Nil :
Tu es sûr de parler d'anthropologie ? pas de sociologie ethnographique ou régionalisée ? Parce que l'anthropologie étudie les hommes dans leur habitat je dirais "comme un animal comme les autres", après, le poids de l'histoire et des rapports humains, c'est le l'ethno-socio (AMHA). Disons que jusque là ton "anthropologie" ne m'avait pas dérangé mais dans le cas présent, je ne trouve pas que le mot soit le bon.
Sally :
Oki, je n'étais pas très sûr pour les grecs... (enfin il y a quand même des peuples qui se sont hellénisés à leur contact, notamment avec Alexandre, il me semble, mais c'est sûr que ce n'est pas l'assimilation à la romaine ; et l'empire d'Alexandre ne lui a pas survécu)
Nil :
Disons que c'est plus une "influenciation" qu'une intégration
very :
Oiseuse ? Comme tu l'a remarqué, c'est tellement oiseux que ça permet de classer les 'politiques' anglo-saxones (et presques toutes les française aussi, donc latine à priori..) de façon relativement satisfaisante.
Bha lorsque je parle de la dimension économique du libéralisme, c'est principalement le libre-échange.
Et l'anti-nationisme peut venir d'une libéralimse un peu 'violent' (comme l'extrème -les libertariens- le montrent )
En fait, mon discours n'est pas réelmeent anti-nationiste au sens propre du terme (réfuter la conscience collective...), il dit juste qu'aucun lien *fondamentale* n'existe à priori entre les personnes d'une même "nation", et qu'ils ont été crées purement génériquement, empiriquement, une bonne partie du temps dans la guerre, .. Ce discours ne réfute même pas le fait que l'homme doit/veut toujours avoir un sentiment d'appartenence à un groupe. Juste que ce groupe, s'il existe, n'est pas forcément les nations actuelles.
Bref, on peu bien se passer des lien reliant les éléments d'une 'nation' tel qu'elle est, par exemple pour revenir à une organisation en citées ou petites comunautées, pour revenir aux grecs , qui me semble bien plus adapté .Je m'approche même de la (forte) décentralisation là. (tiens, les usa...)
Mwé, cette mode française viens à mon sens de la crise actuel, et donc tout ce qui fait souvenir du "bon temps avant l'aultra-libéralimse et l'horrible mondialisation" apparait comme une bonne mesure. Bref, que ce soit intrinséquement bien ou pas, j'ai l'impression que cette mode populaire est tout sauf rationel. (même si d'autres causes pouraient bien mieux justifier...)
Un autre exemple qui s'en approche pourrait être la situation allemande du Moyen Age, quand le territoire germanique était morcelé en cité-états ou en tout petits territoires cultivant leurs particularismes.Qu'est-ce qui les empécheraient (dans l'absolu, après un événement majeur) de retourner à cette organisation ?
Bon, par contre, la japon, c'est un cas encor plus dure.
( mais ne serait-ce pas au moins autant ethnéique que nationel à proprement parler ?)
Pour être plus claire: le discours est ciblé contre l'état, pas directement contre la nation. (donc je m'acomode d'une vague sentiment de nation tant qu'il ne justifi pas un état).
Nil :
En même temps, un fonctionnement états-nation comme aux USA prouve bien que l'identité nationale n'est pas dépréciée par la multiplicité des états.
very :
Bonne idée, on va créer un état-monde (justifié bien entendu par le sentiment d'appartenence à l'espèce humaine), comme ça, y'aura plus de guerre.
Moumou :
very :Les médicaments sont brevetés 20 ans. Et dans notre monde concurrentiel, si l'on veut avoir une recherche pharmaceutique innovante, c'est nécessaire.
Bha, formellement, ils savent bien qu'il faut plus ou moins une forme de protection de l'inovation.
Mais bon, ce n'est pas si simple, car si dans des domaines comme le logiciel le droit d'auteur suffit largement, dans d'autres domaines, pratiquement, ce n'est pas bein dur de faire du reverse, de changer un mini-détail, de dire que tu l'a inventé toi-même.... Je pense à des domaines comme les médicaments, ou faire un générique n'est pas sur-humain....
Hippopotame :
Si on accepte l'existence de la nation, alors il faut lui permettre d'exister concrètement, c'est à dire de s'incarner en État. Sinon c'est de l'oppression.
very
:Moumou :ça me parait un peu beaucoup 20 ans. (enfin, en terme de rentabilitée, ça dépend évidemment du 'succès' que va être amené à conaitre le médoc )
very :Les médicaments sont brevetés 20 ans. Et dans notre monde concurrentiel, si l'on veut avoir une recherche pharmaceutique innovante, c'est nécessaire.
