Nil (./52) :
Hmmm, et tu proposes quoi comme alternative ?
very (./51) :
Yoshi > je n'ai jamais affirmé que c'était réalisable ajourd'hui
Et c'est bien pour ça que j'ai ensuite dit que je pensais qu'il n'y avait plus de solution politique nationale en France. C'est fini. Trop tard.
Je pense de plus en plus qu'il n'y a plus aucune solution dans le cadre national tel qu'on le connait aujourd'hui. Limiter la catastrophe ou la repousser au lendemain ne m'interesse pas. Je laisse ce job misérable aux sociaux-démocrates. D'une manière ou d'une autre, aujourd'hui tout projet politique véritable devra etre sécessionniste. Mais meme là, je ne crois pas trop à sa possible réalisation concrète. Non, il faut accepter que l'on rentre dans une nouvelle période, inédite, une période de cahos, où la notion de politique telle qu'on l'a conçue depuis 1789 n'a plus aucune réalité. Les contours de nos lendemains sont encore tès flous, du tribalisme au mondialisme ça part dans tellement de sens... mais la politique telle qu'on l'a connue est morte, au moins pour un temps, aucun doute là-dessus. Faut s'en faire une raison, y'a plus important dans la vie. [i]Le[/I] politique, lui, est toujours à l'oeuvre et le sera toujours, puisqu'il est consusbtenciel à la notion de société, de gens qui vivent ensemble. Il faut réfléchir sur ce point là. Quelle forme le politique reprendra-t-il après la fin de la politique ? (re-inaugurée chez nous en 1789; autant dire que
la politique aura été un court épisode dans l'Histoire ) Quelle marge ça nous laisse ? Pour quel projet ? Avec quel "nous" ?
Pour l'instant, commeçons par abandonner les notions d'états, de nation, de France, de droite, de gauche, tout ce genre de notions qui perdent toute substance et s'épuisent de jour en jour. Ce sont des concepts obsolètes, tout simplement parce qu'ils se sont épuisés de l'intérieur; ils ont déjà donné toutes les potentialités dont ils étaient porteurs, ils sont maintenant vide et, de jour en jour, correspondent de moins en moins à une quelquonque réalité. Les gens ne croient plus à ces concepts parcequ'ils s'envolent d'eux-meme, et le cercle est bouclé.
Mais à part ça, c'est vrai que chez les politiciens les débats autour du sexe des anges ont l'air prospères. Après tout ils font leur métier.