[mOved] [F] Les hommes, les femmes, le féminisme et tout ça - Page 97

Écoute, Pen^2 ne parlait pas du problème des immigrés, que ce quartier soit devenu un quartier d'immigré n'est pas le problème, il était question d'éducation de la gente masculine soulevé par le tweet de squalyl, tweet que tu aurais pourtant pu avoir considéré comme raciste mais qui n'est pas passé dans ton radar sélectif. Et que tu considères tout suivant ta vision biaisée est fatiguant. #ouverturedesprit

Je sens que ça s'essouffle, ici...
https://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-10-27/Ecriture-inclusive-panique-quai-conti-id10280

(l'article est payant)

Ah mince, je pensais que les Chroniques de D.S. étaient gratuites. Tant pis !

(t'inquiètes, tu trouveras bien une autre occasion de verser de l'huile sur le feu)

Y'a l'abo à 1 euro à la presse libre qui peut vous y donner accès (et c'est sans engagement donc vous pouvez quitter avant de repasser plein tarif si vous êtes pas satisfaits)

0² > Je trouvais en fait que D.S. avait un avis intéressant sur le sujet, en tant qu'analyste de l'actualité et des images. Bien entendu, un avis partisan (ou, en tout cas, orienté), mais qui recontextualise les choses.

YN_ (./2876) :
D’autres formes plus soft peuvent aller du cadeau lourdingue aux allusions salaces, en passant par des contacts tactiles un peu trop rapprochés.

Ca me fait penser à ce matin dans le transilien, où j'étais debout adossé au strapontin, et une femme d'un certain âge, c'était blindé donc on était tous les uns contre les autres, s'est carrément adossée sur moi, elle était complètement collée et j'étais très mal à l'aise. J'ai cru à un peu trop de monde, mais non, ma femme m'a dit en sortant (elle était à côté de moi) qu'en fait il y avait un peu de place devant elle et qu'elle aurait pu s'avancer.

C'est ta faute si tu ne déplies pas le strapontin pour t'assoir, ça t'aurait garanti une certaine place à son dépens.

http://www.academie-francaise.fr/actualites/declaration-de-lacademie-francaise-sur-lecriture-dite-inclusive

Pandantagueul

Cf. ./2825.

Kevin Kofler (./2889) :
C'est ta faute si tu ne déplies pas le strapontin pour t'assoir, ça t'aurait garanti une certaine place à son dépens.

je pense que tu ne visualises pas du tout le monde qu'il y a le matin, et agir comme un connard n'est pas une solution. Mais je note que tu ne trouves rien à redire sur le comportement de cette femme, mais tu viens m'expliquer que c'est de ma faute, n'importe quoi.

boh #KK# quoi

edit: vu a l'instant sur twitter:

Oui mais ca marchera qu'une fois le numero va vite etre connu

Et on remarquera que le SMS dit "vous avez mis une femme mal à l'aise", pas "vous avez mis une personne mal à l'aise". Parce que dans l'autre sens, ça ne peut jamais se produire, bien sûr

Kevin Kofler (./2889) :
C'est ta faute si tu ne déplies pas le strapontin pour t'assoir, ça t'aurait garanti une certaine place à son dépens.

Si je ne m'abuse, l'usage du strapontin dans le métro parisien est interdit aux heures de pointe.

Zerosquare (./2895) :
Et on remarquera que le SMS dit "vous avez mis une femme mal à l'aise", pas "vous avez mis une personne mal à l'aise". Parce que dans l'autre sens, ça ne peut jamais se produire, bien sûr

Tout à fait d'accord.

Nil (./2896) :
Si je ne m'abuse, l'usage du strapontin dans le métro parisien est interdit aux heures de pointe.

Tu ne t'abuses pas.

Nil (./2863) :
unE espace insécable

En effet :

Pen^2 (./2872) :
vos connaissance sont tous des pervers violant des femmes à la simple vue d'une jupe ?

Violant une femme, non, mais faisant des allusion grasses entre copains, une bonne part (et j'avoue honteusement en faire aussi si la dame a le malheur de parler à mon imaginaire.). Je ne trouve pas ce genre de comportement sain quelque part, parce qu'on réifie la femme, dans une utilisation pas forcément valorisante...

Rien que d'arriver à se débarrasser de ce genre de comportement entre gens de bonne compagnie (même de moyenne compagnie, hein), ça pourrait représenter une évolution certaine, et même "dé-normaliser" le viol dans l'esprit de certains qui ne le pratiqueraient pas eux-même.

Je ne trouve pas ce genre de comportement sain quelque part, parce qu'on réifie la femme, dans une utilisation pas forcément valorisante...

Tu sais les femmes peuvent aussi faire ce genre de remarques, faut pas croire hein, une femme n'est pas une "sainte-nitouche" elle aussi peuvent entre elle dire des choses a propos des mecs autour.

Bossant dans des milieux très féminins (> 95 depuis 5 ans, je peux affirmer que c'est très vrai, elles n'ont rien à envier aux mecs ^^

ce n'est pas parce qu'elles le font aussi que c'est un "bon" comportement, hein

mais faisant des allusion grasses entre copains, une bonne part (et j'avoue honteusement en faire aussi si la dame a le malheur de parler à mon imaginaire.). Je ne trouve pas ce genre de comportement sain quelque part, parce qu'on réifie la femme, dans une utilisation pas forcément valorisante...

