Kevin Kofler (./59) :
N'importe quoi. On peut le confisquer s'il est utilisé pendant le cours.
Ce n'est pas si évident quand l'usage est massif, dissimulé, et l'élève rebelle (le prof n'a pas le droit de fouiller dans le sac, l'élève peut jouer au crétin ; selon l'ambiance de la classe et de l'établissement ça peut vite mal tourner).
(Mais je suis de l'avis que tout matériel confisqué doit être rendu à la fin du cours.
C'est malheureusement déjà le cas (autant dire que pour les élèves, ça prête à rire). Il faudrait pouvoir confisquer plus longtemps.
Tant que l'élève ne l'a pas pendant le cours, il ne pourra plus l'utiliser pendant ce cours, et s'il refait le coup au prochain cours, on le lui reconfisque.)
À mon avis, un élève qui se livre à une telle provocation devrait être exclus temporairement.
Ce n'est pas à toi ni à l'école de décider pour eux de la sorte.
Ah ben si ! Dans son enceinte, l'école exerce par procuration l'autorité parentale (je ne sais pas quelle est la formulation légale, tiens?).
c'est vu par l'élève comme un supplice purement inutile qui ne sert qu'à lui faire ch**r (problème commun à pas mal de moyens de punition, d'ailleurs),
Toute punition doit être pénible, c'est évident ! Une punition c'est pas un jeu, c'est un moyen de rétorsion.
Mais pas forcément bête ni inutile, j'en connais qui se sont retrouvés récemment à faire un bac blanc un mercredi après midi, ça leur a servi.
Ce genre de trucs m'ont toujours agacé en tant qu'élève. Je ne vois vraiment pas pourquoi un professeur viendrait me dire comment formater mes prises de notes, surtout quand ça ne correspond nullement au style des autres professeurs.
Ben quand tu es en sixième, c'est indispensable. Les élèves même le demandent. Déjà qu'en seconde ils ont du mal à être autonomes...
Pas vraiment, non. Je connais beaucoup de professeurs (à tous les niveaux) de sciences qui ne supportent pas les matières littéraires, et je les comprends très bien parce que j'en ai moi aussi horreur.
En fait en y repensant, je crois que strictement *aucun* prof littéraire (français, philo, langues) que je connais n'est capable de résoudre une équation du second degré. Sauf mon vieux prof de philo de terminale qui était très matheux.
À l'inverse, au moins les trois quart des profs scientifiques que j'ai pu connaître lisent (sérieusement et beaucoup) et il y en a pas mal qui font preuve d'une érudition littéraire pas mal du tout.
Je ne comprends pas du tout cette guerre contre les téléphones portables. Mais quel mal t'ont-ils fait?
Quel mal ils font aux élèves, plutôt !