Bha, formellement, ils savent bien qu'il faut plus ou moins une forme de protection de l'inovation.
Mais bon, ce n'est pas si simple, car si dans des domaines comme le logiciel le droit d'auteur suffit largement, dans d'autres domaines, pratiquement, ce n'est pas bein dur de faire du reverse, de changer un mini-détail, de dire que tu l'a inventé toi-même.... Je pense à des domaines comme les médicaments, ou faire un générique n'est pas sur-humain....
Puis on peut réfléchir à d'autres fomres de protection, comme par exemple plus une forme de 'copyright' qui permetrait à tout le monde de le produire (sans rien demander), mais de payer sur chaque exemplaire un % à l'inventeur.
je suis assez libéral, mais j'estime qu'il faut tout de même savoir prendre les protections néccéssaires dans quelques domaines (justice/sécurité, santé, éducation, ), pour assurer la protection des droits fondamentaux. (constitutifs de la liberté et de l'égalité ...)
la famille nucléaire égalitaire semble être un héritage de l'empire romain
http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Todd
la famille communautaire exogame (autorité, égalité, masculinité plus ou moins marquée, exogamie), présente en Russie, en Yougoslavie, en Italie centrale, en Chine, au Viêt Nam et dans le nord de l'Inde, ainsi que dans la Rome antique ;
Mais le libéralisme, le *vrai*, n'est pas forcément libre-échangiste !
Refuser tout lien collectif
Il faut comprendre que ce groupe collectif existe bel et bien, et qu'il s'agit bel et bien des nations actuelles.
.
Hippopotame :
Mwé, cette mode française viens à mon sens de la crise actuel, et donc tout ce qui fait souvenir du "bon temps avant l'aultra-libéralimse et l'horrible mondialisation" apparait comme une bonne mesure. Bref, que ce soit intrinséquement bien ou pas, j'ai l'impression que cette mode populaire est tout sauf rationel. (même si d'autres causes pouraient bien mieux justifier...)Est ce que tu pourrais expliquer en quoi tout celà est irrationnel? Une fois de plus, je ne vois dans ce que tu appelles "rationnalité" que l'abandon, l'inaction.
Les gens qui ont voté "non" au dernier referendum ont vécu l'expérience d'une douzaine d'années de l'"europe sociale" promise en 92. Le vote de 2005 est un jugement-bilan de cette période. Au regard de la situation économique et sociale, est ce que ce jugement est injustifié? Franchement j'en doute.
je ne refuse pas tout lien collectif, mais j'ai tendance à être alergique au lien collectif de fait, forcé, sous contrainte, imposé, non-forcément librement consenti, ...Oui mais je me tue à te dire que le lien collectif librement consenti c'est une illusion... si le choix est entre le lien collectif qu'on te "propose" (ie celui qui existe) et pas de lien collectif du tout, ben c'est pas un choix. Alors après tu peux toujours décider de consentir librement si ça te fait plaisir, hein
(D'ailleurs si on fait un référendum pour savoir si les gens préfèrent rester citoyens français ou se libre-associer à chaispasquoi à la place, j'ai pas beaucoup de doutes sur le résultat
. Enfin y aura peut-être 3 Corses et demi qui voudront leur indépendance, quoi, d'ailleurs on pourrait leur accorder ça leur ferait les pieds (bon le pb c'est que je ne sais pas si les indépendantistes sont d'accord pour être indépendants sans les autres Corses, en fait)).
very :
Et si toutes les cités qui te sont accessibles [...] appartiennent à une même société avec des valeurs et des règles semblables,Hum, non, dès que tu leur en donne la possibilité, les gens se différencient. (enfin, se défférencient des autres tout en se regroupant avec ceux qui leu ressmbles..)
. Sérieusement, ton histoire de diviser la France en régions en remettant les langues locales pour détruire son identité collective, c'est bien joli mais encore faudrait-il que les gens soient d'accord, ou alors il faut les empêcher par la force de se parler entre régions différentes 
De ce modèle, que je trouve assez réaliste, on peut tirer les conclusions suivantes :
)
Un autre exemple de système souche endogame est Israël, ou du moins la famille juive traditionnelle
Oui mais je prétends que ce discours radicalement anti-état est en fait une conséquence d'un dogmatisme anti-nation
et plus généralement anti-collectivité.
Qu'on créé un état monde ou une poussière d'états-cités, on détruira la coïncidence entre les structures mentales (la nation) et politique (l'état)..
