30

Kevin Kofler (./18) :
Les matières artistiques sont quelque chose à supprimer complètement. Elles ne servent strictement à rien.

Comme les poètes, ils coutent inutilement à la société, faudrait les dégager ces mecs embarrassed

31

Bah, c'est vrai que la philo au lycée ne mérite pas vraiment le nom de philosophie. Mais il faut voir aussi que la plupart des élèves en ont un préjugé très négatifs, et ne la considèrent pas comme une matière importante du tout notamment de part son faible coefficient en S.
stab me with your four inches of victimhood

32

Oui ben encore heureux que ça vaut autant que la LV1 hein...

33

Nil (./17) :
On peut très bien avoir une présentation didactique d'un savoir pur.
Euh oui, mais Hippo parlait d'un cours « interactif », autrement dit où tu demandes aux élèves de parler, voire de donner leur avis. Or par définition tu ne peux pas discuter d'égal à égal avec le prof, et de plus on n'est pas en cours particulier et aucun élève n'a envie de perdre la face en public devant la classe. Du coup si tu commences à vouloir les faire participer, d'une part les timides et les discrets vont essayer d'y échapper au maximum et détester ton cours si tu les y obliges, d'autre part les autres vont être fortement tentés de prendre une attitude (le rebelle, le comique, le fayot...), tu ne peux pas compter qu'ils te disent sincèrement ce qu'ils pensent. S'il est question de donner son avis et de discuter, c'est forcément biaisé parce que l'avis du prof est celui de l'autorité, le fait d'être du même avis que lui ou non est forcément important. S'il essaye de te faire dire le tien sans avoir donné le sien, il est beaucoup trop tentant de chercher à savoir ce qu'il veut entendre (ou ce qu'il ne veut pas) plutôt que de chercher la meilleure réponse...
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« Le bonheur, c'est une carte de bibliothèque ! » — The gostak distims the doshes.
Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
(``·\ powaaaaaaaaa ! #love#

34

En même temps faire de la philo sans participation, c'est comme faire de la physique sans faire de TP... c'est un excellent moyen pour que ce soit soporifique et que la majorité des gens décrochent.

Quant à l'argument de Nil, bien sûr c'est important de connaître ce que les philosophes ont apporté comme réponse aux questions ; mais si ça se limite à ça, ça n'a aucun intérêt : c'est une discipline morte qui se limite à avoir un savoir encyclopédique. Dans les autres disciplines, le but des exercices n'est pas de répondre "Machin a étudié ce problème en 1673, sa réponse a été...".

Pour ce qui est de la sonorité de la flûte à bec, je ne suis pas de l'avis de Nil, mais c'est une question de goût ^^
Et en théorie, je suis de l'avis de Kevin : un instrument à une touche par note est plus simple à apprendre (ça n'a pas de sens de parler de la difficulté du jeu polyphonique, puisqu'une flûte est monophonique : il faut comparer ce qui est comparable). Après le problème est bien qu'il n'existe pas d'instrument de ce type qui soit très bon marché, et l'apprentissage des doigtés de la flûte n'est pas non plus très compliqué, c'est vrai.
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Zeroblog

« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. » — Jean Cocteau
« Moi je cherche plus de logique non plus. C'est surement pour cela que j'apprécie les Ataris, ils sont aussi logiques que moi ! » — GT Turbo

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Zerosquare (./34) :
Et en théorie, je suis de l'avis de Kevin : un instrument à une touche par note est plus simple à apprendre (ça n'a pas de sens de parler de la difficulté du jeu polyphonique, puisqu'une flûte est monophonique : il faut comparer ce qui est comparable).

Bien sûr que si, tu apprends un instrument avec ses spécificités... sinon, tu peux très bien dire que la flûte à bec est un instrument à percussion très facile (ce qui n'est pas faux, il doit bien y avoir l'une ou l'autre des pièces écrites après 1950 qui jouent là-dessus, mais c'est quand même être très réducteurs vis à vis des possibilités de l'instrument cheeky.

