Questions sur l'état d'esprit des recruteurs - Page 63

Souane (./1859) :
1/ A terme, faire carrière dans la musique, ce qui comprend entre autre de l'animation d'ateliers musicaux, est un objectif potentiel.

(désolé, ne le prends pas mal, mais ça fait un moment que ça me brûle les lèvres)

J'ai vraiment du mal à cerner tes objectifs pros.

Je sais que tu t'intéresses à plein de trucs, et c'est très bien, mais pour être efficace (et crédible) à un moment il faut faire des choix. Si je ne te connaissais pas, et qu'on me parlait de quelqu'un qui postule à la fois comme hôte d'accueil, animateur d'activités pour enfants, spécialiste UI et potentiellement dans la musique... ben j'ai beau être assez ouvert d'esprit, ma première pensée serait "ouais, il/elle touche un peu à tout, mais il/elle ne doit être suffisamment compétent(e) dans aucun de ces domaines pour s'y engager". Et en vrai c'est pire, parce que la majorité des recruteurs français sont justement des gens fermés, qui en plus ne te connaissent pas.

Disons que ça serait acceptable pour un(e) étudiant(e) en début de parcours, mais à ton niveau il y a (pour moi) clairement un gros risque que ça te desserve (comme quand tu avais dit il y a quelques années que tu n'avais pas réfléchi à tes prétentions salariales : c'est mignon, mais ça fait douter les gens de ton sérieux).

J'espère que je ne te vexe pas, c'est pas le but, mais je pense que tu devrais souffler un peu et prendre le temps d'y réfléchir. Ça me paraît plus prioritaire que de te battre contre des gens que ne t'apporterons rien même si tu "gagnes", et qui peuvent te nuire encore plus si tu "perds".

D'un autre côté, les recruteurs ne savent pas forcément que Souane postule dans des domaines différents.
Bien sûr à terme ça peut apparaître dans les expériences du CV.

Pas faux. Mais rien que pour elle même, je pense que c'est important que Souane sache où elle veut mettre les pieds. Trop disperser ses efforts, c'est pas une bonne solution.

C'est pas faux.

Boarf, ma femme a eu jusqu'à 5 (peut-être même 6) employeurs différents en même temps et mène de front 4 activités différentes. C'est galère à plein de niveaux (cotisations vu qu'elle est à 4 régimes différents, organisation des congés, ou tout simplement quand il a fallu monter les prêts immobiliers), mais au moins elle n'a pas eu à choisir ce qu'elle voulait faire entre chacune de ses passions. Un projet pro réducteur, c'est aussi s'enfermer dans quelque chose, parfois pour très (trop) longtemps, sans pouvoir ensuite se permettre de changer. Personnellement, je suis ravi d'avoir gardé un pied dans le monde pro de la musique, parce que ça me sauve (sincèrement, je me demande comment font les geeks qui ne vivent que derrière leur écran...), d'avoir pu reprendre des études de lettres...
D'autant qu'on demande aux gens d'être à la fois très pointus dans leur domaine, mais qu'on valorise aussi les parcours croisés. Du coup, perso, ça ne me choque pas que Souane ait envie de tout faire, surtout qu'elle est en recherche... par contre, ce qui est certain, c'est qu'il faut arriver à préenter son profil de façon optimale en fonction des employeurs que l'on vise (donc mettre en valeur telle ou telle activité plutôt qu'une autre ou, au contraire, mettre l'accent sur la richesse des compétences).

C'est pas faux.

Zero : bon, j'ai eu peur en lisant le début de ton post mais finalement ça va ça n'a pas trop fait mal .

Je sais que ça me dessert potentiellement. Simplement, comme je l'explique quand je postule, il y a beaucoup plus de points communs (à part pour la musique peut-être, et encore) entre mes différentes activités qu'il n'y paraît : contact avec le public toussa. Par ailleurs, hôtesse d'accueil c'est vraiment pour l'aspect alimentaire et clairement pas le rêve de ma vie. Animatrice et prof à domicile, je kiffe pas mal mais c'est malheureusement sous-alimentaire (à paris ça aurait ptet suffi car les centres de loisirs paient pendant les vacances, mais là où je suis tu travailles grâcieusement pendant les vacs). J'ai fait de la trad, mais j'ai pas assez de contacts donc ça ne suffit pas.
Je choisis pas de faire telle ou telle chose alimentaire pour faire beau sur mon CV, mais simplement je me demande "avec ce que je sais faire, mes qualités et mes défauts, quel boulot sans trop de pression ou flexible emploi-du-temps-parlant s'ouvre à moi ? sans repartir dans 1 ou 2 ans de formation ?"

