Uther (./3148) :Il y en a nettement plus que ça, en fait (même si beaucoup sont encore en phase préliminaire) :
Je connais pas le nom exact, mais depuis peu, il y a un traitement anti-viral qui semble avoir un intérêt réel pour limiter les risques de formes graves de l'ordre de 50% (ce qui reste bien inférieur au vaccin) mais qui n'est pas conseillé en dehors des personnes a risques car il y a de grosse inquiétudes sur les effets secondaires.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2590053621000197:
• There are more than 50 monoclonal antibodies (mAbs) against SARS-CoV-2 at different stages of development
• Most of the mAb's are directed against spike-protein of the virus
• mAbs would provide viable therapeutic options for immune compromised and vaccine refractory individuals.
• More researches are needed to reduce costs and complexities associated with development of mAbs against viral infections
Uther (./3149) :Dans les semaines qui suivent l'injection, oui. 6 mois plus tard, nettement moins. D'où la nécessité des rappels, sauf que ce n'est qu'une fuite en avant : c'est intenable à long terme pour plusieurs raisons.
les vaccins actuellement disponibles chez nous restent plutôt efficace.
Artemis (./3139) :Yoshi Noir (./3138) :ou juste > 98% de chance de survie, ou juste soigner les patient avec des traitements (visiblement on a oublié que ça existait) qui sont visiblement pas moins efficace que le vaccin (qui est loins d'être 100% efficace même face au forme grave)
L'alternative à la vaccination, c'est au mieux l'agonie sur un lit, au pire la mort, entre les deux la perte d'une partie du corps, pour rappel.
Zerosquare (./3151) :Normalement, le vaccin contre la grippe saisonnière, c'est chaque année.
Dans les semaines qui suivent l'injection, oui. 6 mois plus tard, nettement moins. D'où la nécessité des rappels, sauf que ce n'est qu'une fuite en avant : c'est intenable à long terme pour plusieurs raisons.
Je me permets de vous proposer un petit point d'info sur le "rappel" du point de vue immunologique.
Je pense que la notion de "rappel" est mal connue et très mal expliquée, y compris par des médecins, alors, voici mes deux centimes.
En apparence:
- le rappel est une troisième injection du vaccin, à l'identique des deux premières (les cas à part sont les primo-infectés ou les vaccinés hétérologues, mais ça change rien à ce qui suit)
- le rappel va recharger le corps en anticorps (Ab*) neutralisants circulants anti-covid.
C'est pas faux mais c'est juste un peu à coté de la plaque (le doigt, la lune, etc...).
Si l'on se place du point de vue de l'organisme, et du point de vue immunitaire, c'est bien différent, et lourd de sens.
Le rappel n'est pas qu'une troisième injection.
Les premières sont deux "premières doses": elles se font chez un sujet naïf à l'infection, et sont rapprochées dans le temps. Le rappel, lui, intervient quelque mois après.
La présentation au système de l'antigène (aka la protéine spike) par le vaccin ne se fait pas du tout dans le même contexte.
Des études dans le modèle souris mais aussi chez l'Homme ont fait changer notre vision des choses depuis, allez... hier ou avant-hier, une dizaine d'années.
Ainsi, le rappel va mobiliser des populations cellulaires spécifiques, peu connues il y a quelques années, qui n'auront pas ou peu été mobilisées lors des premières injections. Elles ont des noms assez rustiques : cellules de l'immunité innée "entraînées" (je traduis de "trained", et rien à voir avec les T ou B mémoires), lymphocytes T folliculaires etc...chacune fait son boulot, et aucune ne bosse seule.
Le rappel, en arrivant bien après la première bataille (mais pas trop après quand même) va donc enrichir, diversifier la flotte de cellules vouée à la protection contre le pathogène.
Sans rappel, on ne sait pas si on bénéficie ou pas de ces "commandos spéciaux *".
Les mécanismes sont compliqués et encore mal connus, mais la présence d'Ab circulants au moment du rappel (avant qu'ils ne disparaissent) y est sans doute pour quelque chose...
Ils vont coller à la spike produite par le rappel et seront reconnus par celles des cellules immunitaires qui possèdent le récepteur aux Ab. En gros, la tête de l'anticorps est collée à l'antigène, et le récepteur à l'anticorps va l'attraper par la queue, et s'activer. Ces cellules là sont de l'immunité qu'on dit "innée" (macrophages,"tueuses naturelles", monocytes...) Ce que je viens de décrire, on ne peut pas être sûr que cela se soit passé lors des deux premières injections parce que le temps que les lymphocytes naïfs soient éduqués et produisent des anticorps - quelques jours- ... et que les meilleurs anticorps soient sélectionnés -3 semaines-... il n'y a peut-être plus d'antigène qui traine.
Donc, au rappel, il se passe quelque chose en plus:
- comme dans les deux premières injections, présentation de la spike par les cellules sentinelles aux lymphocytes pour les éduquer, à l'aide d'un certain outil moléculaire (c'est la présentation la plus courante de la "vaccination")
- mais, en plus, découverte de la spike collée aux anticorps par les cellules de l'immunité innée à l'aide d'un autre outil moléculaire.