En fait, je pense qu'il serait plus simple de faire la liste des pensées qu'on a le droit d'avoir…

entre avoir la pensée, et en faire état avec toute la surenchère qui en découle régulièrement... (les phrases du genre "on doit être bien dedans"... ça me laisse songeur)

Bah à ce moment-là, faut aussi condamner toute personne qui dit qu'elle a envie de fracasser quelqu'un qui l'a énervé à la batte de base-ball (ou équivalent)... ça banalise la violence physique. Non ?

Zerosquare (./2904) :
Bah à ce moment-là, faut aussi condamner toute personne qui dit qu'elle a envie de fracasser quelqu'un qui l'a énervé à la batte de base-ball (ou équivalent)... ça banalise la violence physique. Non ?

Been there, done that.

Contenir ses accès de colère/stupre, c'est toujours un premier pas vers plus de paix/respect entre tous, non ?

pedrolane -> bien sûr, je ne dis pas que ce soit plus malin que ce que font les mecs.
Zerosquare -> il y a quand même une différence, je pense, au sens ou c'est pas parce qu'on dit ça d'un abruti qu'on le ferait si on pouvait.
Par contre, des propos tel que celui que cite pedrolane, je pense que beaucoup passeraient du discours à l'acte s'ils pouvaient. Et ça peut pousser à essayer, via des avances d'une finesse toute relative.

flanker (./2902) :

mais faisant des allusion grasses entre copains, une bonne part (et j'avoue honteusement en faire aussi si la dame a le malheur de parler à mon imaginaire.). Je ne trouve pas ce genre de comportement sain quelque part, parce qu'on réifie la femme, dans une utilisation pas forcément valorisante...

En fait, je pense qu'il serait plus simple de faire la liste des pensées qu'on a le droit d'avoir…

Tu n’as toujours pas compris que la liberté d’expression ne te protège pas des conséquences de celle-ci visiblement.

YN_ (./2905) :
Been there, done that.

Et ce qui t'es arrivé est très clairement un abus de pouvoir de la part de tous les intervenants. Qu'on te fasse remarquer qu'il faut garder une certaine réserve dans les propos, c'est une chose ; qu'on te traite de la sorte pour des simples paroles en l'air, c'est inacceptable.
(pour ceux qui ne connaissent pas le contexte, vu que c'est semi-privé je n'en dirais pas plus. YN détaillera s'il le souhaite)

pedrolane (./2906) :
Contenir ses accès de colère/stupre, c'est toujours un premier pas vers plus de paix/respect entre tous, non ?

Jusqu'à un certain point seulement. Vouloir éliminer complètement les pensées "dérangeantes" (j'ai bien dit les pensées, pas les actes) jusque dans le cadre d'une discussion en groupe restreint, non seulement ça ne marche pas, mais c'est dangereux : c'est comme ça qu'on crée des populations névrosées, et des gens qui finissent par péter les plombs et mitrailler tout le monde.

Folco (./2907) :
Zerosquare -> il y a quand même une différence, je pense, au sens ou c'est pas parce qu'on dit ça d'un abruti qu'on le ferait si on pouvait.
Par contre, des propos tel que celui que cite pedrolane, je pense que beaucoup passeraient du discours à l'acte s'ils pouvaient.

Pas convaincu.
Combien d'hommes et de femmes qui parlent du sexe opposé de façon crue font vraiment des trucs répréhensibles ?
Et inversement, s'ils pouvaient tabasser quelqu'un sans en subir de conséquences, combien le feraient ?

Zerosquare (./2909) :

pedrolane (./2906) :
Contenir ses accès de colère/stupre, c'est toujours un premier pas vers plus de paix/respect entre tous, non ?

Jusqu'à un certain point seulement. Vouloir éliminer complètement les pensées "dérangeantes" (j'ai bien dit les pensées, pas les actes) jusque dans le cadre d'une discussion en groupe restreint, non seulement ça ne marche pas, mais c'est dangereux : c'est comme ça qu'on crée des populations névrosées, et des gens qui finissent par péter les plombs et mitrailler tout le monde.

Disons qu'il y a un contexte et des endroits où on peut se défouler et d'autres non.
Les arts et les pratiques physiques et sportives (y compris le sexe [consenti, évidemment] qui est à la fois artistique, physique et sportif, d'ailleurs - les bonobos l'ont bien compris) sont une bonne façon de libérer les tensions dans un cadre donné.
Après, il peut y avoir un problème quant à la définition de ce qui est englobé dans "art", et "pratiques physiques et sportives" (est-ce que certaines expressions artistiques qui peuvent perturber doivent être contenues [l'exemple du statut du lolicon en France est symptomatique, mais ce n'est pas le seul] ? est-ce que les à-côtés du sport [heurts entre supporters jusqu'à un certain point] peuvent être considérés comme une extension de la libération de tensions dans un contexte défini ?), et ce n'est pas pour rien s'il y a parfois des poursuites dans un cas contre dans l'autre.

Mais sinon, je suis partisan d'avoir des espaces libératoires (y compris dans le cadre du travail) et qu'on puisse comprendre que certaines manifestations de violence (lorsqu'il n'y a pas d'atteintes physiques ou morales à la personne) soient nécessaires. Dans le cas des discussions à propos des femmes, ce qui pose problème, c'est qu'il y a une forme d'impunité et de normalisation de la chose qui fait que ces paroles qui peuvent éventuellement être dites en comité très restreint avec des amis pour lesquels il n'y a aucune ambiguïté vont jusqu'à être prononcées publiquement, devant les femmes, etc.