Je me rends bien compte que je n'ai pas forcément fait des choix optimaux par le passé vis-à-vis du CV. Mais maintenant c'est fait, je ne peux rien y changer et bizarrement je ne regrette aucun de mes choix car jusqu'à un certain point je me suis beaucoup épanouie dans la plupart des choses que j'ai faites (les études en particulier). Je fonctionne à 50% au coup de coeur et à 50% à la peur (du chômage, de ne pas être à la hauteur, etc...) dans mes choix, et par ailleurs je n'ai pas été guidée par mon entourage, donc ça donne ce que ça donne .

Le temps de me poser, je l'ai eu justement après mon dernier poste en info, où j'ai fait un burn-out et ai dû revoir mon plan de carrière (puisque la porte du doctorat se fermait bien ferme derrière moi), et qui m'a tellement dégoûtée que j'ai dû faire une pause de plusieurs années.
Et ce que j'ai compris, c'est que :

- Globalement, mon objectif est d'être artiste pro ou semi-pro (donc éventuellement combinée à une autre activité à temps partiel). Actuellement je suis au conservatoire donc j'ai encore plusieurs années pendant lesquelles j'aimerais me perfectionner car j'y suis arrivée sur le tard... Par ailleurs, avec le recul je me rends compte que j'envisageais souvent telle ou telle orientation professionnelle en partie pour me laisser le temps ou l'argent pour faire de la musique "une fois stabilisée". J'en ai eu marre d'attendre une stabilisation qui n'arriverait jamais.

- je suis *hyper* sujette au stress et au surmenage, et lente. Donc je cherche plutôt des choses à temps partiel ou à horaires fixes, si possible pas des emplois de cadres ni des gros projets avec deadlines en permanence.

- dans un bureau 8h par jour, j'ai tendance à péter un câble, ne pas réussir à bosser tout le temps et sur-culpabiliser derrière, donc idem.

- Je ne rebosserai en SSII que si ma survie en dépend, parce que ça me rendait malheureuse pour diverses raisons (même lorsque le boulot en lui-même me plaisait).

- J'ai besoin de temps et d'une certaine forme de sérénité pour mes activités artistiques et surtout pour la musique, et cela pour mon équilibre. Sinon je pète un câble, encore une fois (je ne minimise pas).

- le choix du "métier" n'est pas prioritaire et peut changer, le plus important étant le bien-être physique et surtout mental. Et de toute façon, quand eux voudront te dégager, ils ne se gêneront pas... (la preuve en est avec ma dernière mésaventure) La musique et la scène, elles, seront toujours là, même si je n'arrivais pas à en faire mon métier (en plus il paraît qu'elle adoucit les moeurs ), donc tant qu'à faire je ne vais pas mettre toute mon énergie comme je l'ai fait par le passé pour des objectifs "pro" classiques qui n'ont donné que des déconvenues.

- Je m'épanouis le mieux quand j'enseigne/forme ou avec des gosses et quand je fais de la zic, mais à l'heure actuelle l'enseignement dans l'éducation nationale m'apporterait trop de stress et me laisserait trop peu de temps libre pour le conservatoire, donc on verra si un jour ça se fait ou pas. Et en faisant de la zic, je peux animer des ateliers chorale ou autre, et c'est déjà super.
De même, si un jour je peux faire de l'IHM ce serait cool, mais pas de postes, encore moins avec mon beau parcours.

Pour ce qui est de savoir si j'ai l'air sérieux, je personnalise mes CV (je vire certaines xp notamment) mais je peux pas faire des miracles non plus ou alors il faudrait mentir.
Pour moi, le fait que j'aie des expériences diverses n'est pas un problème, même si j'ai conscience que les gens peuvent penser ça. On te fait croire qu'on veut que tu sois adaptable, mais en fait c'est faux. Et ça, je le suis, pourtant. Tant pis.