Si on accepte l'existence de la nation, alors il faut lui permettre d'exister concrètement, c'est à dire de s'incarner en état. Sinon c'est de l'oppression.
Sérieusement, ton histoire de diviser la France en régions en remettant les langues locales pour détruire son identité collective, c'est bien joli mais encore faudrait-il que les gens soient d'accord, ou alors il faut les empêcher par la force de se parler entre régions différentes
Oui mais je me tue à te dire que le lien collectif librement consenti c'est une illusion... si le choix est entre le lien collectif qu'on te "propose" (ie celui qui existe) et pas de lien collectif du tout, ben c'est pas un choix
Pour ce qui est d'être d'accord, le sont-ils en ce moment avec la politique actuel ?S'ils n'en sont pas, ils veulent changer cette politique, pas avoir le droit de faire la leur dans leur coin...
(et de toute façon, le fait de devoir déménager pour aller ailleurs est une contrainte qui va à l'encontre de ta libre-association, sauf dans une société nomade, mais on n'en est pas une pour le moment
. « La politique ici ne me plaît pas, je me barre », euh, j'y crois pas trop moi
).
). Surtout que si tout le monde perd son temps à stresser pour savoir s'il doit changer de libre-association ou pas, qui c'est qui va la faire la politique ? on est bien obligé de se mettre ensemble d'abord pour décider ce qu'on fait ensuite, c'est complètement absurde de vouloir faire dans l'autre ordre (ie : on regarde ce qui se fait et ensuite on décide avec qui on va)Sally :
En plus s'il y avait le choix il faudrait choisir, et ce serait fatigant
.
)
² )
.
c'est complètement absurde de vouloir faire dans l'autre ordre (ie : on regarde ce qui se fait et ensuite on décide avec qui on va)
Avec ton raisonement:Ben tu as l'air de trouver ça ridicule, mais pour moi ce sont de bonnes questions.
Si tous les employées perdent leur temps pour savoir vers quel employeur se tourner, alors qui travaillera ? Si tous les consomateurs perdent leur temps à savoir quel est le meilleur produit, alors qui consomera ?
. Je devais avoir peur d'écrire un pavé, enfin bon c'était à 3 h du mat quoi donc c'était peut-être pas très lisible aussi
), bon après, rien, mais je voulais bien sûr parler de l'excès de choix, j'ai exagéré exprès. Je suis évidemment d'accord que c'est bien et nécessaire de prendre le temps de faire les choix importants dans sa vie, mais devoir choisir tout le temps sur tout (même sur des sujets où on n'a pas les compétences pour juger), oui, c'est fatigant ; de plus l'individu porte une part de responsabilité moins lourde dans le choix collectif que dans le choix individuel, tu peux complètement écraser quelqu'un sous les responsabilités si tu lui fais prendre tout seul des décisions cruciales toutes les dix secondes, et ça mène à la paralysie. Quand c'est la collectivité qui décide, on peut intervenir sur les sujets qui nous intéressent et essayer de faire passer ses idées, alors évidemment des fois on peut ne pas être d'accord puisqu'on n'est pas seul à décider, mais au moins de temps en temps on peut dormir. Bon je ne suis pas sûr que ce soit mieux exprimé que ce que j'avais écrit hier, mais bon :-\
J'ai dit que c'était intéressant de s'efforcer d'améliorer la situation là où l'on est plutôt que d'aller tout le temps voir ailleurs, c'est accepter le destin ça ? c'est juste l'idée de *construire* quelque chose (par exemple le bonheur) plutôt que de le *chercher*.
veryje vois pas comment techniquement parlant on peut faire cohabiter physiquement des écologiques convaicus et des industriels.
: Mais dans un futur plus technologique donc moins kilomètrique, pourquoi pas ?
Egalité ^ | Russie, Chine, Italie centrale Majorité de la France, de l'Espagne, | (Sociétés *communautaires*) du Portugal, de l'Italie, du monde latin | (Sociétés *libérales égalitaires*) | | | | | Allemagne, Autriche, Suisse, Monde Anglo-saxon en général, Danemark, | Suède, Corée, Japon, périphérie Hollande | de la France (Sociétés *libérales non égalitaires*) | (Sociétés *souches*) | Inégalité / Autorité--------------------------------------------------------------------------------------------> Liberté
Pollux :c'est ce que je voulais dire.
Euh..