Sally > Ah oui, vu comme ça, je suis assez d'accord. Cela dit, je pense qu'avoir des cours didactiques et de qualité ne doit pas empêcher de faire du soutien scolaire privilégié, où ce genre d'espace est possible, en particulier pour ceux et celles qui n'ont pas confiance en eux, qui ont besoin d'être accompagnés, etc.
Zerosquare (./34) :

En même temps faire de la philo sans participation, c'est comme faire de la physique sans faire de TP... c'est un excellent moyen pour que ce soit soporifique et que la majorité des gens décrochent.
Quant à l'argument de Nil, bien sûr c'est important de connaître ce que les philosophes ont apporté comme réponse aux questions ; mais si ça se limite à ça, ça n'a aucun intérêt : c'est une discipline morte qui se limite à avoir un savoir encyclopédique. Dans les autres disciplines, le but des exercices n'est pas de répondre "Machin a étudié ce problème en 1673, sa réponse a été...".

La participation, tu l'as dans la dissertation (cela dit, je suis d'accord, ça pourrait être marrant d'avoir une épreuve de philo à l'oral cheeky), ou tu fais la synthèse de ce qui a été présenté par les philosophes précédents pour, enfin, dire ce que toi tu penses, en t'appuyant de façon critique sur le travail fait précédemment.
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Nil (./35) :
Bien sûr que si, tu apprends un instrument avec ses spécificités...
Sauf que le but du cours de musique de collège n'est pas d'apprendre à jouer de la flûte à bec, mais d'apprendre à jouer d'un instrument de musique (entre autres).

C'est d'ailleurs un truc capital que beaucoup de profs (de toutes matières) ne comprennent pas : les élèves ne sont pas là pour leur cours en particulier ; ce n'est qu'une partie de l'enseignement. Du coup ils ne sont pas face à un public acquis, il faut que le cours donne envie de s'intéresser à la discipline. Les profs qui râlent parce que les élèves ne sont pas motivés, alors qu'ils ne savent pas distinguer l'essentiel de la branlette intellectuelle, être pédagogues et motiver leur auditoire, ben ils ne sont tout simplement pas à leur place. Quand on n'est pas prêt à mettre un peu d'eau dans son vin, on va enseigner en supérieur, là où les étudiants ont choisi d'assister aux cours.
Nil (./35) :
La participation, tu l'as dans la dissertation
Ben non. La philo au lycée, c'est un jeu où le but est de caser le maximum de références. La réflexion personnelle n'y a pas sa place.
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Zeroblog

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Zerosquare (./36) :
Nil (./35) :
Bien sûr que si, tu apprends un instrument avec ses spécificités...
Sauf que le but du cours de musique de collège n'est pas d'apprendre à jouer de la flûte à bec, mais d'apprendre à jouer d'un instrument de musique (entre autres).

Oui, mais le "un" instrument, en l'occurrence, c'est la flûte à bec cheeky (cela dit, comme déjà indiqué, la plupart des profs acceptent que ceux qui jouent d'un autre instrument viennent et jouent de celui-ci).
Zerosquare (./36) :
Nil (./35) :
La participation, tu l'as dans la dissertation
Ben non. La philo au lycée, c'est un jeu où le but est de caser le maximum de références. La réflexion personnelle n'y a pas sa place.

