle date forme la grosse courbe rouge : sa trajectoire dans l'espace temps. Cette trajectoire obéit à quelques contraintes, par exemple elle ne peut pas faire de boucle, il faut toujours aller du passé au futur.




Depuis la relativité restreinte en 1905, on sait que tout ça était faux. l'espace et le temps sont intrinsèquement mêlés. Dans l'espace temps, il n'y a pas un axe de temps et un axe d'espace absolus, chaque objet "voit" ses propres axes, et d'un objet à un autre ces axes peuvent différer.

Exemple :

Zn9s

La particule A "voit" (*) autour d'elle la ligne d'espace en bleu et ressent l'écoulement du temps le long de la ligne noire.
J'ai tracé en vert le cône de lumière : il s'agit de la trajectoire que parcourrait un rayon lumineux venant en A, ou un rayon lumineux arrivant en A.
Comme on ne peut pas aller plus vite que la lumière, ce cône sépare l'espace temps en trois régions :
- Le futur : l'intérieur de la partie supérieure du cône, c'est là où A peut aller.
- Le passé : l'intérieur de la partie inférieure du cône, c'est là d'où A est venue.
- L'Ailleurs : ce sont les points de l'espace-temps qui sont déconnectés causalement de A.

La trajectoire de A doit rester à l'intérieur du cône de lumière.

Prenons maintenant une particule B qui se déplace à grande vitesse par rapport à A (c'est à dire que sur le dessin en 2 dimensions, sa trajectoire est bien inclinée). Alors B aura des axes d'espace et de temps inclinés par rapport à A. C'est pour ça que A verra B (et B verra A) avec une longueur diminuée, et un temps propre ralenti : dans l'absolu leur longueur et leurs horloges n'ont pas changé, c'est un effet de perspective dû à l'inclinaison des axes.

(*) le terme est impropre, elle ne le "voit" pas au sens où elle reçoit des photons de là : c'est plutôt que c'est comme ça qu'elle se représente l'espace autour




Alors maintenant il faut dire ce qui change dans la relativité générale : grosso modo l'espace est courbé, et ça se traduit par le fait que les courbes de lumière sont courbées.

Quand on a une particule, elle a toujours un "cône" de lumière. Au voisinage de la particule, c'est un vrai cône. Mais à grande distance, ces rayons lumineux ne vont plus forcément en ligne droite.

SEuj

Là j'ai représenté une particule qui tombe dans un trou noir statique.
A chaque étape j'ai mis en bleu l'axe d'espace, en noir la flèche orientée vers le futur. La trajectoire est en rouge épais, des trajectoires *possibles* sont en rouge fin ; je n'ai pas mis les cônes de lumière, mais il faut imaginer qu'au départ de la particule ce sont les bissectrices des axes.

L'horizon des évènements est, dans l'espace à 1 dimension, un point. Donc dans l'espace-temps c'est une ligne. Par contre la singularité est un point unique de l'espace-temps (en réalité, il ne faudrait pas faire le dessin sur une feuille plate, mais sur une surface gauche, avec à un endroit une pointe (comme le sommet d'un cône) qui serait cette singularité).

Voilà ce que voit la particule :

A) L'horizon des évènements, et donc la singularité derrière, est dans l'espace, à sa droite.

B) La particule s'est rapprochée, ses axes penchent. Un observateur resté en A verrait le temps de B ralentir et sa longueur diminuer.

C) la particule est très près de l'horizon maintenant. Presque toutes ses trajectoires possibles tombent dans le trou, il y en a très peu qui s'échappent. En outre, l'horizon est en train de devenir parallèle à l'axe d'espace. Ca veut dire qu'au fur et à mesure qu'elle s'approche, la particule voit l'horizon de moins en moins comme un point de l'espace situé dans *une* direction, mais le voit de plus en plus dans *toutes* les directions : elle voit l'horizon se mettre à l'entourer.

D) Au moment du passage de l'horizon, l'horizon a totalement entouré la particule, puis a disparu de l'espace. La singularité, quant à elle, n'est plus non plus dans l'espace. Elle est le futur inéluctable après un court intervalle de temps : toutes les trajectoires possibles y vont.
La particule voit un espace sans horizon ni singularité, mais au fur et à mesure de l'écoulement du temps (et donc du rapprochement de la singularité), cet espace se contracte, jusqu'à ce que, crouic, on soit arrivé.





momotte (./167) :
hm, interessant. mais je doute quand meme que d'un coup, quand tu passe l'horizon des evenements, paf, la singularite ne t'aparaisse plus comme a un endroit precis de l'espace, mais comme un endroit dans le futur.ca me paraitrait plus logique que ca soit progressif.

