YN > Surtout, ce n'est pas la peine de chercher à argumenter contre Orion ou autres : personnellement, je pense que leur argumentaire n'est pas pertinent mais, surtout, d'une part que quel que soit celui que je puisse apporter, ça ne changera pas leur point de vue ; d'autre part qu'en entrant dans des débats stériles, on fait la promotion que ce qu'on cherche à ne pas promouvoir ; enfin, que ça évite bien des ulcères de ne pas discuter quand il n'y a pas à discuter.
Il y a deux problèmes majeurs à l'heure actuelle :
- Dieudonné est un humoriste avec un talent plutôt médiocre (pas mauvais, mais très très moyen)
- Il y a une ingérence certaine de l'exécutif dans le judiciaire et dans le liberté d'expression
Tous les autres problèmes sont des soucis d'égo et de gens qui aiment (toi le premier, j'ai l'impression) se faire des ulcères à l'estomac de pas grand chose (que ça soit Dieudonné lui-même, la LICRA, et tout plein d'autres). Ca n'est fondamentalement pas intéressant.
Le reste, c'est de l'Histoire. On peut avoir une opinion. On peut la manifester. On peut la défendre. Mais le problème de le faire avec les tripes (ou le populisme, suivant le point de vue) plus qu'en laissant les historiens faire leur boulot, c'est qu'on n'aboutit à rien de bon.
Après, si tu aimes te faire des ulcères, libre à toi. Perso, je ne m'ennuie pas assez dans ma vie pour ajouter des heures de gastro-entérologues dans mon emploi du temps.
Folco a très bien résumé une partie de ma pensée :
Folco (./417) :
Ne pas réagir != être d'accord.
Et si Folco te titille (et ne va pas titiller d'autres participants du fil), c'est (je pense) parce qu'il estime que t'es suffisamment intelligent pour prendre du recul, sur certaines choses et laisser de côté cette passion qui, bien gérée, pourrait être positive, mais qui te ronge malgré toi.
T'as déjà beaucoup changé depuis que tu viens ici ; tu t'es ouvert à bien des choses. Mais lève le pied. Prend du recul. Parce que, parfois, j'ai l'impression de lire du Caroline Fourest (et ce n'est pas un compliment ; elle est - à mon avis - au journalisme ce que l'armée de campagne est à la cuisine : un galimatias indigeste).