L'intérêt, c'est aussi que ces dernières, le travail accompli, restent dans une forme de "vigilance", pas aussi poussée que le stand-by des lymphocytes mémoires, mais qui permet une réponse rapide (pas spécifique de l'antigène et/ou du sars-Cov2 !).
A retenir: une vaccination complète, c'est avec rappel. On aimerait que nos nouveaux vaccins (ARNm ou vecteur adénoviral) n'en aient pas besoin, mais on n'en sait rien aujourd'hui.
C'est à mes yeux la principale vertu du rappel vaccinal: pas un simple "rechargement" des munitions, mais un évènement spécifique qui joue son rôle propre pour une stratégie vaccinale optimisée.
Ça, c'est dans un cas général. C'est la partie que le grand public connaît trop peu amha.
Or, nous ne sommes pas dans un cas général: nous sommes dans un contexte pandémique de circulation élevée d'un virus archi-contagieux. Sauf erreur de ma part, le taux de transmission nominal, sans mesures barrières, modélisé, du variant delta n'était-il pas estimé à 8 ou 10 il y a quelques mois ? On se rapproche donc de la contagiosité de la rougeole, et je suis d'une génération où l'on ne demandait pas "as tu eu la rougeole ?" mais "à quel age as tu eu la rougeole ?".
C'est dans ce contexte que le rappel présente l'avantage de faire remonter avec ampleur les taux d'Ab circulants neutralisants, et renforcer la résistance collective aux contaminations inter-individuelles. La présence abondante d’anticorps protecteurs dans le sang et les muqueuses va permettre, en cas d’infection, de neutraliser au plus vite les particules virales et de déclencher sans délai la réponse immunitaire, sans même attendre la réactivation des expertes cellules « mémoires » qui ont été crées par les premières injections. Pour la même raison, une personne vaccinée avec rappel, si elle est infectée, émettra dans son entourage des particules virales encore moins contaminantes vis à vis des tiers parce que ces particules virales seront recouvertes de ses anticorps neutralisants.
Enfin, on n'a rien à gagner à attendre que les taux d'Ab neutralisants circulants soient au plus bas pour se faire rappeler, tout au contraire.
J'ai écrit plus haut que la présence des ces Ab (issus des premières injections pour simplifier) contribuait à l'efficacité du rappel. Je pense aussi que faire le rappel avant que ne s'effondrent les taux d'Ab neutralisants circulants rend le rappel plus SAFE. Oui, on va pas se mentir, il y a toujours un risque en biologie. Ici, le risque est considérablement plus faible que le risque dû à la maladie Covid. Il n'empêche, lors des immunisations, il y a fabrication de la spike par des cellules cibles qui vont finir détruites par les cellules immunitaires, ce qui conduit à la libération d'une quantité -faible et non renouvelable- de spike dans les tissus et la circulation. Cette spike n'ira pas très loin, bien vite scotchée qu'elle sera aux récepteurs ACE2 très abondants un peu partout, mais, localement et sur un temps fini et bref, ça peut induire des lésions cellulaires. Et, je le répète, dans un rapport bénéfice/risque infiniment à l'avantage du vaccin versus la maladie, la question n'est pas là. Si le rappel se fait avant que le taux d'Ab neutralisants circulants issus des premières injections ne chute trop (ie: 6-8 mois dans le cas du Covid), cette hypothétique spike libérée sera neutralisée par ces derniers. Et, ça tombe bien, ça ne va pas déplaire aux cellules innées dont on a parlé plus haut.* Et c'est alors une boucle vertueuse qui se met en place.
Yoshi Noir (./3153) :Sauf qu'il s'adresse principalement à une partie limitée de la population (certes, rien n'empêche les autres de se faire vacciner, mais ce n'est pas remboursé), qu'il n'est pas obligatoire, et qu'il ne conditionne rien en matière de droits. Donc c'est pas vraiment la même chose.
Normalement, le vaccin contre la grippe saisonnière, c'est chaque année.
Zerosquare (./3154) :La grippe provoque moins de morts, de séquelles lourdes et d'engorgement des hôpitaux. Face a une menace supérieure, il me parait cohérent d'avoir une réponse supérieure.
Sauf qu'il s'adresse principalement à une partie limitée de la population (certes, rien n'empêche les autres de se faire vacciner, mais ce n'est pas remboursé), qu'il n'est pas obligatoire, et qu'il ne conditionne rien en matière de droits. Donc c'est pas vraiment la même chose.