Oui, c'est progressif d'une certaine façon : en s'approchant de l'horizon, on voit l'horizon nous entourer. Et quand il a totalement occupé toutes les directions de l'espace, c'est qu'on est entré, et là ça n'a plus de sens spatial de parler de singularité : on vit un processus d'écrasement et la singularité est la conclusion future de cet écrasement.
"l'espace qui se contracte autour de toi", ca ne me parait etre qu'un effet secondaire du gradient gravitationnel, qui contracte l'espace.

Le dessin rend peut être ça plus clair, ou pas, mais non. D'abord, si on considère des particules ponctuelles, elles ne subissent pas de spaghettification. Ensuite on peut éviter les inconvénients du gradient en multipliant les dimensions : avec un trou noir un million de fois plus gros, le gradient sera un million de fois plus doux, et il y a bien un moment où il sera suffisamment doux pour nous... sauf au voisinage immédiat de la singularité. Enfin, la spaghettification (qui vient de la structure du gradient) n'est pas qu'une contraction : c'est une contraction le long d'un axe, une expansion de l'autre, si je me souviens bien. Bref c'est pas la spaghettification le phénomène primordial.
l'espace est aussi contracte a l'exterieur de l'horizon des evenements. c'est juste que lorsque tu le depasses, ca devient de plus en plus "apparent",

donc non, ya vraiment une inversion des axes espace/temps au niveau de l'horizon, même si le voyageur ne remarque rien de particulier.
et la singularite peut justement etre vue comme une region ou l'espace est infiniment contracte

Oui, c'est un point de l'espace temps où la métrique tend vers l'infini.
c'est comme les vieux trucs qui approximaient les radiations des corps noirs (dsl j'ai oublie le nom (des dits trucs, pas du "blackbody radiation" triso), qui petaient totalement en dehors d'un certain range de longueurs d'ondes, mais qui restaient valides pour des ranges proches du visible.

catastrophe de l'ultravioletoui
certains facteurs secondaires d'habitude insignifiants peuvent evidemment devenir tres significatifs lorsqu'on considere les cas extremes.. bref, j'ai toujours ete un peu perplexe sur ces singularites, ou toute la masse du trou noir est soit-disant concentree dans un espace "infiniment petit"... mais pour le coup au sens mathematique du terme... (apres c'est aussi le risque de switcher en mode "maths pures" lorsqu'on arrive plus a visualiser un truc... ne faire confiance qu'aux formules, balancer quelques nombres, et arriver a des resultats mathematiquement corrects, mais physiquement aberrants...))

Oui c'est clair qu'il y a quelque chose qui ne marche pas, ce modèle du trou noir n'est qu'une approximation (probablement très bonne), mais la relativité est sans doute incapable de décrire correctement le voisinage de la soit disant singularité, il faudra une théorie de la gravitation quantique pour ça (on sait par la mécanique quantique que les trous noirs rayonnent : donc la RG se trompe déjà à ce niveau).
c'est juste que tant qu'on n'a pas depasse l'horizon des evenements, elle sera _peut_etre_ dans le futur, alors que lorsqu'on l'a passe, elle va etre ineluctablement dans le futur, vu qu'on ne pourra de toutes facons pas ressortir, et de plus en plus difficile a localiser, vu l'augmentation demesuree du gradient gravitationnel.