(ouais, c'est décousu, je sais, et pourtant j'ai passé beaucoup de temps à écrire ce post. Pour ma défense, je suis crevée et un peu à bout de nerfs).


Nil : Attention à ce que tu dis sur les licences de lettres

Je n'ai rien dit sur les licences de lettres

Sousou > Euh...

Globalement, tu veux :
- un/des métiers qui te plaî(sen)t
- avec des horaires qui t'arrangent
- sans engagements forts
- pas stressant(s)
- qui te permet(tent) de faire d'autres trucs à côté
- qui te permet(tent) de vivre (à moins que tu nous aies caché une fortune personnelle...)

Alors c'est certain, on aimerait tous ça, mais autant te le dire de façon directe : tu es en train de te bercer d'illusions, grave. À moins d'avoir une chance de cocu(e), le monde ne marche pas comme ça. Et quitte à être brutal, continuer à croire au "prince charmant" c'est un bon moyen de se retrouver à 40 ans sans emploi et sans espoir d'en trouver, en se demandant comment tu vas finir le mois - et ça pour le coup, ça va te stresser...

Je maintiens qu'il faut que tu éclaircisses tout ça. Si tu cours tous les lièvres à la fois, tu n'en attraperas aucun, parce que tes efforts seront dispersés et que certains de tes objectifs sont contradictoires*. Et je pense qu'il faut aussi que tu t'"endurcisses" un peu ; pour tes problèmes de stress, envisage de consulter un médecin, de faire de la relaxation, etc., plutôt que d'espérer un métier où il n'y en a pas.

Un exemple flagrant dans ce que tu dis : tu veux un métier sécurisant et pas stressant... et ton rêve, c'est d'être artiste. Sauf qu'artiste, pour 99% des gens, c'est un métier on ne peut plus instable : tu ne sais jamais si tu vas être pris ce mois-ci (donc si tu vas manger autre chose que des pâtes), les horaires j'en parle pas, le stress sera permanent ("est-ce que je suis à la hauteur ?")...

Quant à essayer de transformer le "papillonnage" en atout auprès des employeurs, c'est mignon sur le papier, mais là encore tu n'y es pas. Tu n'auras pas l'occasion de défendre qu'il y a une cohérence sous-jacente à ton parcours, si ton CV est de toute façon écarté d'office parce qu'il ne correspond pas à ce que les recruteurs s'attendent à y voir. Et tu peux certes occulter des trucs, mais tu n'échapperas pas aux questions : "de telle date à telle date, vous avez fait quoi ? vous êtes au courant des dernières nouveautés de [domaine] ?" etc.

* c'est un peu différent, mais ça me rappelle l'attitude de certains de mes clients. Il m'est déjà arrivé plusieurs fois d'avoir des clients qui ont plein d'idées, mais qui refusent d'admettre qu'on ne puisse pas tout faire en même temps, et que leur rêve est en pratique impossible à atteindre. Évidemment je leur explique qu'il faut faire des compromis, mais certains n'en démordent pas. Ça finit invariablement mal : un an après, au mieux rien n'a avancé, au pire la boîte a coulé ou ça s'est terminé en procès.

Je prends en compte ce que tu dis, dans un coin de ma tête. Comme dirait Penpen, c'est pas faux

Toutefois je ne pense pas avoir dit que je cherchais à tout prix faire un boulot qui m'intéresse (pour la partie alimentaire), bien malheureusement. D'où hôtesse d'accueil .
J'ai pu tester 2 situations : 1 où j'étais tout le temps ultra-stressée, et 1 où je me sentais en accord avec moi-même avec une vie équilibrée, et si je ne veux pas finir à l'HP dans 20 ans je trouve la seconde plus sympa quand même.

Et pour ce que tu as dit sur artiste pro, c'est pour ça que je ne me mets pas la pression en me disant "il faut absolument que je sois pro". J'essaie donc de voir plutôt ça d'un peu plus haut : je veux faire de l'art, et je veux me démerder pour gagner "suffisamment" pour ne pas être à la rue (en simplifiant beaucoup). Tant qu'à faire si l'art peut rentrer dans la partie recettes, tant mieux.