Nah, les références, tu les places dans la construction de ta dissertation. Au final, dans la dernière partie, lorsque tu fais la synthèse, c'est bel et bien TON avis que tu donnes.
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38

Bon sinon la flûte à bec c'est très bien, mais alto c'est mieux que soprano tout en tenant presque aussi bien dans un sac (et en ayant la caractéristique intéressante de détruire les oreilles beaucoup moins facilement quand on en joue très mal ^^) embarrassed
(par contre dire que la traversière a un plus joli son : laught)
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Membrane fondatrice de la confrérie des artistes flous.
L'univers est-il un dodécaèdre de Poincaré ?
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Sally (./38) :
(par contre dire que la traversière a un plus joli son : sygus.gif )
Ben quoi ? Si c'est sur le fait que les prix des deux instruments n'ont rien à voir, je le sais bien, c'était de l'humour grin
Par contre, si tu parles de la sonorité, je maintiens ce que j'ai dit embarrassed
Nil (./37) :
Nah, les références, tu les places dans la construction de ta dissertation. Au final, dans la dernière partie, lorsque tu fais la synthèse, c'est bel et bien TON avis que tu donnes.
Sauf qu'avec la grande majorité des profs, ce n'est pas ça qui rapporte des points. (Et avant de râler sur les élèves qui bossent que pour la note, faut pas oublier que c'est tout le système scolaire qui a été pensé comme ça ^^)
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Sally (./38) :

Bon sinon la flûte à bec c'est très bien, mais alto c'est mieux que soprano tout en tenant presque aussi bien dans un sac (et en ayant la caractéristique intéressante de détruire les oreilles beaucoup moins facilement quand on en joue très mal ^^) redface.gif

Ca a l'inconvénient d'être plus onéreux, et que pense que certains sixièmes n'ont pas un écartement des doigts assez grand pour atteindre la patte d'ut (et le grave est un peu plus difficile à faire sortir). Mais je suis d'accord sur le principe !
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41

Zerosquare (./39) :
Nil (./37) :
Nah, les références, tu les places dans la construction de ta dissertation. Au final, dans la dernière partie, lorsque tu fais la synthèse, c'est bel et bien TON avis que tu donnes.
Sauf qu'avec la grande majorité des profs, ce n'est pas ça qui rapporte des points. (Et avant de râler sur les élèves qui font qu'à ne bosser que pour la note, faut penser que c'est tout le système scolaire qui a été pensé comme ça ^^)


Oui, parce que ce n'est pas ce qui prouve que tu as assimilé ce qu'il y a eu avant ^^ tout comme en maths, ce n'est pas le résultat qui compte, mais le raisonnement...
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Sauf qu'en maths, si tu fais l'exercice de façon rigoureuse, tu auras les points même si tu n'utilises aucun théorème du cours et que tu suis ta propre démarche* tongue

(* sous réserve que le prof de maths ne soit pas une peau de vache, et ça c'est pas sûr par contre grin)
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Plus c'est élégant et inattendu, meilleur c'est..

Mais bon compte tenu de ce qu'on fait au lycée c'est pas facile d'être original. Les maths de lycée sont trop formatées sad
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou

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Zerosquare (./34) :
En même temps faire de la philo sans participation, c'est comme faire de la physique sans faire de TP

moi en physique c'est les TP que j'ai toujours trouvés soporifiques ( heureusement, pour palier à ce grave problème, de généreux élèves bénévoles se proposent généralement de mettre un peu d'animation là-dedans. ) et intellectuellement sans intérêt aucun.
Zerosquare (./36) :
Ben non. La philo au lycée, c'est un jeu où le but est de caser le maximum de références. La réflexion personnelle n'y a pas sa place.

Bauf. C'est pas totalement vrai. On peut avoir 15 au bac sans citer *aucune* référence, et avec une pensée hautement épileptique, je le sais bien, je l'ai fait. Il y a dans la notation de cette matière un tel aspect loterie, additionné à son incongruité fondamentale dans une série scientifique, qu'elle ne peut que garder un grand charme et une aura indépassable. (par conséquent, je luis prédis une importante longévité... ). Et encore, je n'ai pas parlé des profs de philo, car, disons-le tout net, c'est eux que nous aimons, que nous préférons de loin à leur enseignement : que serait une salle de profs ou les rumeurs du lycée sans membre de cette secte ? Le prof de philo est définitivement irremplaçable, surtout s'il est alcoolique.
«Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - Sören Kierkegaard

La République, c’est comme la syphilis : quand on l’a attrapée, soit on se fait sauter le caisson, soit on essaie de vivre avec.