Elle n'est même plus localisée du tout.
Imaginons que toi et ta chambre, vous faisiez le voyage :
- par la fenêtre, de loin, tu "vois" l'horizon devant.
- au moment où tu passes l'horizon, il te semble que l'horizon n'est plus seulement devant mais qu'il t'enveloppe de plus en plus, et quand tu es passé c'est qu'il t'a complètement entouré.
- ensuite, les murs de ta chambre se rapprochent (c'était déjà un petit peu le cas avant d'entrer). Et quand tu es réduit à un point, t'es arrivé à la singularité, mais elle n'est nulle part spatialement, c'est un évènement futur.
vu que l'espace-temps se contracte,

C'est l'espace (c'est à dire la tranche d'espace de la particule) qui se contracte, pas l'espace temps. La relativité générale considère que l'espace temps est déterminé une fois pour toute, passé, présent, futur (qui de toute façon ne sont pas absolus), l'espace temps complet est un truc qui ne bouge pas.

je sais pas, ca doit logiquement devenir "fuzzy", et ou on divise par zero et ou on est englobe par la singularite de facon indefinie trilove (j'aurais pas du boire autant de bieres ce soir #trihum#))

trioui
Ben la singularité c'est un peu comme un bord de l'univers : on y arrive, et puis hop, ya plus.
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momotte (./170) :
vous parlez de ca dans plptp? trifus

On parle de bien des choses, dans plptp trioui

la dite impression de contraction, c'est juste parceque tu te rapproches du centre du trou, ou se situe la singularite.

Oui c'est juste, sauf que ce centre n'est plus dans une direction de l'espace, mais dans un court intervalle de temps oui
bref, tout ca me parait tout ce qu'il y a de plus normal et continu, l'histoire de changement subit lorsqu'on passe l'horizon des evenements est assez.. "trifus"

Tiens j'ai une autre façon de le dire...

Si l'univers se termine par un big crunch, alors ça veut dire que l'univers tout entier est un trou noir (*) , et nous sommes dedans... Quant la singularité, c'est la fin du monde, le moment où l'univers sera réduit à un point cheeky

(*) Bon je ne suis pas sûr que ça soit tout à fait vrai, les métriques doivent être différentes, néanmoins le phénomène est très similaire.


Ah et puis ce n'est un "changement subit" que pour un observateur extérieur! (c'est d'ailleurs bien à cause de ce phénomène que l'horizon est la limite exacte au delà de laquelle cet observateur ne peut plus rien voir.)
Par contre, du point de vue du voyageur tombant dans le trou noir, il n'y a pas discontinuité.
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou

173

bon, reponse demain (probablement soir), pke reveil a 6h, et ca va deja etre assez tendu la triso

juste vite fait, pas encore lu ton pave, mais:
Ah et puis ce n'est un "changement subit" que pour un observateur extérieur! (c'est d'ailleurs bien à cause de ce phénomène que l'horizon est la limite exacte au delà de laquelle cet observateur ne peut plus rien voir.) Par contre, du point de vue du voyageur tombant dans le trou noir, il n'y a pas discontinuité.


oue mais ce "changement subit" du point de vue de l'observateur exterieur n'est qu'un effet de bord du fait que son vecteur d'information (la lumiere) n'est plus capable de l'informer de l'etat de l'objet lorsqu'il est passe de l'autre cote.
et ca n'est pas non plus un changement subit.
c'est un ralentissement progressif et apparent du temps. un peu comme si la lumiere mettait de plus en plus de temps a "s'echapper" pour l'informer, jusqu'a mettre un temps infini (ie: elle ne s'echappera plus jamais) lorsqu'elle arrive au niveau de l'horizon.
(bon le coup de la lumiere qui met de plus en plus de temps a s'echapper est peut etre un peu foireux voire totalement incorrect, mais c'etait une plus une image qu'autre chose.)

bref.
et si l'objet ou la particule qui tombe dans le trou ne peut pas localiser physiquement la singularite... c'est normal aussi. forcement...
a l'exterieur, c'etait materialise par l'horizon des evenements, tant qu'on le voit, on peut extrapoler son centre. lorsqu'on est dedans, meme si il y avait un objet physique au niveau de la singularite, la lumiere ne pourrait pas atteindre l'observateur perdu au milieu d'un espace depourvu d'information. (quoique encore, suivant la taille du trou noir, en fait, deux objets suffisemment proches devraient pouvoir parfaitement se voir... c'est juste au dela d'une certaine limite que ca se.. hum.. "assombrirait". bref. j'en etais ou deja triso
ah heu oui donc.
c'est pas parceque l'infortunee particule n'a pas connaissance de la singularite, faute d'information, que la singularite n'a plus de location spatiale par rapport a la particule, au contraire.
c'est juste que la particule n'a plus de referentiel pour reperer la localisation de la singularite.
et encore, si il est effectivement possible pour deux objets suffisamment proches a l'interieur de l'horizon des evenements, mais suffisamment eloignes de la singularite, d'avoir connaissance l'un de l'autre, ils ont un referentiel, et ils pourraient a priori, suivant leur evolution mutuelle, extrapoler la localisation de la singularite.

