Zerosquare (./282) :Pour le primaire, c'est le taux de présence qui évolue (tu peux être "scolarisé" sans pour autant être présent... oui, c'est un peu paradoxal...).
On ne compare pas la situation à celle d'il y a un siècle, mais à celle de 30, 20 ou même 10 ans en arrière - ça m'étonnerait beaucoup que le taux de scolarisation ait varié de manière notable, ça fait longtemps que virtuellement tous les enfants vont à l'école primaire.
Zerosquare (./282) :Détrompe-toi, ça touche une énorme partie des plus de 14 ans, en fait, qui n'étaient plus du tout scolarisés auparavant et qu'on pousse au bac.
Mais de toute façon ça n'a pas grande importance, parce que même si c'était vrai, ça ne concernerait qu'une petite proportion d'élèves. Or les problèmes se constatent à grande échelle. Tu passes sous silence les nombreux témoignages de professeurs qui le disent, le grand n'importe quoi des programmes scolaires, les consignes de "tolérance" données aux correcteurs... et surtout le plus important : le résultat final, que chacun peut constater (rien qu'en lisant les lettres de motivation des candidats à un job par exemple).
Nil (./283) :Mouais. Je reste pas convaincu.
Pour le primaire, c'est le taux de présence qui évolue (tu peux être "scolarisé" sans pour autant être présent... oui, c'est un peu paradoxal...).
Nil (./283) :Encore une fois tu te focalises sur une partie des élèves, alors que c'est un phénomène global, qui se constate du primaire jusqu'aux étudiants de dernière année de fac. Dans les années 90 ~ 2000, tu n'avais pas tant d'élèves que ça qui arrêtaient l'école avant la terminale.
Détrompe-toi, ça touche une énorme partie des plus de 14 ans, en fait, qui n'étaient plus du tout scolarisés auparavant et qu'on pousse au bac.
Nil (./283) :Ça ne concerne pas que le public, justement. Et toutes les écoles privées ne sont pas des établissement super sélectifs qui n'acceptent que ceux qui ont 18.75 de moyenne et qui s'appellent Charles-Henri de Machin-Truc, c'est un fantasme ça. J'ai fait une partie de ma scolarité dans le privé, dans un coin plutôt friqué ; et même à mon époque le niveau n'était pas vraiment élevé, les parents n'étaient pas tous riches, et les mêmes problèmes que ceux des établissements publics existaient.
Quant à l'avis des professeurs, il est biaisé par un paramètre : la désertification de l'enseignement public par les classes moyennes qui vont mettre leurs enfants dans le privé. À l'école de mes enfants, c'est assez dramatique : en ne jouant pas le jeu de l'enseignement public, on crée littéralement des ghettos.
Zerosquare (./284) :Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que le privé n'est pas que des établissements huppés (il y en a même qui sont spécialisés dans les élèves qui se sont fait virer de partout, mon père a bossé en un tel collège). Sauf que ça a un coût, et que toute une partie de la population n'a pas les moyens pour ça. Du coup, c'est exactement ce que je dis : les classes moyennes (donc pas les "de Machin-Truc"), y compris celles d'en bas, ont déserté le public (c'est moins vrai pour le lycée, d'ailleurs, où le privé reste plus réservé à une catégorie plus élevée, avec un coût qui est difficile à supporter pour les classes moyennes inférieures).
Ça ne concerne pas que le public, justement. Et toutes les écoles privées ne sont pas des établissement super sélectifs qui n'acceptent que ceux qui ont 18.75 de moyenne et qui s'appellent Charles-Henri de Machin-Truc, c'est un fantasme ça. J'ai fait une partie de ma scolarité dans le privé, dans un coin plutôt friqué ; et même à mon époque le niveau n'était pas vraiment élevé, les parents n'étaient pas tous riches, et les mêmes problèmes que ceux des établissements publics existaient.
Nil (./294) :Je n'ai pas vraiment d'avis, mais c'est censé répondre à quel besoin ?
décloisonner les disciplines est plutôt positif pour les élèves
Pen^2 (./295) :Typiquement, passer d'une compétence théorique à une compétence pratique. Il y a des établissements, par exemple, où tout ce qui est géométrie est associé aux arts plastiques, avec des projets communs. D'autres où il y a des projets musique/mathématiques autour des proportions et de la physique acoustique... ou encore les lettres et l'histoire, la géographie et le maths, etc.
Je n'ai pas vraiment d'avis, mais c'est censé répondre à quel besoin ?
Zerosquare (./297) :Justement, pour une fois qu'on n'a pas un truc qui vient d'en haut et que chaque établissement peut monter des projets adaptés... des exemples que j'ai pu voir (il y a pas mal d'établissements qui font ça depuis 3, 4, 5 ans, en particuliers dans les structures telles que feu les Internats d'Excellence), ça fait des projets très sympas.
Et surtout, comment ? C'est bien beau de faire des grands projets idéologiques sur le papier, mais sans solutions concrètes détaillées et réalistes, ça ne sert à rien.
Nil (./298) :
Justement, pour une fois qu'on n'a pas un truc qui vient d'en haut et que chaque établissement peut monter des projets adaptés... des exemples que j'ai pu voir (il y a pas mal d'établissements qui font ça depuis 3, 4, 5 ans, en particuliers dans les structures telles que feu les Internats d'Excellence), ça fait des projets très sympas.