Arvi89 (./257) :
Vous le faites expres ou quoi ?YN montre que ce sont de Francais pour montrer que dire immigration 0 ca ne sert a rien (les refugies n'y sont pour rien la), et vous partez sur autre chose.
Yoshi Noir (./258) :
Merci Arvi.Je commençais à désespérer.
Ben, ce qui s'est passé vendredi, oui, c'est entre-autre un résultats des politiques d'immigration massives des dernières décennies liée à la non-assimilation desdites populations (qui, de toute façon, est probablement impossible avec un tel flux ! ).
L'équation me parait assez simple : les société arabo-musulmanes sunnites sont, depuis un certains temps et pendant encore quelques décennies, dans une crise de la modernité (et donc de l'islam), un des effets de cette crise est la poussée islamiste, dont une faible mais réelle minoré deviennent terroristes/djihadistes.
Si, sur le modèle du vivre-ensemble et du multi-culturalisme, on importe des pans entiers de ces sociétés sur notre sol, et ben ici comme là-bas ça produira les mêmes phénomènes, dont entre-autre cet islamisme terroriste et social. (en même temps qu'il y a de plus en plus d'attentats, les femmes musulmanes se couvrent de plus en plus en France...... tient c'est étrange il s'est passé le MEME phénomène en Algérie, Égypte, etc. )
Bref si on continue avec une immigration de masse de ces sociétés, ça ne va, pour le futur (dans 10, 20, 40 ans) qu’aggraver tous les problèmes liés sur notre sol. Dont le terrorisme, oui. Mais pas seulement.
Nil (./264) :
Yes, je vous accorde le fait que je me sois emporté. Cela dit, je reste sur ma position quant à un point : plus de sécurité et plus de répression n'a probablement qu'un impact limité sur les actions terroristes ; elles prennent juste d'autres formes (comme les attaques au couteau spontanées, sans préparation, ou les actions isolées, totalement impossibles à traquer à l'avance).
ça dépend trop des cas pour faire une règle générale. Mais des états policiers forts gagnent fréquemment des guérillas/guerre insurrectionnelles, et quand c'est vraiment bien fait on peut même gagner temporairement contre le soutient de la majorité de la population (cas de la guerre d'Algérie). Évidemment le risque 0 n'existe pas et avec des gens motivés il y aura toujours de petits événements ici ou là.
À terme tant que le problème politique n'est pas résolu, celui qui crée le conflit à l'origine, le terreau fertile continue de produire le même résultat, et il faut un état très policier pour tenir sans trop de dommages, même si il y en aura quand même un peu.
Enfin c'est mon analyse, on pourrait demander à flan qui je crois s'y connais un peu mieux en guerre contre-insurrectionnelles etc.
Nil (./266) :
Very > Mince, je ne suis pas le seul à avoir fait ce parallèle
Sauf que ma critique de fond du parallèle reste : c'est une comparaison de pommes et de choux-fleurs...
Historiquement, pourquoi et comment ont été créé les états ? Et bien la réponse éternelle, valable presque partout et toujours, c'est que l'état né d'une problématique de sécurité (d'abord extérieur ) : la fonction même de l'état c'est d'organiser une armée, qui va défendre les citoyens ou sujets. C'est même pour ça qu'on a crée l'impôt.
On peut remonter aux bases de la féodalité, mais même bien avant pendant l'essentiel de l'antiquité.
Peu à peu, déjà sous l'antiquité, et totalement sous la féodalité, les états ont également eu pour rôle de réguler la violence interne, en protégeant chaque sujet des autres, notamment grâce à un monopole de la violence légitime, et donc de l'armement, pour les forces étatiques.*
Les états démocratique européens ont totalement et entièrement repris cet héritage féodal, dans un langage à la mode lumière ça se dirait comme ça :
l'homme souverain, décidant par libre consentement de s'associer en État via un contrat social, délègue son droit naturel et imprescriptible à la violence légitime aux forces organisées de l'état.
ça fait beau et genre t'as choisi mais en fait c'est tout pareil que la féodalité
Bref, on a inventé l'état pour les problématiques de sécurité, et on a même désarmé les citoyens en expliquant que l'état faisait tellement bien son boulot qu'il n'y a plus besoin de se défendre soi-même.
De l'autre coté, au même genre d'époques antiques, on a du inventer les règlements municipaux pour les accidents de charrette et chevaux. (qui étaient très courant et meurtriers dans l'antiquité, et un petit tour à Herculanum vous montrera qu'ils rigolaient zéro sur les passages piétons )
*: Sans comprendre ça on ne peut pas comprendre la position de la constitution américaine face aux armes. En gros c'est un position suspicieuse qui a en tête que l'état, au lieu d'être bon, peut vite devenir tyrannique. Et c'est difficile de lutter contre un état tyrannique qui possède des armes quand les citoyens en ont aucune. Donc la position américaine revient sur les acquis féodaux européens.
Le vraies Républiques, du genre la Suisse, constituent des armées de milice pour éviter ce risque : de cet façon, forces armées = citoyens, et l'on ne peut plus utiliser celles-ci contre ceux-là.