
RHJPP (./3016) :Kevin Kofler (./3004) :
La différence, c'est que tu es libre d'utiliser le produit sans acheter le support, si tu peux te débrouiller toi-même.
Tu te retrouves à devoir payer du support, mais ce n'est pas juste le prix de l'intervention, c'est aussi tout le développement du logiciel. Et ton concurrent, lui, ne paiera pas. Ha si en fait, il vient de se rendre compte qu'il souffre aussi du bogue, mais il ne va toujours pas payer, car une mise à jour dont tu viens de payer le développement vient de sortir
Brunni (./3034) :
On avait ce souci avec notre soft de gestion (qui n'était pas libre, soit dit en passant). Un client avait besoin d'un développement, telle qu'une importation de données d'un autre soft de gestion. On le faisait et ça lui coûtait cher, et après quand un autre client avait besoin de la même chose notre patron "trop gentil" ne pouvait pas lui faire payer le développement complet, ce qui est injuste en fin de compte. Du coup on devait maintenir le "secret" vis à vis de nos clients, c'était assez lourd.(et évidemment, selon Kevin, c'est ce qui devrait arriver : tout développement spécifique devrait être porté dans la version open source, ce qui pose ce problème).
spectras (./3023)
> Oui juste je n'avais pas pensé au modèle du MMO hier (que j'abhorre mais c'est un autre sujet).
Il faut effectivement une masse critique et seules quelques grosses entreprises peuvent en vivre, quasiment aucune chance pour les indépendants.En fait c'est ce qui me dérange d'une manière générale avec le libre, pour en vivre il faut devenir LE standard, LE truc utilsé par à peu près tout le monde et le rester. Seules quelques entreprises peuvent arriver à ça (Google est l'exemple parfait).
Kevin Kofler (./3035) :En gros, interdire aux autres de t'enculer est non libre, c'est ça ?
mais interdire aux utilisateurs de mettre en place des serveurs concurrents gratuits serait non-libre.
Je te signale que Google fait principalement du propriétaire.De fait, tu n'utilises pas Google pour faire tes recherches internet, n'est-ce pas ? À quel service fais-tu appel pour tes indispensables recherches internet ?
Folco (./3043) :
Ca doit pas être un serveur grand public pour se taper 28% de CentOS.
squale92 (./3044) :
hu ? En gros, CentOS c'est la version gratuite de redhat ; aujourd'hui, sur un serveur en gratuit, tu met soit du debian (si tu veux du debian-based) soit du CentOS (si tu veux du rpm-based)
Folco (./3046) :
que je dis grand public en fait, je pense desktop.
Folco (./3046) :
L'utilisateur lambda utilise ubuntu comme distro, pas centos
Folco (./3046) :
D'autant que CentOS a des paquets encore plus vieux que ceux de Debian stable, qui conviennent mal à l'utilisation multimedia de monsieur toutlemonde
spectras (./3037) :
./3034> C'est vrai, mais sur ce point c'est aussi le cas sur du propriétaire en fait. C'est juste que le mécanisme que tue l'entreprise n'est pas le même, mais au final pour un besoin particulier, seules 2 ou 3 entreprises survivent une fois l'effervescence initiale passée.
De toutes façons, à une échelle globale, avoir trop de réponses à un besoin donné est contre-productif : une fois que quelques bonnes solutions sont sorties du lot, il est plus efficace pour l'humanité d'investir dans leur amélioration que d'en créer de nouvelles. On peut arguer que le système économique est assez efficace pour ça.(de manière intéressante, dans le monde libre, il y a également un écrémage, qui s'appuie sur des mécanismes différents mais abouti à peu près au même nombre de solutions au final)
spectras (./3042) :
Debian => 32%
CentOS => 27,9%
Ubuntu => 21,1%
RedHat => 10,6%Autres => 8%
Folco (./3043) :
Ca doit pas être un serveur grand public pour se taper 28% de CentOS. Mais les chiffres restent parlants.
Folco (./3046) :
D'autant que CentOS a des paquets encore plus vieux que ceux de Debian stable, qui conviennent mal à l'utilisation multimedia de monsieur toutlemonde.
Kevin Kofler (./3048) :
Il a dit serveur.
Nil (./3053) :
On peut toujours mater du pro0n en framebuffer ou avec la libcaca
flanker (./2783) :
Je viens de découvrir que les systèmes de fichiers linuxiens acceptaient n'importe quelle chaîne d'octets comme nom… Sans préciser le moindre encodageC'est vrai, dans les années 70 on ne connaissait que l'ASCII, et ils n'ont pas pensé à regarder ce qui s'est fat autour d'eux entretemps.
Accessoirement, chez Unicode, ils ont eu la bonne idée de représenter le même caractère sous différentes formes (genre le é qui peut être écrit indifféremment comme « è » ou comme « e + ` »).
Conséquence intéressante : si deux programmes différents utilisent le même fichier « èèèèèèèè.txt », on n'a aucun moyen de savoir si sous Linux ils vont lire le même fichier (potentiellement, ça correspond à 256 fichiers différents), contrairement à OS X ou Windows (qui utilisent de l'Unicode, comme tout OS qui se respecte).
(http://nedbatchelder.com/blog/201106/filenames_with_accents.html)