Dès le départ il y a eu des divergences entre tous les tenants du socialisme (NB, le PS d'aujoud'hui n'est socialiste que de nom).
Rosa Luxembourg, communiste internationaliste allemande membre du groupe spartakus éliminé par le parti social démocrate allemand en 1919 critiquait déjà vertement les dérives pronés par Lénine du parti guide, seul détenteur de la vérité, de la militarisation du parti et des professionnels de la révolution que sont les militants.
Le communisme est notion ancienne, on parle déjà d'auteur pré communiste sous la révolution française Babeuf en autre. Socialisme, Communisme, Anarchisme sont des notions qui se confondent très largement pendant le 19ème siècle.
D'ailleur Karl Marx grand théoricien du communisme emploi ce mot en 1848 dans son manifeste du parti communiste. Comme je l'ai dit, le matérialisme dialectique argue que le capitalisme est une phase nécessaire de l'histoire, ensuite viendra le temps du socialisme puis celui du communisme qui serait la fin de l'histoire. Le socialisme c'est la "dictature du prolétariat", les prolétaires qui pour seule richesse, ont leur force de travail, finirons par prendre le pouvoir car acculé dans la misère par la bourgeoisie qui au contraire sera de plus en plus riche. Selon cette théorie les classes moyennes sont appelées à disparaitre.
L'Etat est alors l'instrument de la classe sociale dominante pour oppresser les autres classes, dans le socialisme, le prolétariat s'empare de cette arme pour "opprimer" la bourgeosie. Cette phase prévoit la collectivisation des moyens de production, celà peux prendre plusieurs formes nationalisations, auto gestion, planification économique... Le jeu du marché (offre demande) est ignoré on cherche à satisfaire les besoins de tous et non à tirer des profits de l'exploitation des salariés, bref on produit et on vend au maximum, à prix coutant.
La dictature du prolétariat ne correspond pas forcemment au sens premier que certain ont cru entendre en lisant les écrits de Marx. Dans un système véritablement démocratique, les salariés majoritaires (les prolos) devraient naturellement toujours avoir le pouvoir vu qu'ils sont la réalités du peuple. Le patronat n'est en nombre, rien du tout, si les prolétaires votaient bien éclairés (pour celà il faut une très bonne éducation dispensé au plus grand nombre), ils voteraient pour leur intérêt qui est le même. La bourgeoisie serait de fait, réduit à l'opposition perpétuelle. En ce sens on peut parler de dictature du prolétariat.
On voudra me répondre que nous vivons en démocratie,que les prolos votent aussi à droite (2002 ont la sentie passé dans le fion au PCF). Je vous répondrait alors que la France n'est pas une démocratie au sens des penseurs grecs de l'antiquité et de JJ Rousseau. La démocratie c'est le pouvoir au peuple, il n'y a pas d'intermédiaire qui peut détourner le pouvoir à son profit. On me répondra que la démocratie direct de style athène au 5ème siècle avant JC que celà n'est pas possible, qu'il y a beaucoup trop de monde pour faire fonctionner un te système. Or Rousseau préconisait l'instauration d'un système représentatif ou les élus sont tenus (par les couilles ça c'est de moi!) pat leur électeur. Ils sont révocables s'ils ne tiennent pas leur engagement, ils doivent consulter leur base. On pourrait imaginer un système électoral ou l'élu est soumis à un vote de confiance tous les ans par exemple, ce n'est pas de la démocratie directe mais on s'en rapproche.
La france d'aujourd'hui comme tous les autres pays se disant démocratiques sont aujourd'hui des ploutocratie, c'est celui qui possèdent l'argent qui dirige. On ne parle pas de liberté du peuple mais de liberté individuelle ce qui est une aberration. La liberté individuelle c'est en réalité la liberté de la propriété. Au nom de la liberté de l'individu on interdit au peuple de prendre les décisions pourtant démocratique. Ainsi on ne peut pas exproprier un capitaliste sans le dédommager au nom du droit à la propriété, la collectivisation l'économie est interdite au nom de la liberté du commerce et de l'industrie... Bref même si le peuple s'exprimait par un référendum pour collectiviser les moyens de productions il ne le pourrait pas. Dans nos soit disant démocratie le peuple doit fermer sa gueule, on en revient toujours au respect de la propriété privée
Le communisme selon moi et d'autre, c'est l'instauration de la démocratie véritable, en gros la "tyrannie de la majorité", le peuple doit pouvoir se prononcer sur tout, la propriété privée ne peux pas lui être opposée. La liberté ce définie alors collectivement, la liberté c'est le droit de participer à la vie démocratique et non la liberté individuelle qui masque le droit d'exploiter. D'ailleur qu'est ce que la liberté lorsque l'on n'a pas les moyens de subvenir à ces besoins ?
Bien évidemment il faut mettre des gardes fous,il faut veiller à ce que se soit bien le peuple qui dirige et non un appareil d'Etat corrompu qui sert ses propres intérêts (les fameux apparatchiks de l'URSS qui sont devenu milliardaire lors de son effondrement, bizarrement ils ont rendus leur carte de communiste à cette époque...). Parce qu'il n'y avait pas de controle du peuple en urss sur ses dirigeants, pas de débats démocratiques, que la bureaucratie à pu prospérer et corrompre le système collectiviste à son avantage.
Le communisme c'est nécessairement la démocratie, la vraie, la liberté du peuple et non le droit de propriété de l'individu. D'ailleurs dans la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789, le droit à la propriété à été inséré en dernier à la suite de débats houleux, rajoutés inextrémiste. Tous les droits décolants de cette déclarations sont louables, sauf celui de la propriété.
Il faut préciser que je ne suis pas irrémédiablement contre le droit de propriété. Chacun à le droit de jouir comme il le veux des biens qu'il a acquis par son travail, c'est la propriété sur les moyens de productions qui est remise en cause. Le capitaliste exploite nécessairement ses salariés, il faut donc supprimer cette propriété des moyens de productions et les collectiviser.
Le communisme façon URSS est un échec, je crois que les promoteurs originels croyaient sincèrement édifier le socialisme et libérer les hommes du joug capitaliste, améliorer les conditions de vie de tous. Or le communisme façon Lénine c'est greffé sur l'appareil d'Etat hérité de l'empire tsariste le plus rétrograde qu'il soit, faute d'homme compétent, les fonctionnaies de l'ancienne administration ont été reconduits dans leurs fonctions, l'organisation de celle ci n'a pas été revu, bref on prend les mêmes et on recommence ...
L'absence d'élection pluraliste à fait le reste, ne rendant de compte à personne les autorités ont nécessairement dérivées pour satisfaire leurs besoins personnels, les germes de la fin étaient présent dès le départ.
tyler-durden76 el gaucho de la pampa del pays cauchois.