Yoshi Noir (./83) :
Réchauffer quelques rivières, à coté, c'est de la rigolade.
Les réseaux tropiques, ça te dit quelque chose ?
Il ne faut pas non plus comprendre la Nature comme une chose fixée une fois pour toute dans un environnement figé et qui serait incapable de s'adapter. Ceci est une vision passéiste, réactionnaire et ridiculement identitaire de la nature. ( ce qui explique les nombreuses accointances de certains à l'extrême-droite avec la gauche la plus décroissante ^^ ) Dans cette vision, effectivement, toucher à un élément met tout le réseau en péril. En réalité, toucher à un élément implique une perturbation [qui peut être créatrice
(1) ] du réseau qui va trouver un autre équilibre. Ce nouvel équilibre peut être plus ou moins riche que celui d'avant selon la situation, le type de transition, le temps après lequel on regarde....
D'une manière tout à fait générale et abstraite, dans des milieux usuels (je ne prends pas le centre d'un volcan, évidemment

), apporter plus d'énergie est favorable dans tous les sens au vivant. (par ailleurs, apporte plus de CO2 aussi ^^ )
Ensuite, le point crucial de la phrase, est précisément
à coté. Entre réchauffer quelques rivière d'1° sur 500 mètres (bon, c'est plus fort ? ) et toute la planète de plusieurs dégrées supplémentaires, l'alternative me parait évidente.
Enfin, je rappellerais que des modifications importantes de la nature par l'homme ou ses activités ne sont pas récentes et remontent, *a minima*, à l'agriculture et la déforestation. ( qui ont probablement eu plus d'impact que tout le réchauffement du XXém siècle ), voir à la chasse. ( pressions prédatrice nouvelles et considérables sur certaines espèces - quand l'homme a débarqué dans un nouvel endroit ou maitrisé de nouvelles techniques de chasses - qui ont amenées disparitions et modifications considérables de toute la chaine ). On pourra citer notamment la grande faune européenne (qui s'éteint env. au 16ém siècle ) et américaine ( -12 000 ans ).
(1) : on rappellera que beaucoup de perturbations majeures de l'environnement au cours de l'évolution ont provoqué, après une dégradation immédiate nette, un effervescence créatrice de nouvelles branches et espèces. On rappellera notamment ce que l'homme doit au Rift et à la sécheresse qui va se produire sur son flan Est; que ses grandes réalisations correspondent à des maxima de température ou des conditions changeantes ( invention de l'Ecriture au maximum de l'holocène; sapiens et sapiens sapiens apparaissent dans des périodes de réchauffement marqué; ... ), sans même parler de la diversification des mammifères qui doit tant à la cataclysmique transition Crétacé/Tertiaire.