- être globalement pour l'égalité ne signifie pas nécessairement adopter des lois forçant à l'égalité ou au nivellement (pour replacer dans le cadre de la famille, ce n'est pas parce que les enfants sont traités de façon égalitaire que tous feront les mêmes études / seront aussi riches) - quand bien même il faudrait adopter des lois pour restreindre la liberté, ça ne veut pas dire que les deux sont rigoureusement exclusifs comme tu as l'air de le sous-entendre... je peux mettre tout mon budget sur du fromage, ou bien du pâté, ou bien répartir entre les deux, même si j'en aurais pas autant de chaque ^^
(Un Jour [tm], faudra que je me motive pour lire les 3 dernières pages de ce topic ^^)tu devrais, y'en a long, mais au moins, là, y'a du contenu ^^
very :
Avec ton raisonement:
Si tous les employées perdent leur temps pour savoir vers quel employeur se tourner, alors qui travaillera ?
Si tous les consomateurs perdent leur temps à savoir quel est le meilleur produit, alors qui consomera ?
Si tous les automobilistes perdent leur temps à aoir quellle est la meilleur route, alors qui roulera ? ()
Si tous les bringands perdent leur temps à choisir leur cible, alors qui délinquera ? (² )
)
Si tous les employées perdent leur temps pour savoir vers quel employeur se tourner, alors qui travaillera ?
Si tous les consomateurs perdent leur temps à savoir quel est le meilleur produit, alors qui consomera ?
Si tous les automobilistes perdent leur temps à aoir quellle est la meilleur route, alors qui roulera ? ()
Si tous les bringands perdent leur temps à choisir leur cible, alors qui délinquera ? (² )
hibou :
c'est ce que je voulais dire.le groupe "Majorité de la France, de l'Espagne, (Sociétés *communautaires*) du Portugal, de l'Italie, du monde latin (Sociétés *libérales égalitaires*)", je ne le mettrais pas en haut à droite, mais au milieu, comme un compromis. Pour moi le coin en haut à droite n'est pas possible.
hibou :
Hippo>Dans tout ton discours, je vois souvent la mise en commun des notions d'égalité et de liberté. Or pour moi, il est difficile de les faire cohabiter pleinement. Car à partir du moment où on cherche à établir un principe d'égalité, on restreint forcément les libertés.
Egalité ^ | Russie, Chine, Italie centrale Majorité de la France, de l'Espagne, | (Sociétés *communautaires*) du Portugal, de l'Italie, du monde latin | (Sociétés *libérales égalitaires*) | | | | | Allemagne, Autriche, Suisse, Monde Anglo-saxon en général, Danemark, | Suède, Corée, Japon, périphérie Hollande | de la France (Sociétés *libérales non égalitaires*) | (Sociétés *souches*) | Inégalité / Autorité--------------------------------------------------------------------------------------------> Liberté
le groupe "Majorité de la France, de l'Espagne, (Sociétés *communautaires*) du Portugal, de l'Italie, du monde latin (Sociétés *libérales égalitaires*)", je ne le mettrais pas en haut à droite, mais au milieu, comme un compromis. Pour moi le coin en haut à droite n'est pas possible.
la famille nucléaire égalitaire semble être un héritage de l'empire romain
tiens:http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Todd
la famille communautaire exogame (autorité, égalité, masculinité plus ou moins marquée, exogamie), présente en Russie, en Yougoslavie, en Italie centrale, en Chine, au Viêt Nam et dans le nord de l'Inde, ainsi que dans la Rome antique ;
Ce que l'on a désigné comme 'libéralisme' pour le RU et les USA n'est pas/n'a jamais été le *vrai* libéralisme. (à vrai dire, c'est plus un mixte libéral-conservateur ).
.
Si, dans une bonne mesure.
Il faut comprendre que ce groupe collectif existe bel et bien, et qu'il s'agit bel et bien des nations actuelles.
La providence et la guerre on magnifiquement fait les choses alors.
Mais il y a aussi un sentiment local, un sentiment régional, un sentiment continental (européen, amriacains, asisatiques, ..), voir (spécial dédicace Nil) un sentiment mondiale. Sans compter les autres sentiments d'appartenance qui ne se basent pas sur la localisation. (liberaux, marxistes, geeks, écolos, ...)
Je voulais juste dire que ce sentiment populaire ne m'apparaissait pas forcément comme le fruit d'une réflexion un peu cohérente. (plutôt d'un vague seniment/croyance.)
D'une part, c'est aussi la politique française, il faut savoir assumer (enfin, pour la politique monétaire désastreuse, c'est sur que c'est Trichet ça..) et vu que d'autres pays européens s'en sont plutôt bien sorti dans le même temps, l'europe apparait (trop) comme une excuse façile (et si bonne pour nos politiciens...pô de leur faute, la faute à l'europe, ils n'y peuvent rien !) , même si elle a aussi ses responsabilités
Hum, non, dès que tu leur en donne la possibilité, les gens se différencient. (enfin, se défférencient des autres tout en se regroupant avec ceux qui leu ressmbles..)
