Mesures contre le sexisme de la langue - Page 4

kevin: toi qui parle d'origine des mots...

Empr. au lat. class. etymologia « étymologie », lui-même empr. au gr. ε ̓ τ υ μ ο λ ο γ ι ́ α « id. », composé de ε ́ τ υ μ ο ς « vrai » et de l'élément -λ ο γ ι α (cf. -logie), signifiant proprement « recherche du vrai ».

http://www.cnrtl.fr/definition/%C3%A9tymologie

ethy ca vient pas de Ethyl

Tiens, d'ailleurs Wiktionary m'apprend qu'il y avait déjà une forme féminine d'"auteur" employée à la fin du 19^ème siècle : "autoresse" (sur le modèle de "docteur" / "doctoresse", probablement). Comme quoi, la féminisation des noms ne date pas d'hier, quoi qu'en pensent certains.

vince (./90) :

Kevin Kofler (./89) :
l'éthymologie du mot

si y'a bien une chose dont ils se foutent désormais... c'est pas pour rien que la réforme de l'ortograf a foutu en l'air l'étimoloji et toute la filosofi qui va autour...

A la place on utilise des emoloji! ?

vince (./90) :
si y'a bien une chose dont ils se foutent désormais... c'est pas pour rien que la réforme de l'ortograf a foutu en l'air l'étimoloji et toute la filosofi qui va autour...

Le principe de l’étymologie c'est l'étude de l'évolution des mots. Vouloir empêcher les modifications au nom de l’étymologie est juste absurde. La fin de l'évolution d'une langue, c'est la mort de l’étymologie.

Et les langues vivantes deviendraient mortes.

(Au passage, le machin québecois n'est pas l'organisme qui définie la langue Française. Beaucoup de néologismes du Québec n'ont et ne seront jamais accepté.

Quand a l'ethyl-maux-logique ça explique l'origine de certains mots (mais pas tous), mais n'est pas fait forcement pour en construire de nouveau, ou expliquer comment se conjugue un mot.

Comme apriori certain utilise wikipedia pour trouver l'ethymologie (c'est vraiment le dernier endroit ou je cherche ce genre d'info) tu aurais aussi vu que :

Traditionnellement, il n’y a pas d’équivalent féminin. On trouve cependant les formes désuètes auteuresse ou authoresse, ainsi que autrice qui est en usage en Suisse et en Afrique francophone ; la variante auteure a été proposée. Elles sont toutes condamnées par l’Académie française

Zero: bas voila c'est bien plus logique en plus.. (un peu moche mais bien moins que ce "trice")

De toute façon, si Kevin soutient "autrice", c'est uniquement parce que ça ressemble à "Autriche".

Et de toutes manières, toutes les féministes avec qui j'ai pu discuter trouve ces attaques contre les langues complètement débiles, qu'on dépense toute cette énergie sur les points important (égalité de salaires, de droits etc..) pour dans tous les pays et quand tout ca sera acquis, on pourra peut être penser à des choses comme ça si tant soit peux que ça serve vraiment a quelque chose.

Faudrait faire comme le japonais non ? On ne se prendrait plus la tête à complexifier les choses qui à la base ont été voulu simples.

Simple, le japonais ? Sur certains aspects oui, mais globablement...

Oh oui, faisons comme le japonais, inventons une des graphèmes complémentaire pour les mots issus d'une langue différente de la notre

Zerosquare (./100) :
Simple, le japonais ? Sur certains aspects oui, mais globablement...

Oui c'est sûr qu'après ça devient vite compliqué. Mais pour ce qui est du sexisme c'est vite réglé avec eux. Non ?

Quoi qu'il en soit, c'est un débat stérile, aucun intérêt. Juste un appeau à Troll.

Je suis pas un expert du sujet, mais il me semble que tu as plus tendance a utiliser "chan" pour une femme qu'un homme.

C'est un suffixe affectif il me semble.

La grammaire n'a rien à voir, on ne pourrait pas faire ça en Français… mais oui, dans un contexte business / formel la grammaire du Japonais le rend complètement genre-agnostique.

Zerosquare (./97) :
De toute façon, si Kevin soutient "autrice", c'est uniquement parce que ça ressemble à "Autriche".

LOL, mais non.

Je défends cette forme parce qu'elle est la plus logique: acteur→actrice, sénateur→sénatrice, auteur→autrice. Et cohérente aussi avec l'usage en latin médiéval (auctrix) et en italien (autrice, prononcé aoutrietchè).