Attention hein, je dis pas que l'équilibre mental c'est pas important, et qu'il faut s'aliéner au boulot. Mais faut aussi être réaliste ; il y a beaucoup plus de demandeurs que d'emplois vacants, donc se dire "je veux pas me mettre la pression, je verrai bien plus tard" c'est très risqué, parce que les employeurs ne vont pas attendre après toi. Ils préféreront prendre quelqu'un qui se donne à fond plutôt que quelqu'un qui cherche sa voie. Et le temps joue contre toi : plus tu tarderas à avoir un poste stable, moins les recruteurs seront enclins à t'en proposer un (c'est injuste mais c'est comme ça) ; et sans poste stable, bon courage pour demander un prêt si tu as besoin d'argent...

Pour prendre une analogie : tu tiens le même genre de discours qu'une étudiante qui dirait "je veux pas me stresser en révisant, j'ai tout le temps" alors qu'elle a des partiels de fin d'année dans moins d'une semaine...

(j'aime pas brusquer les gens comme ça, mais j'aimerais encore moins te voir au chômage de longue durée )

Désolée pour le vent, j'ai pas trop eu de temps libre ces derniers jours.

Zerosquare (./1872) :
(j'aime pas brusquer les gens comme ça, mais j'aimerais encore moins te voir au chômage de longue durée )

Merci . Je suis plutôt bien tombée : brusquée par quelqu'un d'autre ça aurait potentiellement été bien plus violent .

Zerosquare (./1872) :
Ils préféreront prendre quelqu'un qui se donne à fond plutôt que quelqu'un qui cherche sa voie.

Ben justement, pour je ne sais quelle raison, je me donne à fond au boulot, quel que soit le boulot... l'un n'empêche pas l'autre (bon, certes, difficile de prouver ça à un recruteur, mais c'est le cas pour tout...). Pour exemple, ça fait 2-3 semaines que je suis en mission, et on me demande déjà mon CV (manque de bol c'est à Paris). Lorsque j'étais dans l'info, je suis passée chef d'équipe en 1 an alors que je demandais rien à personne (d'ailleurs je m'en serais bien passé ).

D'ailleurs, j'apprends progressivement à me mettre des limites (du genre résister à lire mes mails pros ou écouter mes messages pros à l'instant même, alors que c'est ma pause déjeuner , ou laisser en plan certaines choses non finies quand c'est l'heure de partir).

Souane (./1873) :
Ben justement, pour je ne sais quelle raison, je me donne à fond au boulot, quel que soit le boulot...

Ben tu es consciencieuse, c'est tout

Great!

Hmmm, si c'est comme chez Renault, en supprimant les 10 cadres les mieux payés, on sauve les 2000 postes d'ouvriers sur la sellette.

Ah merde, c'est couillon

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-161938-supprimons-lentretien-annuel-devaluation-2038059.php
Les constatations de l'article sont intéressantes, mais c'est dommage, il ne propose pas de solution alternative qui serait meilleure.

(putain la mise en page, quoi, ça pouvait tenir dans la fenêtre...)

l'argumentation est … intéressante :
- ceux qui n'ont pas d'entretien présentent des risques psy,
- quand il est mal fait, ça peut être gênant,
- il n'évalue pas tout

… donc il faut le supprimer

Qu'il faille le compléter et le faire correctement, certainement, mais le supprimer ?

nan mais la solution qu'il propose à la place est quand même intéressante

Ne plus faire d'entretiens individuels ? Oui, les employeurs aimeraient beaucoup ça : pas d'entretiens, ça veut pas d'occasion de demander une augmentation

flanker (./1884) :
Qu'il faille le compléter et le faire correctement, certainement, mais le supprimer ?

Oui voilà, je m'étais dit la même chose en lisant l'article : on s'attend à ce qu'il propose quelque chose de mieux ou de plus facile à mettre en application, et en fait non. C'est curieux comme raisonnement, de dire que parce que quelque chose ne marche pas parfaitement, il faut le supprimer complètement.

Allez, je tente un point KK : Comme le moteur à combustion interne ?