Zerosquare (./3154) :Quant au paragraphe sur le rappel, c'est très intéressant ; mais si c'était vraiment prévisible dès le départ qu'un rappel de la vaccination serait vraisemblablement nécessaire, pourquoi n'en entend-on parler que maintenant ? Histoire (au hasard) de ne pas donner l'impression que "ah zut, ça marche mal, du coup on va revacciner tout le monde... et dans 6 mois, si c'est toujours pareil, on recommencera... et dans 12 mois, si...".Déjà parce que ça parait une évidence : la plupart des vaccins ont besoin de rappels, avec des durées de rappel très variable. Ensuite, j'ai vraiment pas l'impression que ça ait été caché. Dès le début on a dit que la principale inconnue à propos des vaccins ce n'était pas s'ils étaient dangereux, mais la durée d’immunité et s'ils resteraient efficace face aux variants.
flanker (./3144) :Sputnik V est sans doute très bon, mais c'est un peu réducteur de dire que l'Europe ne veut pas l'accepter: on ne peut pas d'un côté critiquer la soit-disant opacité qui entourent les vaccins autorisés et reprocher à l'agence européenne responsable de ne pas autoriser un vaccin pour lequel toutes les données n'ont pas été déposées...
Bah y a Sputnik qui fonctionne très bien mais que l'UE ne veut pas accepter
Ximoon (./3157) :Oui enfin, ça c'est pas spécifiquement russe, on a les mêmes ici.
Et ce qui me fait personnellement beaucoup rire, c'est qu'il semblerait que la population russe n'a pas confiance en ce vaccin parce qu'il est soutenu par leur gouvernement
Zerosquare (./3154) :
Histoire (au hasard) de ne pas donner l'impression que "ah zut, ça marche mal, du coup on va revacciner tout le monde... et dans 6 mois, si c'est toujours pareil, on recommencera... et dans 12 mois, si...".
Uther (./3156) :Le gouvernement et le Conseil Scientifique sortent de toutes façons perdants, qu'ils aient communiqué correctement sur les rappels ou pas, cf. intox d'Orion_
Déjà parce que ça parait une évidence : la plupart des vaccins ont besoin de rappels, avec des durées de rappel très variable. Ensuite, j'ai vraiment pas l'impression que ça ait été caché. Dès le début on a dit que la principale inconnue à propos des vaccins ce n'était pas s'ils étaient dangereux, mais la durée d’immunité et s'ils resteraient efficace face aux variants.
Zerosquare (./3151) :Merci
l y en a nettement plus que ça, en fait (même si beaucoup sont encore en phase préliminaire) :
Précisions : Le nombre de décès associés au Covid-19 sont cumulés depuis le 1er mars 2020.
Les décès peuvent être enregistrés dans tous les types de lieu de décès (établissements publics ou privés de santé, EHPAD/maison de retraite, domicile, ou dans autres lieux non précisés). Toutefois, un établissement de santé n'utilise pas forcément la certification électronique de décès dans l'ensemble de ces services.
Limites : Début 2020, environ 20% des décès en France étaient certifiés par voie électronique, avec une hétérogénéité allant de 0% à 28% serlon les régions. Une montée en charge est observée depuis début avril 2020, en particulier par des établissements privés et des EHPAD, sans qu'il soit aujourd'hui possible d'évaluer la proportion de décès supplémentaires enregistrés par cette montée en charge.
Artemis (./3170) :Non au contraire: comme il y a beaucoup plus de vaccinés dans la population que de non vaccinés, ça prouve que le vaccin est efficace (les non vaccinés étant à la louche 10x moins nombreux au total et pourtant aussi nombreux à l'hôpital, ça veut dire qu'être vacciné réduit de 90% les risques d'hospitalisation).
si je comprend bien ces graphiques, ça veut dire que le vaccins 2 doses n'est plus efficace après 6 mois puisqu'on a autant de non vacciné hospitalisé que de vacciné double dose sans rappel
on a pas encore assez de recule sur la 3éme dose, mais je sens bien le truc ou on sera obliger de faire un rappel tout les 6 mois, sinon désactivation du pass
ça confirme ce que disait un scientifique qui parlais des premiers essais du vaccin arnm pour ebola, qui était révolutionnaire dans la manière de procéder, mais pas très efficace au finalCovid-19 : résultats nationaux issus des appariements entre SI-VIC, SI-DEP et VAC-SIdata.drees.solidarites-sante.gouv.fr
Ximoon (./3169) :En effet c'est en ./2842 qu'ils rapportaient une conférence bidon en Allemagne. Et vu les encarts du site il semble clair qu'ils sont parti pris :
Je crois me rappeler que ce n'est pas la première fois qu'une information de qualité médiocre est postée ici depuis ce site. Pour se rater autant dans l'interprétation de chiffres, il faut être soit malhonnête, soit très incompétent.
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The_CUrE (./2843) :
Le courrier des Stratèges c'est rien que des complotistes maintenant, CQFD.
</sarcasme>
Ximoon (./3174) :Il a également sorti le coup des 2 % d'hosptalisés :
Bref Artemis je ne sais pas où tu as choppé cette "info" mais fais gaffe à ce qui circule à cet endroit, ce n'est manifestement pas toujours fiable.
Notons que si la lecture du rapport de l’Atih peut conduire à minimiser (à tort) l’impact du Covid sur l’activité hospitalière, il convient de rappeler qu’à l’inverse, certains indicateurs mis en place par les autorités lors de l’épidémie avaient pu à exagérer cette pression hospitalière.Pas super classe