vince :
j'ai vu un reportage où une maman qui se disait "responsable" et "citoyenne" n'a pas sorti le moindre mot de français (langue nationale officielle et unique dans notre pays, est il besoin de le rapeler)
elle nous expliquait (enfin sa traductrice nous expliquait) que ses enfants nés français s'en étaient "tirés" qu'ils avaient une situation toussa... on suppose donc qu'ils sont majeurs (au moins) donc ça veut dire que cette personne est en france depuis plus de 18 ans et ne parle toujours pas la langue nationale... c'est clair que pour s'intégrer/trouver du travail/lutter contre les discrimination ça doit aider de pas parler/comprendre le moindre mot de français...
Oui, j'ai aussi vu un reportage où un mec sans dents tentait de donner son avis sur ces évènements, on a rien compris, il avait l'air bourré. C'est pas pour autant qu'il faut généraliser.
A Montreuil, on est la première commune d'accueil des maliens en France. Alors viens voir le foyer Bara, le foyer Nouvelle France (ah non, il a été détruit par notre maire), le foyer Rochebrune, etc... bien sûr tu vas trouver 2-3 illettrés qui vont pas pouvoir paraître corrects devant les caméras mais pour la plupart, ce sont de honnêtes gens, qui se cassent le cul à trouver des formations, des boulots, une situation quoi.
Alors arrête un peu de généraliser parceque tu as vu je ne sais quelle maman qui n'a pas su parler comme il le fallait devant iTele.
Le "problème de l'immigration" n'est qu'un pan qui explique les luttes de ces derniers jours. Cela ne devrait pas occulter les problèmes d'ordre social.
veRo (je ne te cite pas complètement)
En tant que jeune diplômée (re-félicitations) je m'attendais à ta réaction. Par contre je t'assure qu'entre un prof expérimenté (qui a pris l'habitude de la ruguosité de certains cas scolaires) et un petit jeune envoyé au casse-pipe dans un collège de cité, le respect en classe peut connaître vraiment deux tournures différentes et j'en ai fait l'expérience.
Il faut isoler les cas trop sensibles (alors qu'ils sont vraiment si peu nombreux) dans les établissements scolaires, ça c'est une certitude.