Sans quoi, perso, les entretiens individuels, mon chef et moi-même voyons ça comme une contrainte réglementaire inutile : il me dit ce que j'ai fait (bon soit, un bilan ne fait pas de mal, mais lui comme moi, on sait ce que j'ai fait, il l'a facturé et moi... je l'ai fait), il me dit ce qu'il veut que je fasse pour l'année à venir (de toutes façons, il me dit mon objectif chiffré et basta, sachant que je suis déjà à fond, je n'irai pas à l'objectif, faut pas être trop c*n pour le comprendre), il me demande comment je vois mon avenir, je lui répond que le terrain ne m'interesse plus, et que le bureau d'étude, ma cible de toujours, me botte toujours autant, et hop, si je veux parler augmentation, l'entretien individuel n'est pas le moment d'en parler, et voilà. Fin de la formalité, je ne sais même pas si l'entretien remonte jusqu'au RH (et je nourris de sérieux doutes à ce sujet quand je vois les attributions de postes en interne...).

Donc, lui comme moi, on perd 2 heures (sauf que lui perd 2 heures avec chacun des membres du service, et je ne suis pas le plus chiant (enfin j'espère)).

Alors, oui, c'est perfectible, mais dans l'état actuel... je comprend que certains arrivent à dire que c'est tout bonnement à jeter

OK, mais comment tu améliores, ou alors tu remplaces par quoi ?

Ça doit quand même être sacrément difficile de trouver quoi raconter pendant un entretien qui n'a lieu qu'une seule fois par an, surtout si le suivi laisse à désirer entre les deux. Dans ma boite on se voit assez régulièrement, ça dépend des équipes mais en moyenne ça doit être une fois par mois et ça me semble être une condition assez forte pour avoir une chance de constater une progression (ou pas) sur les sujets abordés. De la même façon, les critères à remplir pour avoir une augmentation en fonction de son poste et de son niveau sont publics donc ça permet d'aborder la question régulièrement en discutant de ce qui est atteint ou pas et d'éviter d'avoir l'impression de se faire prendre par surprise au dernier moment (comment est-ce qu'on annonce ça ? "ah bah en fait on en a pas tellement parlé, mais y'a plein de choses qui n'allaient pas donc désolé pour ton augmentation" ?). Bien sûr c'est loin d'être idéal et ça prend pas mal de temps aux managers pour que l’exercice soit fait correctement (en même temps ça fait partie du job), mais rien que dans le format décrit par l'article de ./1882 ça me semble évident que c'est voué à l'échec ?

Toute la partie "bien-être au travail" ne devrait pas dépendre uniquement de l'entretien individuel pour être abordée, mais plus globalement dans une réunion de service. Au moins, par le biais de l'émulation, on pourrait aborder tous les sujets auxquels on a pu penser pendant l'année, et même faire émerger des débuts de solution, que le manager pourra choisir de conserver ou non, mais au moins, il ne se trouvera pas seul face au mal-être plus ou moins grand de chacun, sans voir de début de solution.

La partie formation : super, on te demande ce que tu va vouloir faire, mais un an plus tard (3 pour moi et mes demandes de formation sur AutoCAD ou équivalent qui me permettrait de prétendre à une évolution interne), aucune formation n'apparaît au plan annuel... les seules formations que je suive sont les recyclages N2 Risque chimique, NFC18-510 pour mettre les pattes dans les locaux électriques, CACES Nacelle pour aller changer mes détecteurs de fumée, et roule. En gros, on tient à jour les formations qui vont me maintenir dans mon poste, mais on ne tient absolument pas compte de mes envies d'évolution... pour cette part, je ne suis même pas sûr qu'une meilleure remontée du résultat des entretiens individuels vers les RH change grand chose.

Zeph : je suis d'accord avec toi, des rencontres plus fréquentes avec les équipes seraient certainement bénéfiques, mais ce qui est compatible avec une activité sédentaire serait vu comme une très (trop ?) grosse contrainte pour des équipes qui ne sont quasiment jamais au bureau (pour motif de service évidement,on ne parle pas des télétravailleurs ou autres absents chroniques), car on leur rajouterait des réunions au milieu des dépannages et autres installations. Et je parle aussi bien du point de vue du manager que du tech.