J'ai entendu à plusieurs reprises que sans cet état de '1/2 guerre' (très forte tension on va dire..) parmanent, Israël imploserait.
L'état, par définition même (droits régaliens et seul titulaire de la coercition physique), est la figure emblématique de l'oppression.
Hippopotame :
L'état, par définition même (droits régaliens et seul titulaire de la coercition physique), est la figure emblématique de l'oppression.
Non, c'est le contraire : La Loi, donc l'Etat, libère le faible de la loi du plus fort.
. L'état (normalement) légitime est censé être le seul posseseur légal de la force dans le but d'assurer le 'bien' de sa population.
). Mais le figure de la justice aussi, tu a raison. (c'est ce qui lui donne la légitimité d'être le seul posseseur légal de la coercition physique..)
Hippopotame :
Ce que l'on a désigné comme 'libéralisme' pour le RU et les USA n'est pas/n'a jamais été le *vrai* libéralisme. (à vrai dire, c'est plus un mixte libéral-conservateur ).
Ca, ça ne tient pas la route.
Ca fait penser aux micro-mouvements trotskystes qui prétendent incarner seuls le "vrai" communiste..
Bien sûr que les Etats Unis étaient libéraux, le libéralisme n'a pas été inventé il y a 30 ans.
rélèvent exactement le même problème que les autres. D'ailleurs, je peux vous en trouver autant que vous vouler:
). Mais non seulement, lorsqu'ils sont en 'concurence libre', j'ai tendence à penser que le nombre de possibilitées se régule plus ou moins selon les différents besoins, mais surtout, j'estime qu'il vaut mieux trop de choix que pas assez.
On est déjà dans une société assez libéral (économie, moeurs..) et je n'ai pas l'impression que tout le monde soufre toutes les 10 secnodes de devoir faire un choix vital.Ben je n'ai jamais dit que c'était la situation actuelle, et je ne parlais pas du libéralisme mais de l'utopie que tu décrivais où un lien social n'est légitime que s'il est librement choisi. Je dis que c'est bidon parce que les gens ne libre-choisiront en réalité rien du tout, ils prendront ce qu'il y a, et que si l'on veut éviter ça en les poussant à toujours se demander s'ils ne devraient pas plutôt se libre-associer à autre chose (ce que tu appelles la "responsabilisation", qui est nécessaire pour que ton libre-choix ait un sens), on arrivera seulement à la paralysie, parce que dès lors que tout le monde attend de voir ce que font les autres pour savoir avec qui il va s'associer, ben forcément personne ne fait rien.
very :Euh, non, ou alors tu as mal compris ma phrase. Comment on fait pour élaborer un projet collectif si la collectivité ne se forme qu'une fois que le projet est prêt ? c'est débile...
c'est complètement absurde de vouloir faire dans l'autre ordre (ie : on regarde ce qui se fait et ensuite on décide avec qui on va)C'est quand même une bonne partie de la vie.... Disons pratiquement tout ce qui est fondé sur ta liberté, donc ton choix. (et si t'es pas trop con, tu regarde/réfléchit avant de choisir ). Bref, tu retir la part de "destinée" (naissance, ..), et hop...
Et l'important n'est pas forcément de faire le meilleur choix, mais de le faire. (par exemple, si c'est un mauvais choix et qu la personne s'en rend compte, ça lui permet d'apprendre, tout en la responsabilisant.)Donc pour reprendre mon exemple du téléphone, tu penses que c'est cool d'avoir 10000 opérateurs parce que comme ça si je me fais complètement arnaquer sur un certain appel parce que j'ai pas composé le bon préfixe, au moins je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, donc c'est DMCBP (ie je suis responsabilisé), et d'autre part j'ai appris que c'était pas bien de ne pas assez réfléchir avant de composer un numéro, ce qui est particulièrement enrichissant intellectuellement ? tu devrais écouter cette chanson elle te plairait : http://www.cie-joliemome.org/musique/adieu-le-12.mp3



squalyl^2 :
mais comment vous avez le temps pour écrire (et lire?) tout ça?![]()

. En gros tu dis que la liberté de faire un choix fermé (choisir entre plusieurs possibilités préexistantes) est illusoire et masque la vraie liberté, celle de créer sa propre possibilité ? en fait je suis complètement d'accord, ça rejoint d'ailleurs un peu ce que je disais en opposant le fait de construire au fait de chercher, il me semble. (Bon je m'arrête là je suis déjà à la bourre ^^)