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#very#
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Ce qui m'attriste c'est que KK à l'air sérieux, c'est pas juste un troll pour le lulz sad
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Zerosquare (./39) :
Nil (./37) :
Nah, les références, tu les places dans la construction de ta dissertation. Au final, dans la dernière partie, lorsque tu fais la synthèse, c'est bel et bien TON avis que tu donnes.
Sauf qu'avec la grande majorité des profs, ce n'est pas ça qui rapporte des points. (Et avant de râler sur les élèves qui bossent que pour la note, faut pas oublier que c'est tout le système scolaire qui a été pensé comme ça ^^)

Le truc de la philo au lycée c'est avant tout d'acquérir des notions essentielles, des bases bien vulgarisées, pour ses réflexions futures. La diversité des sujets abordés permet aussi de stimuler la curiosité et d'aller fouiner dans les bouquins (si les profs sont bons, comme toujours).

Mais elle a aussi un deuxième objectif : développer la capacité de raisonnement (de manière construite, logique). D'ailleurs on est censé retrouver ça dans toutes les matières littéraires (lettres, histoire géo). Le truc c'est que, comme dans tout raisonnement logique, il y a des axiomes de base, des théories diverses, qu'il convient de rappeler tout au long de son raisonnement : c'est les auteurs/citations en philo/français ou les dates/grands événements en histoire géo. Après libre à toi d'y ajouter ta créativité, mais si les bases n'y sont pas, ça tournera très rapidement en rond.
C'est pour ça que les profs demandent à recracher son cours : faire une bonne dissert sans aucune référence, c'est quasi-impossible. Ou alors réécrit lesdites références à sa sauce sans les citer, et c'est limite pire.

Y'a en apparence un gros aspect loterie mais je crois, pour fréquenter des profs de français de prépa, qu'au contraire, tout est très calibré. En revanche c'est sûr que, vu qu'il n'y a pas de correspondance universelle du type "exercice 1 sur 5 points / exercice 2 sur 10...", le prof n'a pas vraiment besoin de "justifier" sa correction.

very> "Incongruité dans une série scientifique" ... si tu n'as pas compris le lien entre l'exercice philosophique et l'exercice mathématique alors tu n'as rien compris à la philo... tongue
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Mind the gap ?

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Bah, l'enseignement de la philosophie au lycée est tout sauf scientifique, very a bien raison.

Et personnellement, mon professeur de philosophie en terminale était une femme arrogante, sévère et insupportable. sad
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Kevin Kofler (./49) :
l'enseignement de la philosophie au lycée est tout sauf scientifique

ben... oui ?
Et personnellement, mon professeur de philosophie en terminale était une femme arrogante, sévère et insupportable. sad

pourtant des profs de philo yen a des biens..
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1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
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Hippopotame (./50) :
pourtant des profs de philo yen a des biens..


Les expériences sexuelles que tu as pu avoir avec des agrégées de philo ne comptent pas embarrassed
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Hippopotame (./50) :
Kevin Kofler (./49) :
l'enseignement de la philosophie au lycée est tout sauf scientifique
ben... oui ?

Bah, quand en même temps Madame le professeur (cf. ./49) nous rabâche que la philosophie est la seule vraie science, il y a bien une incohérence, ne trouves-tu pas?
pourtant des profs de philo yen a des biens..