et surtout, d'un point de vue absolu (hum ca fait bizarre d'ecrire ca triso), l'infortunee particule, ainsi que la singularite, ont, autant que je sache, des localisations tout a fait previsibles, horizon des evenements ou pas.
c'est juste que la pauvre particule, bah.. elle est pas des masses au courant tsss

damned, c'etait cense etre 3 lignes, et ca s'est de nouveau transforme en reponse imbitable triso
... fear la reponse au ./171 trivil

bn zzz
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HURRRR !

174

./171 whaa, j'avais jamais apprehende ca comme ca trilove
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納 豆パワー!
I becamed a natto!!!1!one!

175

momotte (./168) :
en fait c'est pas terrible de penser a ca / parler de ca en ayant picole...

par contre avec des champis ca doit donner trilove

le probleme c'est que tu risques de te demander pourquoi l'horizon est fait en chocolat et tu vas vraiment finir par croire que les champis ont cree un horizon autour de toi si bien que tu ne te souviendras plus combien de temps il s'Est passe depuis que tu n'es plus un etre humain trioui
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納 豆パワー!
I becamed a natto!!!1!one!

176

ça laisse rêveur vos explications/débats.

et on pourrait pas orbiter autour de la singularité?

177

Avant l'horizon, probablement que si, après non. Enfin je ne suis pas exactement un spécialiste, hein grin

178

momotte (./167) :
bon et puis je suis un peu bourre, dsl si c'est pas tres lisible triso.gif

Aaaaah je me disais bien que ton style était plus clair que d'habitude grin
momotte (./170) :
vous parlez de ca dans plptp? trifus.gif

Oué, plptp est le dernier endroit où l'on cause ^^

Sinon, merci Hippo pour tes dessins. C'est encore loin d'être clair mais, comme tu as pu le voir hier soir au Go, j'ai l'esprit un peu lent à comprendre certaines choses grin.

Sinon, momotte, comment ça se fait que tu aies une telle connaissance du sujet en n'ayant fait que des études d'info ? Pour HH ? Ou à cause de ton père ? grin
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179

Hippo > chapo, je trouve ça très clair (bon ce serait encore mieux si ton dessin était effectivement taillé en pointe à la singularité et qu'on ne devait pas le faire mentalement mais bon cheeky)

momotte > non mais il y a deux choses différentes ; le problème c'est que tu sembles vouloir parler d'un espace absolu, ce qui n'existe pas (il n'y a qu'un espace-temps). Tu te places d'un point de vue extérieur, où l'espace est horizontal et le temps vertical, et tu dis que la singularité reste localisée par rapport à la particule, OK, mais *du point de vue de la particule*, ce n'est pas ce qui se passe : la singularité occupe TOUT l'espace mais elle n'est pas encore là, en fait l'espace (vu par cette particule) se transforme en singularité. Donc du point de vue de cette particule la singularité n'est pas du tout un lieu, c'est un phénomène temporel.

(Et tu remarqueras que pour l'observateur extérieur, heureusement que tout est caché par un horizon, parce que si tu regardes le mouvement de la particule de ce point de vue il semble qu'elle peut remonter le temps et se déplacer à vitesse infinie cheeky. D'ailleurs, toujours de ce point de vue extérieur, la particule n'est pas obligée d'atteindre la singularité après avoir passé l'horizon, elle peut le faire avant, il suffit qu'elle aille vers la droite tripo)

squalyl > on peut orbiter autour d'un trou noir, mais comme tu sais plus on est près d'un astre plus la vitesse nécessaire pour rester en orbite est grande. Si je ne m'abuse, au niveau de l'horizon, cette vitesse est celle de la lumière, et donc... ^^

edit : hey, Nil, si tu te mets au go je veux bien m'y mettre aussi cheeky
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« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » — The gostak distims the doshes.
Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
(``·\ powaaaaaaaaa ! #love#

180

Nil (./178) :
C'est encore loin d'être clair mais, comme tu as pu le voir hier soir au Go

...
Moi qui croyais que tu étais fréquentable ... et tu viens de sombrer dans le go ...
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