Godzil (./96) :
(Au passage, le machin québecois n'est pas l'organisme qui définie la langue Française.

Ils sont beaucoup plus proches de la réalité moderne que l'Académie Française désuète et sexiste.

Beaucoup de néologismes du Québec n'ont et ne seront jamais accepté.

… par les sexistes de l'Académie Française.

Merci Kevin, autrichien et italien qui sais mieux que les français comment dois évoluer la langue Française.

C'est certainement pas l'Académie qui sait comment elle *doit* évoluer. Elle est en général en retard sur tout, et c'est probablement le repaire de trolls en France qui coûte le plus cher au contribuable par tête de pipe !
En outre, l'Académie française ne réunit pas que des français (du coup, "qui sait mieux que les français" n'a pas trop de pertinence) : il y a au moins un québécois (d'origine haïtienne qui plus est) depuis peu (et c'est pas plus mal). Et ça reste une institution fondamentalement masculine (malgré les efforts consentis depuis les années 80 - mais le monde de l'édition, et des arts en général, a du mal à faire une place aux femmes ; il ne faut donc pas vraiment s'étonner si les évolutions à ce niveau sont lentes).
Le souci est qu'elle a une telle réputation (qui n'est pas volée) que les réformistes qui auraient pu la dépoussiérer ont refusé d'en faire partie (Kundera, Le Clézio, Pennac, Bernanos...).
Il faut aussi noter que le dernier dictionnaire en vigueur date de 1935... il n'aura jamais fallu autant de temps entre deux éditions (celle à venir n'en est à ce jour qu'à la lettre R, il est possible qu'un siècle s'écoule entre la 8e et la 9e version).

Nil (./109) :
Le souci est qu'elle a une telle réputation (qui n'est pas volée) que les réformistes qui auraient pu la dépoussiérer ont refusé d'en faire partie (Kundera, Le Clézio, Pennac, Bernanos...).

Si ils avaient vraiment voulu le faire ils l'auraient fait. Refuser de meme essayer montre qu'ils n'en avais pas vraiment envie.

Je voterais pour autrice aussi, "auteure" et assimilés n'existent que par couardise, pour féminiser sans que ça s'entende. C'est moche et sournois, en plus d'être vidé de tout intérêt car muet.
C'est comme beaucoup de choses aujourd'hui, des combats désuets et à minima, sans aucun panache. Désespérant.

assez d'accord

Autoresse est bien moins moche que que ce "i" criard de "autrice"

Oui mais ça fait trop "auto".

j'ai toujours autant de mal à voir l'intérêt d'indiquer le sexe de la personne qui écrit quelque chose. Globalement, on s'en fout un peu, non ?

flan: ^9000

(et accessoirement, je trouve curieux que sous prétexte de lutter contre les différences liées au sexe, on introduise une différence liée au sexe et pourquoi ne pas faire des déclinaisons sur l'âge ? sur la couleur des cheveux ? c'est aussi important de le savoir, non ? )

<irony>

Nil (./109) :
mais le monde de l'édition, et des arts en général, a du mal à faire une place aux femmes

je ne suis pas d'accord, Mona lisa, la Venus, Juliette Récamier, Marianne, si ça c'est pas une place d'honneur faite aux femmes !

flanker (./115) :
j'ai toujours autant de mal à voir l'intérêt d'indiquer le sexe de la personne qui écrit quelque chose. Globalement, on s'en fout un peu, non ?

et même, plus large que ça : si on va plus loin, pour ne pas avoir à se battre sur la féminisation du mot "auteur", ne suffit-il pas d'interdire cette activité aux femmes et de supprimer toutes les références historiques...
</irony>


nan mais sérieusement, pourquoi ne pas dire "une plume" vu que l'expression existe déjà ???

flanker (./117) :
(et accessoirement, je trouve curieux que sous prétexte de lutter contre les différences liées au sexe, on introduise une différence liée au sexe et pourquoi ne pas faire des déclinaisons sur l'âge ? sur la couleur des cheveux ? c'est aussi important de le savoir, non ? )

"Nous avons à faire à une Quinca-autrice qui reprend l'univers des quadra-blonds-picard-auteurs du mouvement"

Je rejoins ton avis flanker. Ce débat au lieu de mettre tout un chacun sur un pied d'égalité ne fait qu'exacerber les différences.
Tout cela à fonctionné des siècles durant, pourquoi changer quelque chose qui fonctionne et générer des tensions inutiles ?