Ceux qui en ont eu un ont eu de la chance…
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et hop, c'est l'occasion de causer des sens et de l'étymologie du mot science.
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
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Débat qu'on a déjà eu il y a quelques années.
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Prehisto (./48) :
very> "Incongruité dans une série scientifique" ... si tu n'as pas compris le lien entre l'exercice philosophique et l'exercice mathématique alors tu n'as rien compris à la philo... tongue.gif


il y a bien un lien ( et les grecs avaient ô combien raison de faire des maths *avant* de philosopher ) mais il est bien plus subtile que le lieu commun le laisse croire. On pourrait en discuter des heures, c'est un très bon sujet. On pourrait commencer par citer les oppositions les plus flagrantes : une de ces matières progresse (on peut s'appuyer de manière ~sûre sur les résultats précédents), une autre tourne en rond ( chaque génération de philosophes ne semble avoir pour but que de ridiculiser les résultats de leurs ainés ), la première produit des résultats objectifs qui en eux-mêmes peuvent apparaitre coupés du Moi, de la subjectivité, car situés dans le monde pur de l'abstraction, l'autre constitue toujours une confession d'un Moi agité et dirai-je palpable (c'est en tous cas le cas de tout grand philosophe ), malgré la malheureuse tendance de la philosophie à vouloir singer l'abstraction des maths via des concepts toujours discutables et presque à chaque fois fumeux.

Et pour finir : l'une a su résister à son examen critique, à son auto-découvrement (les maths vivent encore après Gödel ), l'autre a irrésistiblement sombré lorsqu'à coups de "déconstructions" (pour employer un mot philosophiquement branché) elle a su se voir elle-même et regarder bien en face les bases sur lesquelles elle était assise. (bref depuis Nietzsche ). La philosophie ne peut avoir d'avenir que comme présocratique ou plutôt postsocratique, bref en zappant définitivement le premier des guignols en chef qui voulut faire de la pensée, acte intime et viscéral, une "science" objective.
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psywalk.gif

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very (./55) :
(les maths vivent encore après Gödel )

On voit mal pourquoi elles seraient mortes ? cheeky
Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou

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very (./55) :
bref en zappant définitivement le premier des guignols en chef qui voulut faire de la pensée, acte intime et viscéral, une "science" objective

Et les maths, ou même la logique, elles ne sont pas pensées peut-être?
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Hippopotame (./57) :
On voit mal pourquoi elles seraient mortes ? mod.gif


parce que beaucoup de choses "meurent" quand on les dé-couvre, quand on montre un peu objectivement la cuisine, les "fondements" véritables, etc. ( c'est typiquement le cas d'un régime politique; d'une idéologie; ... ), bref que l'on tue la présentation romantico-naïve que les gens en avaient.
ça a bien évidemment été le cas de la monarchie, du communisme, de la poésie, du roman pendant un bon moment ( la seconde moitié du XXém siècle est incroyablement pauvre ), même si je pense que lui s'en remettra, de la philosophie depuis Nietzsche ( Heidegger se contente de prononcer l'enterrement de manière plus solennel, et puis après y'a plus rien ). Mais les maths résistent admirablement depuis le grand découvrement des maths par les logiciens. Je trouve ça beau.
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pal0uf (./58) :
very (./55) :
bref en zappant définitivement le premier des guignols en chef qui voulut faire de la pensée, acte intime et viscéral, une "science" objective
Et les maths, ou même la logique, elles ne sont pas pensées peut-être?


mais on pense pour faire une démonstration mathématique ( qui en propre possède son objectivité ), pas pour écrire ses pensées.... Il y a là une médiation qui, pour moi, change du tout au tout. Je dis ceci sans haine particulière, je me suis par le passé pas mal adonné à la réflexion mathématique et à la méditation plus philosophique, j'ai beaucoup apprécie les deux, mais elles possèdent un caractère bien différent : la première soulage du Moi, le débarrasse presque (entends-moi bien : dans la conscience que l'on en a), exercice génialement futile et léger il nous repose presque plus qu'il nous fatigue. Le second lui est plutôt pesant, il demande, réclame, exige une conscience aiguë et permanente du Moi, qui toujours veut s'imposer s'exprimer c'est lui et lui seul que l'on traque lorsque l'on médite, bref il y a dans la méditation un certain sérieux du "je" et du "monde"; ce qui n'a rien avoir avec les maths où l'on se demande seulement comment assembler le plus astucieusement des légos !
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